POT-POURRI :
Présumé viol sur mineure dans le Ziro : le procès renvoyé au 15 mars
Le commissaire de police soupçonné de viol sur mineure, a comparu hier, jeudi 1er mars 2018, à l’audience correctionnelle du Tribunal de grande instance de Léo. A cette audience, l’avocat du prévenu, Me Mathieu Somé, ne s’est pas présenté. Le tribunal a renvoyé au 15 mars 2015, pour permettre au conseil du commissaire de prendre connaissance du dossier de son client. En rappel, sa victime est âgée de 11 ans. « Au cours de la semaine du 19 au 23/02/2018, la Police nationale a été saisie de faits d’atteinte avérée aux bonnes mœurs dont le présumé auteur serait le Directeur provincial de la Police nationale du Ziro, Région du Centre-Ouest. Par le présent, le Chef de la Division de la Communication et des Relations Publiques de la Police nationale, tient à informer l’opinion publique que, en réaction à cette information, la Police nationale a aussitôt ouvert une enquête. Et à titre de mesure conservatoire, le mis en cause a été suspendu de ses fonctions et mis à la disposition de la Justice. Dans la soirée du 22 février 2018, l’intéressé a été placé sous mandat de dépôt par les autorités judiciaires. En ces circonstances, la Police nationale, résolument engagée dans la lutte contre les atteintes à l’éthique et à la déontologie de la profession, condamne avec la plus grande fermeté cet acte », avait écrit la Police nationale.
CAMEG/Bobo: 16 agents aux arrêts pour trafic de produits pharmaceutiques
Des agents de la Centrale d’achat des médicaments essentiels génériques (CAMEG) ont été appréhendés à Bobo-Dioulasso, pour leur implication dans une distribution parallèle de vente de produits pharmaceutiques. L’information a été donnée par le commissariat central de police de la ville de Sya, qui a procédé à la présentation des produits saisis. C’était hier, jeudi 1er mars 2018. Selon les informations données par le commissaire Oumarou Songné, les 16 personnes impliquées dans cette affaire, ont été déférées au parquet du Tribunal de grande instance de Bobo-Dioulasso. Selon le mode opératoire, ces personnes agissaient en complicité avec des structures agréées auprès de la CAMEG, notamment certaines pharmacies et autres dépôts disposant d’un compte à la CAMEG. Par ailleurs, les enquêteurs ont mis la main sur 19 cartons de produits pharmaceutiques de la CAMEG issus de ce circuit. Les investigations se poursuivent, car une partie du butin se trouverait à l’intérieur et à l’extérieur du Burkina Faso.
Gendarmerie nationale : les services sont toujours à la recherche de la «jauge radioactive»
Dans un communiqué, la Gendarmerie avait indiqué qu’une jauge radioactive et hautement dangereuse avait été dérobée lors d’un cambriolage à l’Agence nationale de la radioprotection et de sûreté nucléaire (ANRSN). « En raison de sa dangerosité, qui pourrait causer des lésions irréversibles à toute personne en contact avec cet appareil voire entraîner la mort’’, poursuit la Gendarmerie qui invite ‘’toute personne qui aurait des informations permettant de retrouver ce dispositif radioactif ‘’ à contacter les services compétents ». Nous sommes allé aux nouvelles, dans l’objectif de vérifier si l’appareil a été retrouvé et selon nos informations, la jauge est toujours dans la nature. Il y a quelques jours, les pandores ont indiqué que les enquêtes avançaient. « Les premières constatations et investigations nous permettent de préciser que contrairement à ce qui a été annoncé dans le premier communiqué, ce dispositif a été volé dans un magasin appartenant à une entreprise de BTP et non à l’Agence nationale de Radioprotection et de Sûreté nucléaire. Merci beaucoup pour votre entière collaboration, notamment vos nombreuses contributions pour avoir une image plus claire de la jauge. Restez prudents et vigilants et n’hésitez pas à partager avec nous toutes informations qui pourraient nous aider à retrouver cette jauge ou remonter à une personne qui l’aurait manipulée», avait précisé la Gendarmerie.
Cathédrale de Ouagadougou : les « tenues indécentes » interdites
Les fidèles chrétiens doivent désormais surveiller leur habillement avant d’aller à une messe à la Cathédrale de Ouagadougou. En tout cas, à en croire notre confrère du site d’actualité religieuse, La Croix Africa, plus rien ne sera comme avant pour les partisans de certaines « tenues ». « Depuis quelques semaines, l’information est diffusée au cours des différentes célébrations : désormais, le service d’ordre jouera au gendarme. Il contrôlera les tenues vestimentaires des paroissiens. Dans cette optique, un ticket sera remis à l’entrée de l’église à toute personne dont l’habillement est jugé « indécent ». Sur ce ticket, un message de sensibilisation sera inscrit. Un pagne ou un foulard sera également remis à la personne concernée pour qu’elle essaie de mieux se couvrir avant de pénétrer dans l’église », écrit le site.
Décès du « Chantre du RDA », SALAMBO : Me Gilbert Noël Ouédraogo salue la mémoire du « Chantre du RDA »
Dans ce communiqué daté du 28 février 2018 et signé de Me Gilbert Noël Ouédraogo, l’ADF-RDA rend hommage à Moussa Joseph Salambéré dit SALAMBO.
« C’est avec une grande consternation et une profonde tristesse que j’ai appris le décès subit de (Monsieur) Moussa Joseph Salambéré dit Salambo. Décès survenu ce mardi 27 février 2018 à l’hôpital Yalgado Ouédraogo, par suite de maladie. C’est un moment fort douloureux non pas seulement pour sa famille et la nation qui perdent un fils talentueux, mais également pour l’Alliance pour la Démocratie et la Fédération-Rassemblement Démocratique Africain. Aussi, tenais-je à exprimer toute mon affliction et à formuler toute ma compassion ainsi que mes condoléances les plus attristées et celles du parti à la famille du défunt. Plus que toute formation politique, l’Alliance pour la Démocratie et la Fédération – Rassemblement Démocratique Africain (ADF-RDA), ses militantes et militants sont en deuil ! En effet, cet illustre artiste-chanteur, grand homme de culture, aura, à travers ses mélodieuses chansons, bercé les journées du peuple burkinabè pendant les 54 dernières années de sa carrière musicale. De plus, militant dans l’âme et engagé aux côtés des pères de l’indépendance réunis au sein du Rassemblement Démocratique Africain (RDA), il aura contribué à magnifier les exploits militants du RDA. Ce qui lui valut le surnom de « Chantre du RDA ». Oui, cet hymne que nous entonnons avec fierté et émotion « C’EST NOUS LE RDA !». Cet hymne qui nous galvanise, réveille notre ardeur militante. Cette belle mélodie, qui nous fait vibrer et nous sentir RDA dans le sang et dans les veines, jusqu’à la moelle de nos os, nous la devons au grand Salambo qui a fait une excellente interprétation de notre hymne. Qui mieux que lui, a su réveiller notre histoire commune, raviver notre ardeur militante, ressusciter les pères fondateurs du RDA ? Comme j’aime à le dire, pour savoir là où tu vas, il faut connaître de là où tu viens. Merci Salambo ! L’ADF-RDA t’en est reconnaissante et tu peux être certain que nous poursuivrons notre combat, comme tu nous l’as toujours recommandé. Tu seras immortel pour nous car à ce jour, aucun grand rassemblement de notre formation politique ne se fait sans que les militants n’entonnent fièrement cette chanson « C’EST NOUS LE RDA », l’hymne du parti. Je garderai toujours à l’esprit l’image de toi Salambo, un homme engagé, simple, disponible, souriant et joyeux. Repose en paix l’Homme du Peuple, tel que l’on t’appelait ! ».
Médias : la radio ISTIC testée par les étudiants
Comme on le sait, une nouvelle station-radio est arrivée dans l’espace médiatique. Il s’agit de la radio ISTIC (fréquence 88.9 FM) émettant à partir de Ouagadougou. Hier, 1er mars 2018, et dans le cadre de l’antenne expérimentale, la Directrice générale de l’ISTIC, Dr Aïcha Tamboura-Diawara, a été reçue à l’antenne. Dans son principe, « l’antenne expérimentale est une pratique professionnelle qui met les étudiants en situation réelle d’apprentissage, pour assurer la mise en onde et l’animation de programmes avec l’encadrement d’enseignants et de professionnels. Elle permet à chaque étudiant de s’approprier les techniques d’animation, de production, de réalisation et de diffusion radiophoniques ».
Arrondissement 11 de Ouaga : un mariage collectif pour une cinquantaine de couples à la veille du « 8 Mars »
L’arrondissement 11 de Ouagadougou est en train de préparer la fête de la journée internationale de la femme, prévue le 8 mars prochain. En effet, les autorités de cet arrondissement ont prévu la célébration d’un mariage collectif qui va concerner une cinquantaine de couples. Pour s’inscrire, chaque couple devrait débourser environ 6 000 F CFA
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Journée internationale du sommeil : les neurologues du Burkina en sensibilisation
La Société de neurologie du Burkina (SONEB) célèbre la journée internationale du sommeil, du 12 au 15 mars 2018 à Ouagadougou. Le thème retenu cette année est : «Sommeil et rythmes circadiens». Au programme, une série d’activités: une campagne de dépistages gratuits des troubles de sommeil au profit des populations (lieu: service de Neurologie du CHU-Yalgado Ouédraogo), un séminaire de formation pour les médecins en spécialisation de Neurologie, de Neurochirurgie et de Psychiatrie. Une conférence grand public sur le thème «troubles du sommeil», qui se tiendra le jeudi 15 mars à partir de 15h à l’Hôpital Saint Camille. A noter que c’est la 2è fois que les neurologues du Faso célèbrent la journée internationale du sommeil.
Sauvegarde du barrage de Guitti : les mesures prises par l’Agence de l’eau du Nakambé
L’information est de la Direction générale de l’Agence de l’Eau du Nakambé. « Le barrage de Guitti subit des menaces issues des activités de maraîchers et d’orpailleurs. Pour sauver ce barrage, l’Agence de l’eau du Nakambé (AEN) et ses partenaires, en collaboration avec la Direction régionale de l’Eau et de l’Assainissement du Nord et le Service Police de l’eau, ont pris des mesures pour remédier à cette situation. Ainsi, pour Guitti, l’AEN prévoit pour 2018: la matérialisation de la zone de servitude par un bornage ; une restauration des terrains vandalisés par les tranchées, la destruction de toute implantation située dans la zone de servitude ; des reboisements de la zone de servitude libérée. Ces activités sont prévues pour le premier semestre 2018 », a écrit Ghislain Anselme Kaboré, DG de l’AEN.
Afrik Pag-Ba : la 2e édition se tiendra du 2 au 9 mars 2018
La 2e édition du festival Afrik Pag-Ba se tient du 02 au 09 mars 2018 à Ouagadougou. Pour ses promoteurs, Afrik Pag-Ba est « un festival multidisciplinaire et multisectoriel qui fait la promotion du potentiel féminin africain » et s’inscrit dans « la dynamique des instruments participant à la mise en lumière du potentiel de la femme burkinabè en particulier, et africaine en général ». Durant une semaine, « des femmes de divers horizons, de différentes cultures, de toutes professions » prennent part à Ouagadougou, à cette activité placée sous le thème : « Femmes et développement entrepreneurial par les TIC ».
Judo : la finale de la Coupe de l’Ambassadeur du Japon aura lieu demain
L’Ambassade du Japon au Burkina Faso, en collaboration avec la Fédération burkinabè de Judo, organise la cérémonie de la finale dénommée « Coupe de l’Ambassadeur du Japon de Judo ». Cette activité se tiendra demain, 03 mars 2018, à partir de 15h30 au gymnase de l’Institut des sciences du sport et du développement humain à Ouagadougou.
61e anniversaire de l’indépendance du Ghana : l’ambassadeur organise une fête le 6 mars prochain à Ouagadougou
L’Ambassadeur de la République du Ghana à Ouagadougou commémorera le 61e anniversaire de l’indépendance du Ghana. Ce sera le mardi 6 mars 2018, à l’Hôtel Sopatel Silmandé, dans la soirée. Selon nos informations, la fête sera belle. Joyeux anniversaire au peuple ghanéen.
BBDA : la protection des œuvres littéraires et artistiques, objet d’atelier international
En collaboration avec l’Organisation mondiale de la propriété intellectuelle (OMPI), le BBDA organise, les 5 et 6 mars 2018, un séminaire international de validation du projet de révision de la loi relative à la protection des œuvres littéraires et artistiques au Burkina Faso. L’activité est placée sous le patronage du ministre de la Culture, des arts et du tourisme, Abdoul Karim Sango.