LETTRE OUVERTE AU CHEF DE FILE DE L’OPPOSITION POLITIQUE ! « Il nous faut un peu plus de place pour Dieu dans nos cœurs »
L’auteur de la lettre ouverte ci-dessous demande au Chef de file de l’opposition politique (CFOP) de multiplier de bonnes actions pour aider le président Roch Marc Christian Kaboré à réussir son mandat. Car, dit-il, « s’il y a quelque chose qui est le plus utile à l’homme, c’est l’homme lui-même ». Lisez plutôt pour en savoir davantage !
Honorable chef,
Venez voir, laissez-vous aller, oui Son Excellence Roch Marc Christian Kaboré a construit une maison pour louer, adorer et glorifier Dieu. Un an seulement au pouvoir lui a permis de nous faire savoir qu’il a confié notre destinée au Tout-Puissant. Le Dieu de tout prophète vit dans le cœur du Président de tous les Burkinabè. Par cet ouvrage, il est clair que le Président du Faso a la crainte de Dieu. Alors, dites aux Hommes politiques, d’envahir les temples, les mosquées et les églises pour non seulement implorer Dieu, mais aussi donner le bon exemple à leurs militants respectifs. L’heure du passage du premier degré de la connaissance au second est arrivée pour le plus grand nombre de nos populations. C’est l’émancipation mentale. Rendons grâce à Dieu.
Vaillant homme politique,
Dans un Etat libre, chacun a le droit de penser comme il lui plaît et de dire ce qu’il pense. Pour notre part, la question du bon devenir de notre pays nous traverse l’esprit constamment, et conscient que chacun de nous recherche sans cesse ce qui est mieux pour notre très chère patrie, nous pensons que nous avons tous intérêt à explorer le chemin que notre Président nous indexe. C’est le chemin de la vérité et du salut.
Comme vous le savez, un bon dirigeant éduque son peuple. Pour nous et pour vous, Son Excellence Roch Marc Christian Kaboré demande de bien nous conduire pour l’intérêt général. Qui de nous ne veut pas contribuer pour l’avenir de ce pays que nous aimons tant? Quelle méthode utiliser pour que la majorité puisse cerner et savoir comment se comporter pour accompagner au mieux notre Président? Les leaders de cette majorité doivent individuellement se remettre en cause, pour une bonne cohésion sociale. C’est vrai qu’au regard des intérêts individuels, chacun oublie Dieu avant d’agir, mais qui sommes-nous pour les générations futures? De 1960 à nos jours, notre pays est toujours le même. Un pays très pauvre et endetté. Dirigeants gourmands et égoïstes. Manque d’idiologie stable et de vision. L’avenir du pays hypothéqué pour la petite famille. Guerre de clans inutile et nuisible à tous. Signature de conventions non respectées. Mandat perturbé par une pression sociale irréfléchie. Chacun de nous a pourtant une mission au Burkina Faso. Autrement dit, chacun doit découvrir son rôle dans ce pays. Il vous suffit d’analyser ce que vos devanciers ont pu laisser aujourd’hui comme héritage pour comprendre que le Burkinabè doit changer de comportement. Parmi eux, certains ont pillé pour leurs enfants. On a même d’autres qui ont construit des immeubles et bloqué des comptes bancaires pour leur descendance. Les enfants de ces derniers sont comment aujourd’hui? Tous autant que nous sommes, conformons-nous à la volonté de Dieu. Ceci dit, toutes les couches de la population doivent se rendre à l’évidence du niveau actuel de connaissance dans lequel se trouve la majorité des Burkinabè. Le manque de discernement explique la pression sociale et l’incivisme caractérisé. Aujourd’hui, au Burkina Faso, tout le monde veut l’argent et le pouvoir à tout prix et plus rien n’est respecté. Il est vrai que dans la faune politique, on a plus de partis politiques que d’hommes politiques, mais il est plus que nécessaire d’amener notre peuple vers un degré supérieur de la connaissance. Les hommes politiques, pour des intérêts personnels et de clans, se font des misères tout en se servant de l’ignorance du bas peuple. Troquer la misère et l’ignorance d’une personne, d’un peuple pour se faire une place au soleil, n’est pas religieux encore moins spirituel. Il nous faut un peu plus de place pour Dieu dans nos cœurs. Finie cette manipulation politicienne, car nous devons définir notre développement autrement et ensemble, selon les prescriptions divines. Peut-être que c’est pour cela que certains pensent que l’an 1 du pouvoir actuel n’est pas satisfaisant. Or, il est clair également que chacun de nous est responsable des conclusions des bilans accablant le pouvoir. Ce n’est pas parce qu’on n’est pas au pouvoir que l’on ne peut pas construire des écoles et des routes ou encore des barrages. A Ouahigouya par exemple, il y a toujours eu des hommes forts dans tous les domaines, mais cela n’a pas empêché de noter que cette ville a des écoles sous paillotes. La majorité de notre peuple est devenue une loque humaine. Elle est usée par les échecs et n’a plus d’énergie pour un combat de clans. Elle a besoin d’amour. On ne fait pas cesser la haine des autres en leur répondant par la haine, mais par l’amour. Aimer une loque humaine, c’est compatir avec elle au quotidien et partager ce qu’on a avec elle. Faisons de la charité un commandement nouveau, comme le veut Dieu. Éduquons notre peuple. C’est justement pour cela que nous parlons de niveau de connaissance.
Le second degré de la connaissance est celui auquel s’élève l’homme qui réfléchit scientifiquement, à l’occasion de l’expérience. Celui-là fait des mathématiques, s’instruit dans les sciences de la nature. Il acquiert ainsi des connaissances générales et ordonnées qui lui permettent de classer ses idées, de prévoir les conséquences de ses actes et d’y pourvoir d’une façon rationnelle. Donc, pour amener l’individu du niveau premier au niveau supérieur, il lui faut un peu plus d’amour. L’individu du premier degré, en plus d’être une loque humaine, est aussi en danger moral. Est en danger moral, toute personne qui pense que la société lui refuse des droits. Ce dernier n’a jamais de devoirs, donc tous les moyens deviennent bons pour l’atteinte de ses désirs.
Si l’on accorde un peu plus d’amour à une personne qui se trouve être une loque humaine, cela peut être l’occasion pour la personne de changer de comportement et de recommencer une nouvelle vie. Imaginez Monsieur Zéphirin Diabré ou Salifou Diallo dans une zone non lotie, en train d’aider une pauvre femme a pousser son fût d’eau ou encore à passer une nuit auprès d’un malade sans moyen pour ses soins. Pour le premier cas, au vu et au su de tout le monde, cette femme ira toujours à la fontaine, mais enviée et accompagnée maintenant et très souvent par son adorable mari. Dans le deuxième cas, le malade se sentirait mieux, du point de vue psychologique, entraînant ainsi sa guérison car du coup, le personnel soignant lui apportera aussi toute l’attention possible.
Monsieur le Président,
Notre chance est que vous êtes à un niveau supérieur du second degré de la connaissance. Le troisième degré de la connaissance est la connaissance métaphysique intuitive. C’est celle de l’homme qui a réfléchi sur les idées de la substance, de Dieu, de l’universelle nécessité et qui a pris l’habitude d’envisager intuitivement toute chose sous l’aspect de l’éternité. Vous êtes un des leaders de notre peuple et vous savez que l’ignorance est le premier obstacle de notre développement. Après tout scrutin, normalement, tous les acteurs doivent se rendre utiles à quelque chose, pour le programme du Président. Nous savons que beaucoup veulent aider Son Excellence Roch Kaboré, mais n’ont pas la manière. C’est pourquoi l’individu du second degré nous sera d’un grand secours. Cet individu sera dirigé par la raison. Quelqu’un qui est dirigé par la raison est plus libre dans la cité où il vit, selon la loi commune, que dans la solitude où il n’obéit qu’à lui-même. Autrement dit, quelqu’un de ce groupe ne peut que respecter la loi et donner le meilleur de lui-même pour sa communauté.
Honorable Président,
Notre Président mérite respect et considération, car tout pouvoir est divin. Qu’il soit permis à toutes les confessions religieuses et coutumières et à toute organisation politique et non politique de sensibiliser leurs membres et leurs militants, pour un changement de comportement. Que chacun puisse avoir la maîtrise de soi et le discernement, car Dieu vit au Burkina Faso. Un homme intègre est celui qui a la vérité dans la parole et l’amour du prochain. Unissons-nous pour un mandat réussi du Président du Faso. L’heure est à la multiplication des bonnes actions et s’il y a quelque chose qui est le plus utile à l’homme, c’est l’homme lui-même. Disons que l’homme est un dieu pour l’homme.
Si gérer la petite famille nous pose très souvent des problèmes, vous conviendrez que la gestion de tout un pays est différente et pleine de soucis.
De commun accord, amenons le Dieu de Tout prophète à être le Dieu de notre Nation,
Vive le Burkina Faso!
Vive le Président du Faso!
Vive la Jeunesse!
Et paix et amour pour le peuple !
Akom Moumouni Ouédraogo
Formateur IEC