PAYSAGE POLITIQUE BURKINABE : Le PUR se réclame ni de l’opposition ni de la majorité
« Les Progressistes unis pour le renouveau (PUR) », nouveau parti politique, a été officiellement lancé le 28 avril 2018 au Conseil burkinabè des chargeurs (CBC) à Ouagadougou. Son emblème est le Cheval blanc et il est dirigé par Justin Wahir Somé. Ce parti entend se battre pour conquérir le pouvoir d’Etat. Pour le moment, il n’est ni de l’Opposition, ni de la majorité présidentielle. Le PUR est un parti de gauche, d’obédience sankariste.
Le Conseil burkinabè des chargeurs (CBC) a refusé du monde le 28 avril dernier. Et pour cause, il a servi de cadre pour le lancement de l’un des derniers nés de la scène politique burkinabè, le PUR. Le Bureau exécutif national (BEN) de ce parti est composé de 23 membres. Parmi eux, des personnes connues de la scène politique burkinabè. Il s’agit, entre autres, de Justin Wahir Somé et de Lassina Sawadogo. Le premier cité, Justin Wahir Somé, en est le président. Il a été SG du Parti national des patriotes, vice-président du Front des forces sociales (FSS) et secrétaire national chargé de la planification de l’Union des partis sankaristes (UNIR/ PS). Quant au second, Lassina Sawadogo, c’est bien lui cet inspecteur des impôts dont la photo avait fait le tour du monde pour avoir osé prendre les gants face aux éléments de l’ex-Régiment de sécurité présidentielle (RSP) pendant l’insurrection populaire des 30 et 31 octobre 2014. C’est cette équipe qui va conduire la destinée du parti jusqu’au prochain congrès, selon ses premiers responsables, qui se tiendra en 2019. Mais avant, il travaillera à redorer le blason des partis politiques au pays des Hommes intègres. « La politique a perdu ses lettres de noblesse parce qu’il y a des gens qui ont œuvré pour qu’il y ait une image négative de cette politique », a déploré Justin Wahir Somé, président du PUR. La vision du parti, à en croire Justin Somé, est celle d’un Burkina nouveau et debout, en harmonie avec son peuple, qui « tourne radicalement et définitivement le dos à tous les modèles qui lui ont été imposés, pour oser inventer son avenir et qui est dirigé par des hommes et des femmes intègres, dignes et compétents, qui poursuivent l’intérêt général et qui sont soumis à l’obligation de rendre compte ». Pour le PUR, au-delà des Sankaristes, les Burkinabè, dans leur immense majorité, ne sont plus satisfaits d’une « classe politique qui reste bloquée sur les mêmes personnes et leurs offres politiques inadaptées depuis plus d’une trentaine d’années ». Ainsi, Justin W. Somé a estimé que la situation actuelle appelle à un sursaut patriotique afin de redonner confiance et espoir au peuple en mal de sa classe politique. C’est pourquoi, révèle-t-il, les « patriotes progressistes » ont décidé de créer un mouvement politique d’obédience sankariste et progressiste dénommé « Progressistes unis pour le Renouveau » (PUR). A noter que les premiers responsables du PUR ont infirmé les rumeurs selon lesquelles Alexandre Sankara, député élu sous la bannière du l’UNIR/PS, serait le vrai créateur du PUR. « Laissez courir la rumeur », a expliqué M. Somé. En réalité, Alexandre Sankara, en tant que député de l’UNIR/PS, ne peut pas, dans le même temps, être président d’un autre parti qui vient de naître. Le PUR sera-t-il de la mouvance présidentielle ou de l’opposition politique ? A cette question, M. Somé a refusé d’apporter plus de précisions, mais il affirme tout de même que le Mouvement sankariste a longtemps milité dans l’opposition politique et ne peut pas demeurer éternellement dans cette opposition. Il rassure que la position du parti sera bientôt précisée au cours d’une conférence de presse.
Issa SIGUIRE
Le BEN du PUR
Président : Wahir Justin Somé
Secrétaire général : Charles Lankoandé
Secrétaire général adjoint : Abdoulaye Maiga
Secrétaire national chargé de la structuration et des questions électorales : Paul Corneille Zerbo
Premier secrétaire national adjoint chargé de la structuration et des questions électorales : Roger Bonkoungou
Deuxième secrétaire national adjoint chargé de la structuration et des questions électorales : Issouf Ganamé
Secrétaire national chargé des finances et du budget : Drissa Sankara
Secrétaire national chargé des relations extérieures : Lamoussa Yaro
Secrétaire national adjoint chargé des relations extérieures : Marc Ouédraogo
Secrétaire national chargé de la formation politique et de la prospective : Lassina Sawadogo
Secrétaire national adjoint chargé de la formation politique et de la prospective : Abdoulaye Bikienga
Secrétaire national chargé de la communication et de la propagande : Fulgence Bougoum
Premier secrétaire national adjoint chargé de la communication et de la propagande : Amado Gnangoa
Deuxième secrétaire national adjoint chargé de la communication et de la propagande : Dominique Soubeiga
Secrétaire national chargé de la jeunesse et des organisations de masse : Abdoul Barilou Téguéra
Secrétaire national adjoint chargé de la jeunesse et des organisations de masse : Moumouni Ouarma
Secrétaire nationale chargée des questions féminines et du genre : Bernadette Traoré/ Somé
Secrétaire nationale adjointe chargée des questions féminines et du genre : Ghislaine Ouédraogo
Secrétaire national chargé de l’orientation et des stratégies : Patrice Béré
Secrétaire national adjoint chargé de l’orientation et des stratégies : Zoubiesse Bicaba
Secrétaire national chargé des affaires sociales et de la solidarité : Diarra Bienkienga
Secrétaire national adjoint chargé des affaires sociales et de la solidarité : Madi Sankara
Source : dossier de presse
Opinion plurielle
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SI nous ne prenons pas garde de cette infiltration, de ce minage de nos cerveaux par le VIRUS de la division tout droit sorti des laboratoires occidentaux de la perpétuation de ce qu’ils ont savamment élaboré à la conférence de berlin en 1884 et qui a consacré la balkanisation de l’Afrique, nous ne faisons que consacrer ce sombre et funeste dessein pour les africains, pour l’Afrique.
30 avril 2018Je ne pense pas que nous africains ignorons les objectifs du « diviser pour mieux règner » qui ont guidé les occidentaux vis-àvis de l’Afrique? Mais, il est assez surprenant qu’une certaine classe qui soit la plus avisée sur cette question soit la plus prompte à mener ce jeu insipide de créer des partis politiques de familles de clans de tribus comme pour donner raison aux socio-anthropologues occidentaux qui n’ont pas perdu leur temps, en venant etudier patiemment nos moeurs, en nous infiltrant , en comprenant que nous avions une très grande puissance qui l’esprit de COMMUNAUTE, un esprit de solidarité ; alors, pour nous vaincre, pour mieux venir à bout de nous, il fallait à travers diverses astuces, diverses pratiques, parvenir à SEMER LES GRAINES DE LA ZIZANIE DE LA DIVISION DE L’INDIVIDUALISME ESPRIT CAPITALISTE
Comment se fait il qu’en toute connaissance de cause à présent, que ce soit ceux là mêmes qui sont les mieux conscients (la classe des dits intellectuels qui créent des partis politiques de la division pour mieux nous fragiliser.
Cette élite « dite intellectuelle », ce n’est pas le fait du hasard qu’elle agisse ainsi ; c’est la resultant de la fabrique de cette classe par le colon pour être le relais pourservir en ses lieux et place ses intérêts.
Kwameh Nkrumah l’a justement dit jusqu’à sa mort : « AFRICA MUST UNITED ».
Une Afrique UNIE, ce gros mor ceau, c’est la mort toute signée de l’occident RAPACE, vautours qui planent sur la charogne resultant des conflits, des foyers de tension allumés ici et là.
L’occident ne vit que de charogne, pas en Afrique seulemen, mais partout dans le monde (le cas irakien est assez éloquent pour l’illustrer).
Mais la Syrie de Bachar va leur rester au travers de la gorge.
PRENONS EN UN EXEMPLE DE NATIONALISME DE PATRIOTISME seul moyen pour survivre de leurs intrigues.