POLITIQUE NATIONALE : Un nouveau parti appelé NCC
Le monde politique burkinabè s’est agrandi. En effet, un nouveau parti du nom de « Notre cause commune » (NCC) vient d’être créé. Au Conseil burkinabè des chargeurs (CBC) hier 29 avril à Ouagadougou, ses principaux fondateurs, avec leur tête le secrétaire exécutif national, Jean Claude Kaboré, ont présenté ce nouveau parti, ainsi que sa vision et son fondement à l’opinion publique.
« Nous ne sommes ni de la majorité ni de l’opposition, mais un parti centriste, progressiste. Et nous allons nous présenter aux élections présidentielle et législatives en 2020». C’est ce qu’a déclaré le Secrétaire exécutif national provisoire (SENP) du NCC, Jean Claude Kaboré, lors de la déclaration de création du parti, hier 29 avril 2018 à Ouagadougou. Selon ce dernier, le peuple burkinabè a non seulement besoin d’une vraie démocratie, mais aussi que ses préoccupations essentielles soient mises en priorité dans les schémas politiques. D’où leur objectif de créer ce parti afin de mener un combat commun et juste pour frayer une nouvelle voie. La vision de ce parti, a-t-il poursuivi, c’est de promouvoir la culture de la non-violence et de la paix individuelle et collective. Mais aussi, a-t-il toujours poursuivi, promouvoir l’unité nationale autour des grands chantiers du développement. « En optant de créer un autre parti politique alors que notre pays en compte plusieurs déjà, c’est fondamentalement dans le but d’offrir une alternative nouvelle au Burkina pour son développement, notamment celle de la paix. Parce que notre pays a accumulé beaucoup de rancœurs à travers des crimes économiques et de sang que seule une alternative de paix peut surmonter », a-t-il dit. A en croire le SENP, le parti NCC veut fonder une société burkinabè réconciliée sur la base des valeurs culturelles et traditionnelles pour un Burkina nouveau démocratiquement épanoui. La ligne politique du parti NCC, de l’avis du SENP, étant le « pragmatisme progressiste », c’est une manière de rompre avec les schémas actuels de pensée et le mimétisme servile. M. Jean Claude Kaboré a aussi souligné que son parti ambitionne de créer le lien fonctionnel entre tous les domaines d’activité du Burkina, au mieux valoriser les langues nationales en les constitutionnalisant progressivement. Après cette déclaration de la création du parti, selon le SENP, les membres travailleront à préparer le 1er congrès du parti qui se tiendra en juin prochain.
Valérie TIANHOUN