BONJOUR
« Donnez-moi une pièce pour que je m’achète à manger, pour l’amour de Dieu ! » «Aidez-moi, je n’ai pas mangé depuis deux jours ! ». Ces phrases, vous les entendez souvent dans les carrefours des grandes villes de notre pays, prononcées par des femmes qui, parfois, tiennent deux bébés entre les mains. Ce n’est pas interdit de demander, mais le hic est que certaines femmes empruntent des enfants de parents différents pour en faire un objet de mendicité, moyennant une certaine somme, après « l’opération ». Vraiment, l’écrivain français Denis Diderot avait raison d’affirmer qu’« il n’y a rien de si beau dont la malignité humaine ne puisse abuser ». On a là la preuve qu’on peut même utiliser des enfants à des fins mercantiles. Il faut quitter dans ça, comme diraient nos amis ivoiriens.
Seydou TRAORE