CENTRE D’EDUCATION ET DE FORMATION PROFESSIONNELLE DE GAMPELA : La Caisse de solidarité des travailleurs du Journal « Le Pays » aux côtés des pensionnaires
Les responsables de la Caisse de solidarité des travailleurs du Journal « Le Pays » étaient, le 28 mars 2018, au Centre d’éducation et de formation professionnelle de Gampèla. A l’occasion, ses premiers responsables ont fait un don composé de vivres pour la prise en charge des pensionnaires dudit centre.
Les pensionnaires du Centre d’éducation et de formation professionnelle de Gampèla ont reçu une visite dans la matinée du 28 mars 2018. Celle des responsables de la Caisse de solidarité des Editions « Le Pays ». La délégation, conduite par Moussa Nagabila n’y était pas les mains vides. C’est ainsi que des sacs de maïs, de riz et de farine ont été offerts aux pensionnaires. Et ce, grâce à l’appui du ministère de la Femme, de la solidarité nationale et de la famille, a confié M. Nagabila. Pour lui, ce don contribuera à donner un coup de main à l’Institut de formation professionnelle (INEFPRO), structure qui a en charge le Centre. Avant la remise du don, la délégation a échangé à bâtons rompus avec la Directrice générale de l’INEFPRO, Bernadette Bonkoungou/ Kandolo. Ce fut l’occasion pour la délégation, de mieux connaître cette structure qui accueille, héberge, forme et scolarise les enfants en situation difficile ou ceux qui sont en conflit avec la loi, selon les explications de la DG, Bernadette Bonkoungou/ Kandolo. Créé sous la Révolution, le centre accueille ces enfants à la demande de gestion des parents ou celle des services déconcentrés du ministère en charge de l’Action sociale. Une fois admis au Centre, six filières s’offrent à eux. Il s’agit de la menuiserie bois et métallique, la mécanique auto, l’électricité bâtiment, la maçonnerie et de la couture. Les enfants sont également initiés au maraîchage et à la l’élevage. Malheureusement, a-t-elle souligné, les moyens mis actuellement à disposition du Centre devenu Institut de formation professionnelle (INEFPRO), qui a en charge d’autres centres à travers le pays, n’arrivent plus à prendre en charge les enfants comme il se doit. En effet, a relevé Bernadette Bonkoungou/ Kandolo, le budget est resté comme celui des années antérieures, alors que les charges de l’Institut ont augmenté. En plus du centre de Gampèla dont il a la charge, il y a aussi ceux du quartier Somgandé à Ouagadougou, de Fada N’Gourma, d’Orodara, pour ne citer que ceux de ces localités-là.
Avoir des partenaires pour accompagner l’INEFPRO
Après une trentaine de minutes d’entretien, place a été faite à la remise symbolique des vivres. Après avoir présenté les visiteurs du jour aux bénéficiaires, le directeur du Centre d’éducation et de formation professionnelle de Gampèla, Sagnon Somé, les a invités à un jeu. Cette partie de jeu a consisté à poser quelques questions sur les activités des Editions « Le Pays ». Et les tout-petits n’ont pas boudé leur plaisir en répondant justement aux questions qui leur ont été posées. Pour eux, Le journal « Le Pays » donne les informations du Burkina. « Nous remercions les premiers responsables du centre qui nous ont réservé un accueil chaleureux. Nous avons voulu apporter notre modeste contribution au bon fonctionnement du Centre. C’est pourquoi nous avons pensé qu’il était opportun de faire ce don composé de vivres aux jeunes », a indiqué Moussa Nagabila, président de la Caisse de solidarité du journal « Le Pays », après la remise symbolique des vivres. A noter que le Centre a enregistré 106 pensionnaires à la rentrée scolaire 2017-2018 alors que l’effectif était à 96 enfants. Malgré leur situation peu reluisante, les enfants produisent de bons résultats scolaires. En effet, l’école a obtenu un taux de réussite de 100% à la dernière session du CEP. Et ce, en dépit des difficultés rencontrées par les responsables du Centre. en effet, a déploré Sagnon Somé, directeur du centre d’éducation et de formation professionnelle de Gampèla, le personnel chargé de prendre en charge les enfants n’a pas d’indemnité de prise en charge, de garde, alors que ces éducateurs sont avec eux 24h/24. Et ce n’est pas tout ! « Nous n’avons pas des moyens pour doter les enfants de kits d’installation. Nous sommes obligés de faire une sélection pour offrir les kits d’installation. Si nous pouvons avoir des partenaires qui vont accompagner pour les kits en fin de formation, ce sera une bonne chose. Une chose est de former, une autre est de leur permettre de s’installer et de se prendre en charge », a-t-il déploré.
Issa SIGUIRE