POT POURRI :
Ouagadougou : le renseignement aux trousses d’individus suspects
C’est un message qui circule depuis quelques heures sur les réseaux sociaux, notamment sur le réseau WhatsApp : « Véhicule suspect vitres fumées 25% transportant 04 personnes suspectes dont 03 arabes de la peau rouge et 01 de la peau noire. Véhicule personnel modèle Advensis immatriculé 11 JK4085BF ou 11JK4885 (le deuxième chiffre après le « 4 » est illisible). Les suspects ont quitté la zone de Ouaga 2000 en direction du centre-ville. Ils se sont renseignés auprès d’un mendiant au carrefour (Bon Samaritin-station Petrofa) de la Patte d’oie. Vigilance ».
Administration territoriale : le président du Faso a-t-il limogé les gouverneurs des régions en proie aux attaques terroristes ?
Lors du dernier Conseil des ministres, l’on a constaté une valse des gouverneurs des 13 régions du Burkina Faso. A la lecture du mouvement des gouverneurs, certains observateurs ont conclu que Roch Marc Christian Kaboré a tout simplement limogé la majorité des gouverneurs des régions confrontées aux attaques terroristes. En rappel, et selon le compte rendu du Conseil des ministres du 8 mai dernier, le gouverneur de la région de l’Est, le colonel Ousmane Traoré, est remplacé par le lieutenant-colonel Saïdou Sanou tandis que dans la région du Sahel, le Colonel-Major Salfo Kaboré succède au colonel Peguy Hyacinthe Yoda. Les régions du Nord et du Centre-Nord sont dirigées désormais par les administrateurs civils Justin Somé et Casimir Ségueda. A l’analyse, quatre des cinq régions concernées par le remplacement, enregistrent depuis plusieurs mois, des attaques terroristes. Voici la nouvelle configuration des gouverneurs au Burkina Faso : Edgar Sié Sou, Mle 28 405, Administrateur civil, Région de la Boucle du Mouhoun; Madame Joséphine K. Kabore/Apiou, Mle 25 760, Administrateur civil, Région des Cascades ; Sibiri de Issa Ouédraogo, Mle 23 593, Administrateur civil, Région du Centre ; Antoine N. Ouédraogo, Mle 28 137 M, Administrateur civil, Région du Centre-Est ; Casimir B. Segueda, Mle 23 617 P, Administrateur civil, Région du Centre-Nord (nouveau) Irène Coulibaly, Mle 28 164, Administrateur civil, Région du Centre-Ouest ; Madame Y. Josiane Zoungrana/Kabré, Mle 28 398 J, Administrateur civil, Région du Centre-Sud (nouveau) Saïdou Sanou, Lieutenant-Colonel, Région de l’Est (nouveau) Antoine Atiou, Mle 23 533 W, Administrateur civil, Région des Hauts-Bassins ; Justin S. Somé, Mle 24 059 V, Administrateur civil, Région du Nord (Nouveau) Madame Nana Fatoumata Yatassaye/Bénon, Mle 88 836 K, Administrateur civil, Région du Plateau-Central ; Salfo Kaboré, Colonel-Major, Région du Sahel (nouveau) ; Tagseba Nikiéma, Colonel, Région du Sud-Ouest.
Attaque d’un poste de péage à Ouahigouya : le FSR-B présente ses condoléances à la famille de Boureima Maïga
Ceci est un message du Fonds spécial routier du Burkina : « Dans la nuit du 6 au 7 mai 2019, le poste de péage de Ouahigouya a fait l’objet d’une attaque, occasionnant la mort brutale de Boureima Maïga, précédemment préposé à la vente de tickets de péage au poste de Ouahigouya et deux (2) blessés. Au nom du personnel du Fonds spécial routier du Burkina et à son nom propre, le Directeur général présente ses condoléances les plus attristées à la famille éplorée et souhaite prompt rétablissement aux blessés ».
Secteur de l’automobile : les portes du CCVA étaient fermées hier
Les portes du Centre de contrôle des véhicules automobiles (CCVA) étaient fermées, hier, 9 mai 2019. Selon nos informations, cette fermeture est consécutive au décès du Chef de service informatique du CCVA, Aly Ouédraogo.
Commune de Doumbala : un enseignant blessé grièvement à la suite d’une agression
Des sources rapportent qu’un enseignant d’histoire géographie de la commune de Doumbala, dans la province de la Kossi, a été agressé le 8 mai dans la nuit, par deux habitants de la localité. Cette agression serait liée à un malentendu entre l’enseignant et un habitant de la commune autour d’une somme d’argent. Il nous est revenu que l’enseignant a été grièvement blessé et a été admis au CSPS de ladite commune. En représailles à l’agression de leur collègue, les enseignants de la commune, sous la houlette de leurs syndicats, ont initié des sit-in du 9 au 13 mai 2019.
Etablissement de CNIB ou de passeports pour les Burkinabè de l’extérieur : prolongement des délais réclamé en Côte d’Ivoire
Le Collectif des associations et mouvements de Jeunesse burkinabè en Côte d’Ivoire, (CAMJBCI) a rencontré la presse en Côte d’Ivoire le 8 mai dernier, pour parler des missions consulaires spéciales d’établissement des Cartes nationales d’identité burkinabè (CNIB) ou des passeports ordinaires pour les Burkinabè de l’extérieur. « La première mission en terre ivoirienne tirant à sa fin, nos compatriotes, bien que décidés d’avoir le précieux sésame pour l’exercice de leur « droit de vote » le moment venu, il nous a été donné de constater une faible affluence dans les lieux d’enrôlement que sont les Consulats Généraux du Burkina Faso à Abidjan, Bouaké et Soubré pour diverses raisons », a souligné le collectif. Ce dernier a fait les recommandations suivantes : la présence de magistrats dans les délégations comme il l’a toujours souhaité et exprimé auprès des autorités burkinabè, pour la délivrance de certificat de nationalité à ceux de nos compatriotes qui en ont besoin pour l’établissement de la Carte nationale d’identité (CNIB) ou du Passeport biométrique burkinabè ; la prorogation de la durée des différentes missions afin de permettre au maximum de nos compatriotes qui le désirent, de s’enrôler ; l’installation d’équipes mobiles dans les régions à fortes concentrations de nos compatriotes pour la délivrance desdits documents ; la relecture du Code électoral pour l’intégration de la Carte d’identité consulaire dans les documents de votation, en plus de la Carte Nationale d’identité (CNIB) et du passeport biométrique burkinabè vu la faible affluence, surtout que sa détention est la première condition pour l’inscription sur la liste électorale selon la Commission électorale nationale indépendante (CENI).
Eglise catholique : les évêques d’Afrique de l’Ouest tiennent leur 3e assemblée plénière au Burkina Faso
La Conférence épiscopale régionale de l’Afrique de l’Ouest ou regional episcopal conférence of West Africa, connue sous l’acronyme RECOWA-CERAO, tient sa « Troisième Assemblée Plénière » le 14 mai 2019 dans la Salle de Conférence de Ouaga 2000 à Ouagadougou. La messe pour l’ouverture de cette rencontre aura lieu le 14 mai à 18h 30 à la Cathédrale de Ouagadougou et la clôture le 19 mai à Yagma.
Ministère de la Culture : le ministre Abdoul Karim Sango prend connaissance des points de revendication des travailleurs
Ceci est un communiqué de presse posté par le ministère de la Culture, des arts et du tourisme, sur sa page facebook : « Le ministre de la Culture, des arts et du tourisme, Abdoul Karim Sango, a rencontré les délégués syndicaux de son Département, hier, 8 mai 2019. Suite au sit-in observé par les membres du Syndicat national des travailleurs de la culture et du tourisme (SYNATRACT), de 8 h à 11h, ce jour, M. Sango a voulu comprendre les motivations de ce mouvement d’humeur. N’ayant reçu aucun préavis, ni d’information officielle du syndicat, il a souhaité écouter les responsables syndicaux relativement à l’arrêt de travail. Ceux-ci ont indiqué que le sit-in a été décidé par l’Assemblée générale tenue la veille, en protestation à la non-application des conclusions de la Conférence nationale des forces vives de la nation sur le système de rémunération des agents publics de l’Etat. Le Gouvernement, à la surprise générale selon le groupe, a pris des mesures contraires à l’esprit de la conférence, en pratiquant un traitement discriminatoire entre les agents publics de l’Etat. Selon les représentants du SYNATRACT, le sit-in de 3 jours enclenché par les travailleurs, sans préavis, s’imposait du fait du contexte de mécontentement général. Le ministre qui avait à ses côtés, quelques proches collaborateurs, a dit prendre acte des informations reçues. Il a fait savoir que les conclusions de la conférence ne sont pas remises en cause comme le croient bon nombre de travailleurs. Le processus, a t-il poursuivi, ira jusqu’à son terme, conformément à l’engagement du gouvernement. Par ailleurs, il a souhaité que le dialogue et le respect des règles en vigueur soient toujours privilégiés. Le gouvernement, a t- il confié, travaille à trouver des solutions idoines aux revendications de l’ensemble des travailleurs ».