REFORME DU SYSTEME DE REMUNERATION : Voilà ce que proposent les syndicats de la Fonction publique
La Coordination des syndicats de la Fonction publique a tenu une conférence de presse le 16 avril dernier à la Bourse du travail de Ouagadougou. L’objet de cette conférence de presse était de donner sa position sur la réforme du système de rémunération des agents publics de l’Etat.
Les responsables de la Coordination des syndicats de la Fonction publique (CSFP) se sont donné rendez-vous le 16 avril dernier à la Bourse du travail de Ouagadougou, pour se prononcer sur la réforme du système de rémunération des agents publics de l’Etat. En effet, selon le porte-parole de la CSFP, Souleymane Badiel, les organisations syndicales ne sont pas du tout opposées à des discussions sur le système de rémunération des agents de la Fonction publique, encore moins sur tout autre sujet qui touche la problématique de la gestion des ressources du pays. Néanmoins, la CSFP propose deux alternatives qui sont, d’une part, que le gouvernement maintienne le contenu des discussions axées sur le système de rémunération des agents publics, car selon toujours le porte-parole, il est impératif que le format soit réduit au gouvernement (employeur) et aux organisations syndicales (représentants des travailleurs). En effet, si cette option est acceptée, les organisations syndicales pourront alors prendre part au dialogue en vue de saisir l’opportunité pour établir une plus grande équité entre les agents publics de l’Etat et veiller à ce qu’il y ait la transparence dans la gestion des deniers publics. D’autre part, selon Souleymane Badiel, la CSFP souhaite que l’objet de la discussion porte sur la richesse nationale et sa gestion. En outre, la Coordination est favorable à un dialogue constructif et productif dans la prise en charge des difficultés que rencontrent les agents publics de l’Etat. Souleymane Badiel a affirmé que la CSFP reste ouverte au dialogue, pour le bien-être des agents de l’Etat. Soulignons que pour la mise en œuvre de l’action du chef de l’Etat, un document de base avait été remis aux parties prenantes qui devaient non seulement l’examiner, mais aussi faire des propositions.
Ben Issa TRAORE