HomeA la uneLUTTE CONTRE LE BLANCHIMENT D’ARGENT ET LE FINANCEMENT DU TERRORISME : Il faut attaquer le mal à la racine

LUTTE CONTRE LE BLANCHIMENT D’ARGENT ET LE FINANCEMENT DU TERRORISME : Il faut attaquer le mal à la racine


Le Conseil des ministres, en sa séance du 17 juillet dernier, a adopté un avant-projet de loi sur le Code des douanes. Autrement dit, le gouvernement souhaite une relecture du Code des douanes aux fins d’y apporter des innovations en tenant compte des réalités du moment. Entre autres innovations annoncées, il y a la lutte contre le blanchiment d’argent et le financement du terrorisme. A cela s’ajoute le contrôle de l’importation des armes. Sans oublier le commerce électronique aux plans national et international ; le souci étant de renforcer le dispositif de collecte des ressources. Pour qui sait  ce que vit notre pays en proie à l’insécurité liée au terrorisme depuis près d’une décennie, ne peut que saluer la perspicacité dont font montre les autorités qui souhaitent ainsi s’attaquer au mal à la racine. C’est tout à leur honneur. Car, notre pays a si souffert le martyre qu’il n’aspire qu’à la paix et à la stabilité. Pour cela, il faut des mesures fortes pour assécher les sources de financement des groupes armés terroristes qui troublent le sommeil des populations, quand ils ne sèment pas la mort et la désolation sur leur passage. En tout cas, si ces sans-foi ni loi arrivent à se ravitailler en armes et en nourriture, c’est qu’ils ont des parrains tapis dans l’ombre pour ne pas dire qu’ils bénéficient de complicités internes et externes.

 

Il faut tirer leçon des erreurs du passé

 

 D’où la nécessité de contrôler autant que faire se peut, le commence des armes et tracer les différentes transactions financières importantes. Cela est d’autant important que les terroristes et leurs complices sont ingénieux. En effet, quand on découvre leur manège, ils en développent d’autres plus perfides dans le souci d’atteindre leur basse besogne. Il ne faut donc pas leur donner du répit. Il faut les acculer sans cesse et les traquer jusque dans leurs derniers retranchements. C’est à ce prix que l’on peut, dans l’union, reprendre le contrôle de l’intégralité de notre territoire presque sous coupe réglée. D’autres pays, avant nous, ont souffert des affres du terrorisme mais en sont venus à bout. Le Burkina peut aussi le faire, tant il a les moyens humains et militaires nécessaires. A preuve, en dépit de l’adversité, il y a des localités qui ont été reconquises et les populations réinstallées. Voyez-vous ? A cœur vaillant, rien d’impossible. Cela dit, il faut que les autorités ouvrent davantage l’œil. Pendant que le combat se mène sur le terrain, il faut des mesures hardies qui, à travers leur mise en œuvre, pourraient contribuer au retour de la paix dans notre pays. Car, il faut le dire. Si notre pays en est arrivé à ce niveau de décrépitude, c’est parce que certains de ses dirigeants d’alors avaient laissé faire. Il faut donc tirer leçon des erreurs du passé.

 

Sidzabda

 


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