MAURICE BONANET, MUH, A PROPOS D’ACTES FRAUDULEUX LIES AUX LOTISSEMENTS « Les complices tout comme les acteurs répondront de leurs faits » : C’est sur le site de Bass
inko que le ministère de l’Urbanisme et de l’habitat a tenu sa conférence de presse, le 8 février 2018. Selon le ministre Maurice Bonanet, c’est pour toucher du doigt les réalités des différents travaux réalisés et ceux en cours que son département a jugé nécessaire de tenir ce point de presse dans cette zone. Le but de cette conférence était aussi de faire le bilan des activités menées depuis sa nomination à la tête de ce ministère et donner les perspectives pour les années à venir.
Faire le bilan des activées menées par son département au cours des années 2016 et 2017 et dévoiler les différentes perspectives pour les années à venir. Tel était l’objectif de la rencontre du ministre Maurice Bonanet avec les journalistes sur le site de Bassinko. Mais la question des lotissements ne pouvait pas échapper à ce point de presse. Puisque c’est une problématique qui fait des gorges chaudes depuis un certain temps. A la question de savoir si oui ou non il y a lotissement au Burkina, voilà la réponse du ministre Bonanet : «Nous avons délivré actuellement 55 autorisations de lotissement dans des chefs-lieux de communes rurales. Autour de Ouagadougou, nous n’avons délivré aucune autorisation de lotissement. Il y a un certain nombre d’actes frauduleux, surtout liés à la désinformation qui crée la polémique. Mais rassurez-vous, nous avons mis les services de sécurité sur la trace des réseaux et chacun répondra de son acte. Donc, les complices tout comme les acteurs répondront de leurs faits », a laissé entendre le ministre.
Bientôt le programme des
40 000 logements avec la suite des logements dans les chefs-lieux de provinces seront lancés
Il poursuit en disant que des autorisations exceptionnelles de lotissement ont été délivrées par le ministère en charge de l’administration territoriale et celui de l’Urbanisme, pour les premiers lotissements de près de 80 chefs-lieux de communes rurales qui n’ont jamais connu de lotissement. Cela, parce que, selon toujours le ministre, le texte portant suspension des lotissements au Burkina a prévu un article où, par dérogation, des autorisations peuvent être délivrées dans le cadre de la réalisation du programme présidentiel. Pour ce qui est des perspectives pour 2018, le ministre a indiqué que bientôt, le programme des 40 000 logements et la suite des logements dans les chefs-lieux de provinces seront lancés, ainsi que des logements dans 132 chefs-lieux de communes rurales avec le démarrage des travaux de la cité de la diaspora. Parce qu’à son avis, les Burkinabè qui sont à l’extérieur et qui doivent prendre part aux élections de 2020, ont aussi besoin de logements. « Nous allons intensifier la construction de logements dans les centres urbains que sont Ouagadougou et Bobo- Dioulasso parce que la plus forte demande, c’est dans ces zones et cela va nécessiter la relecture en cours des textes sur la promotion immobilière en matière d’accès aux terres ». J’interpelle, a-t-il lancé, à la vigilance des uns et des autres que des opérations frauduleuses se mènent à notre insu dans certains quartiers ou arrondissements de Ouagadougou. Mais je mets en garde tous ces fraudeurs qu’ils seront épinglés et punis. Dans les jours à venir, a-t-il précisé, des campagnes d’information seront organisées par son département pour informer la population et accélérer la fin des travaux des commissions d’apurement du foncier, afin de pouvoir lever la mesure et assurer beaucoup plus de justice et de transparence dans la question du foncier.
Quant au bilan des activités menées en 2016 et 2017, le ministre Bonanet a indiqué que leurs efforts dans la mise en œuvre des différents programmes ont porté sur l’élaboration des outils de planification et de gestion urbaine, la règlementation en matière d’aménagement et de construction, la satisfaction des besoins en termes d’équipements et de logements ainsi que la promotion de la gouvernance urbaine. Ce qui a permis à son ministère, selon lui, de procéder à l’élaboration des schémas directeurs d’aménagement et d’urbanisme. Par ailleurs, des constructions et des opérations d’aménagement de voies ont été ouvertes dans des quartiers anciennement lotis de quelques localités du Burkina.
Valérie TIANHOUN
Quand le ministre se met à chasser des maçons en chantier
A quelques kilomètres du lieu de la conférence de presse, sur le chemin de retour, des maçons étaient en pleins travaux sur un chantier. Grand fut notre étonnement de voir le ministre Maurice Bonanet descendre du véhicule qui le transportait et sur un ton de colère, demander aux ouvriers d’arrêter les travaux, car le propriétaire de ce site n’a pas eu l’autorisation du ministère pour construire. Donc, il a ordonné aux Forces de sécurité qui l’escortaient, de faire partir ces ouvriers en attendant la démolition de ces réalisations.
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Je me permet de réagir face cette sortie de ministre qu’il faut saluer.
10 février 2018Qu’avez vous-décider pour ceux qui construisent sur la ceinture verte au secteur 37? Dites ce qu’il y a de difficile à faire arrêté ça pendant que c’est gérable?. C’est parce que vous le savez pas! Moi si je prie Dieu que les lotissement reprennent c’est pas pour ces gens, c’est pour avoir ma quiétude dans ma parcelle parce que je ne paie pas mes impôts pour être entourer de non lotis, ou on me vole à tout moment et disparait dans ces zones. De toute façon, il y a des gens qui ne peuvent pas vivre avec un confort (Tout comme je ne peux pas vivre dans un appartement). Ils revendrons leurs parcelle pour être . En réalité, le Burkinabé est comme Bado le dit, très égoïste., tellement égoïste qu’il préfère sa propre propriété (j’en connais qui ont des véhicules et des 135 dans ces non lotis), et un État lâche incapable de prendre des décisions courageuses.