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Audition de François Compaoré à Paris : le Balai Citoyen de France appelle à la mobilisation

 

Le 28 mars prochain, la Chambre de contrôle de l’instruction de la Cour d’appel de Paris se prononcera sur la demande d’extradition de François Compaoré. A cette occasion, le Balai Citoyen appelle à une mobilisation des Burkina de France.

 « Compatriotes burkinabè et amis du Burkina Faso, L’Ambassade du Balai Citoyen en France tient à alerter toute la communauté burkinabè sur un évènement majeur qui s’apprête à se dérouler dans l’affaire Norbert Zongo ici en France dans la ville de Paris. Prévue initialement le mercredi 7 mars, l’audience qui devait déterminer l’extradition de François Compaoré (frère cadet de l’ancien dictateur Blaise Compaoré) vers le Burkina Faso se tiendra ce mercredi 28 mars 2018 à 14h. Au cours de cette audience, la Chambre de contrôle de l’instruction de la Cour d’appel de Paris se prononcera sur la demande d’extradition formulée par le Burkina Faso, le 13 décembre 2017, concernant François Compaoré. Inculpé dans l’enquête sur l’assassinat du journaliste Norbert Zongo, François Compaoré a été arrêté le 29 octobre 2017 à Paris, suite au mandat d’arrêt international lancé par la Justice burkinabè, avant d’être placé sous contrôle judiciaire. En effet, alors qu’il enquêtait sur la disparition du chauffeur de François Compaoré, Norbert Zongo a été assassiné avec ses 3 compagnons (Blaise Ilboudo, Ablassé Nikiéma et Ernest Zongo) dans leur véhicule sur la route Ouaga – Sapouy, le 13 Décembre 1998. Le Peuple insurgé du Burkina Faso exhorte la Justice française à accéder favorablement à cette demande d’extradition afin de permettre à la Justice burkinabè d’instruire sereinement ce dossier d’importance capitale. Ce crime crapuleux contre la liberté d’expression au Burkina Faso, doit être lavé le plus rapidement possible afin d’apaiser le cœur des dizaines de millions de Burkinabè qui attendent depuis bientôt 20 ans. Toute la communauté burkinabè, tous les amis du Burkina ainsi que toutes les personnes éprises de Justice, sont conviés à se mobiliser pour assister, ce 28 mars, à l’audience au 10 Boulevard du Palais 75001 Paris. En effet, nous devons être les témoins de l’Histoire de notre pays.

 

Ambassade Balai Citoyen France, Notre Nombre est notre force !!!  La patrie ou la mort, nous vaincrons ».

 

 Commune de Diguel: un ancien conseiller enlevé

 

C’est la Direction de la Communication et de la presse ministérielle du ministère de la Sécurité qui donne l’information : dans la commune de Diguel, un ancien conseiller a été enlevé par des individus. « Un ancien conseiller municipal, tailleur de profession et personne-ressource du village de Lassa dans la commune de Diguel, province du Soum, a été enlevé et conduit vers une destination inconnue, autour de 18 h le 21 mars 2018, par des individus armés circulant à bord de cinq motos. Alertées, les Forces de défense et sécurité (FDS) ratissent la zone et invitent la population à la vigilance, à garder le calme et à collaborer avec les FDS en signalant tous mouvements d’individus suspects au 10 10 ou au 17 », écrit la Direction de la Communication.

 

 Commune de Dokuy: un professeur suspecté de viol sur une élève de 12 ans, interpellé par la police de Nouna

 Selon nos sources, les faits remontent au jeudi 15 mars 2018 entre 16 h et 17 h où une élève de la classe de 5e , âgée de 12 ans, aurait été victime d’un viol dans l’un des logements du CEG de Goni. Selon notre source, c’est de retour de l’école, après 17h, que le tuteur de la victime a remarqué que cette dernière avait de la peine à marcher. Après avoir interrogé la fillette, son tuteur  l’a conduite  au CSPS dudit village. Les agents de santé n’ont pas pu  déceler un cas de viol, par manque de matériel adéquat. La victime a été conduite au CMA de Nouna pour des examens plus approfondis. Là, les  conclusions de l’examen médical auraient confirmé un cas de viol. Le tuteur a posé une plainte contre un professeur du CEG de Goni. Interrogé, ce dernier a nié les faits.

 Nouna : grève de 72 heures au CMA, suite à une altercation entre un agent et un policier

 Les agents de santé du CMA de Nouna ont lancé un mouvement de grève de 72 heures, allant du jeudi 22 au samedi 24 mars 2018 et ce, pour protester contre « l’agression » d’une technicienne de surface par un agent de police. Cette agression a eu lieu dans la matinée du 22 mars 2018. Selon nos informations, l’altercation a eu lieu pendant que l’agent en question nettoyait les locaux. Il nous est revenu que le policier a répondu à une « provocation » de l’agent qui aurait jeté sur lui une serpillère, lui demandant d’essuyer les traces de ses chaussures. Ce dernier, qui venait assister son oncle malade, n’aurait pas apprécié l’acte posé, d’où l’altercation. Le haut-commissaire de la Kossi, Alfred Ouaré, devait rencontrer hier le SYNTSHA-Nouna pour calmer les esprits.

 

 Famille royale du Yatenga : les funérailles de Naaba Tigré de Kontigué auront lieu  le 31 mars prochain

 

Les funérailles de Naaba Tigré de Kontigué seront célébrées le 31 mars 2018 à partir de 9h dans le Yatenga. L’information vient de la grande famille royale du Yatenga. En rappel, Naaba Tigré de Kontigué est décédé le 6 octobre 2017. En attendant le jour-J, Les Editions « Le Pays » se joint à Sa Majesté Naaba Kiiba, Roi du Yatenga, pour souhaiter que l’âme du défunt repose en paix.

 

 Koudougou : Naaba Saaga 1er célèbre le Naabasga ce samedi

 La chefferie de Issouka de Koudougou sera en fête ce week-end. Et pour cause, Naaba Saaga 1er organise la fête traditionnelle, le Naabasga 2018, sous le thème : « La cohésion sociale ». Ce sera demain 24 mars 2018 au Naayiri de Issouka à Koudougou, à partir de 10h. Bonne fête au Naaba Saaga 1er.

  Filière anacarde au Burkina Faso : un prix minimum garanti de 640 F CFA/kg pour les producteurs

 Institution d’un prélèvement de 35 F CFA/kg sur la noix brute de cajou à l’exportation et fixation d’un prix minimum garanti de 640 F CFA/kg pour les producteurs pour la campagne en cours. Voilà deux des nouvelles mesures prises pour un développement harmonieux de la filière anacarde au Burkina Faso. « Sous les auspices du ministère du Commerce, de l’industrie et de l’artisanat (MCIA), des concertations ont été entreprises avec les acteurs de la filière anacarde et les départements ministériels concernés. Ces rencontres avaient pour objectif d’examiner les préoccupations des acteurs et d’y apporter des solutions concertées et durables. Il s’agit, entre autres, de la flambée du prix de la noix de cajou et des exportations parallèles ; de la difficulté d’approvisionnement de noix brute de cajou par les unités de transformation en raison de l’instabilité des prix ; de la difficulté à s’accorder sur le montant des prélèvements lors des exportations de la noix brute de cajou et la clé de répartition ; de la problématique des achats bord champs de la noix brute de cajou ; de la non-fixation en début de campagne du prix minimum garanti ; de la faible organisation de la filière anacarde », a annoncé la Direction de la Communication du ministère du commerce.


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