BONJOUR
Le Burkina vient d’écrire une nouvelle page de son histoire en réussissant l’organisation des élections couplées les plus ouvertes de son histoire. Mais, comme dans toute œuvre humaine, des couacs d’ordre organisationnel ont été constatés çà et là. Des difficultés qui, si l’on en croit les responsables de la CENI et certains observateurs, ne sont pas de nature à entacher la crédibilité du scrutin. Ce qu’il faut craindre, c’est plutôt la réaction des partis politiques qui pourraient se baser sur le rapport de leurs délégués, pour faire des sorties, après la proclamation des résultats. D’autant que dans certains bureaux de vote, certains délégués de partis politiques, au lieu de se concentrer pour suivre le déroulement du scrutin, ont passé leur temps à dormir. Alors, il ne faudrait donc pas que ces dormeurs disent ensuite qu’ils ont vu des anomalies.
Adama SIGUE