HomeBaromètreTIRS GROUPES CONTRE LA GOUVERNANCE DE ROCH : Le coup de gueule du MPP/Kadiogo à certaines OSC et au CFOP

TIRS GROUPES CONTRE LA GOUVERNANCE DE ROCH : Le coup de gueule du MPP/Kadiogo à certaines OSC et au CFOP


Dans cette déclaration, la section provinciale du Kadiogo du Mouvement du peuple pour le progrès (MPP) tire à boulets rouges sur des organisations de la société civile et partis politiques.

Le Burkina post insurrectionnel a permis de renforcer et de consolider les libertés individuelles et la liberté d’expression. Ce changement a entraîné la floraison de plusieurs médias, de syndicats et d’Organisations de la société civile (OSC). Toutes ces structures et organisations contribuent à l’animation et à la dynamisation de la vie politique et sociale. C’est la preuve de la vitalisation de notre processus démocratique dans laquelle chaque citoyen peut donner son opinion et participer ainsi au développement du Burkina Faso. Si, de prime à bord, cette liberté d’expression constitue un acquis indéniable, il n’en demeure pas moins que dans son exercice certaines déviations soient observées.

En effet, plus un jour ne passe sans que la presse ne fasse écho d’une annonce de grève, de conférence de presse à travers lesquelles des citoyens s’attaquent à la gouvernance politique et économique du pays. Certains acteurs de la société civile s’en prennent ouvertement à certains dirigeants. Au nombre de ceux-ci figurent une organisation dénommée « Bloc national des étudiants contre l’injustice et l’impunité (BNECI) ». Cette organisation fantoche, dont la contribution à l’avènement d’un renouveau politique au Burkina Faso ne figure nulle part, a demandé dans une déclaration lapidaire la levée de l’immunité parlementaire du Président de l’Assemblée nationale, Dr Salifou Diallo, afin que celui-ci soit entendu dans le dossier Dabo Boukary. Le dossier en question suivant son cours en Justice, pour nous, il appartient au juge en charge de celui-ci, s’il l’estime nécessaire à une étape donnée de son instruction, de demander qu’un tel acte soit posé. En aucun cas, cette prérogative ne pourrait appartenir à un citoyen ou à une organisation quelconque. Il y a donc une confusion de genre et une méconnaissance des procédures judiciaires de la part des membres du fameux bloc.
Une autre intervention qu’il nous a été donné de suivre est celle du « Collectif pour un peuple uni ». Ce collectif estime que le dialogue est rompu entre le peuple et le pouvoir en place et en conséquence, le pouvoir devait, à son avis, disparaître car, pour lui, 4 personnes sur 5 seraient en désaccord avec le pouvoir. Monsieur Ben Aziz Ouattara, Coordonnateur de ce collectif, s’en prend même à toute la classe politique qu’elle soit de gauche ou de droite.
L’appel à la disparition du pouvoir en place peut être considéré comme une atteinte à la sûreté de l’Etat ; ce qui est passible d’une peine d’emprisonnement. L’élément statistique avancé par le Sieur Ouattara est fantaisiste, fallacieux et propagandiste car n’étant basé sur aucune étude sérieuse. Monsieur Ouattara, au lieu de s’en prendre à toute la classe politique, devrait enlever sa cagoule de membre d’organisation de la société civile et descendre
franchement dans l’arène politique puisqu’il semble avoir une parade pour résoudre à coups de bâtons magiques les préoccupations du peuple burkinabè.
Dans la même lancée, le collectif des OSC du Kadiogo a, lui aussi, tiré à boulets rouges sur le gouvernement par rapport à la gouvernance et à la flambée des prix de certaines denrées alimentaires sur le marché et aussi sur l’action de la mairie centrale de Ouagadougou.
Nous croyons qu’en tant que collectif des OSC du Kadiogo, au-delà des critiques acerbes qui sont faites, il aurait fallu, pour chaque grief soulevé, proposer des solutions permettant au gouvernement d’apporter des solutions adéquates aux problèmes qui minent la Nation. Plus d’un aurait su alors que ce collectif était un regroupement de patriotes à même de faire une contribution citoyenne pour le bien-être du pays. Mais en agissant ainsi, en lançant le discrédit sur tout le monde, nous comprenons aisément que ce regroupement cache un dessein inavoué qui n’est autre chose que la déstabilisation des institutions de l’Etat. Cette attitude enlève toute crédibilité à un tel regroupement.
Qu’à cela ne tienne, nous saluons la tenue du jugement des membres du dernier gouvernement du régime Blaise Compaoré et regrettons que certaines mauvaises langues y voient un règlement de comptes ou encore une chasse aux sorcières. Ce jugement est d’autant plus le bienvenu, en ce sens qu’il permettra de situer les responsabilités sur le dossier de l’insurrection populaire, et mieux, d’apaiser la douleur des parents des victimes.
Pendant que l’on attend la manifestation de la vérité dans ce dossier, le Chef de file de l’Opposition politique (CFOP) tient un meeting ce 29 avril. Nous estimons que les partis politiques affiliés à ladite structure sont dans leur rôle. Cependant, osons-nous croire que la tenue d’un tel meeting dont le but serait de saper le moral de nos troupes au front, semble une insulte à la mémoire de nos victimes et vise à n’en point douter à banaliser la douleur des familles endeuillées. Pourtant, le contexte actuel du pays impose l’union sacrée autour des valeurs républicaines, le soutien aux familles endeuillées et l’expression de la justice et de la vérité.
Par ailleurs, il nous a permis de constater que le CFOP se démarquer de certains propos de la Coalition pour la démocratie et la réconciliation nationale (CODER). Nous aurions souhaité que de tels actes soient posés à temps. Toute chose qui laisse entrevoir que le CFOP approuve et est comptable des agissements de la CODER. De nos jours, personne n’est contre la réconciliation nationale dont le but fondamental serait d’apaiser les cœurs. Mais, s’il y a une structure habilitée à réconcilier les fils et filles de ce pays, c’est bien le Haut conseil pour la réconciliation et l’unité nationale (HCRUN).
Il n’est pas du rôle des monstres cagoulés dans la peau d’ange de réconcilier les fils et filles du Burkina Faso. Et nous y voyons dans l’attitude des partis politiques de la CODER, composée majoritairement du CDP et ses alliés, un manque de repenti sincère. Bourreaux d’hier, ils jouent aujourd’hui aux victimes afin de pouvoir refaire surface dans l’arène politique. Pourtant, c’est à cause de leurs turpitudes, de leur soif du pouvoir qu’est intervenue l’insurrection populaire des 30 et 31 octobre 2014. Laquelle insurrection a coûté la vie à une trentaine de jeunes dignes et intègres fils et filles de ce pays. Il ne peut pas avoir de réconciliation nationale, sans vérité et justice. Le Burkina Faso a et doit toujours réussir là où beaucoup de pays ont échoué. Alors, que triomphent la vérité et la justice !
Nous, membres de la section provinciale du MPP du Kadiogo, considérons toutes ces sorties comme étant des manœuvres d’officines obscures dont l’unique dessein est de saper les efforts du gouvernement, car nul n’ignore aujourd’hui la conjoncture économique que traversent les pays africains, dont le nôtre. Il serait inconcevable donc de penser que le gouvernement détient une solution miracle pour toutes les revendications sociales posées dans les différentes plateformes des syndicats. C’est pourquoi le gouvernement privilégie le dialogue avec les acteurs sociaux afin de satisfaire les préoccupations qui peuvent l’être à moyen terme en attendant des solutions structurelles.
Notre pays, à travers l’opérationnalisation du Plan national de développement économique et social (PNDES), a décidé de se donner les moyens d’apporter des solutions structurelles aux préoccupations légitimes de nos populations. Il faut le dire, un pays responsable ne peut prospérer en gérant les préoccupations de ses citoyens au cas par cas. Au contraire, il doit s’évertuer à poser les piliers d’un développement inclusif pour que les fruits de la croissance profitent à tous. Nous laissons donc dans leur turpitude ceux qui décident de ne voir que les trains qui n’arrivent pas à l’heure. Pour notre part, nous encourageons le gouvernement à poursuivre ses actions et l’invitons à continuer à œuvrer pour le bien-être des populations de nos villes et campagnes.

Vive le Mouvement du Peuple pour le Progrès !

Vive la section provinciale du MPP-Kadiogo !

Vive le Gouvernement Paul Kaba Thiéba !

Vive le Burkina Faso !

Démocratie – Egalité – Progrès

Fait à Ouagadougou, le 26 avril 2017

Pour la Section Provinciale du MPP/Kadiogo

Le Secrétaire Général
Tibo Jean -Paul TAPSOBA


No Comments

Leave A Comment