Tribunal militaire: le président de la chambre de contrôle limogé
Selon certaines sources d’informations, Jean-Marie Ouattara, président de la Chambre de contrôle de la Justice militaire aurait été limogé pour avoir, disent certains, remis en cause l’arrêté ministériel encadrant l’assignation en résidence surveillée de Djibrill Bassolé. Ce dernier aurait déclaré illégal l’arrêté ministériel pris par le ministre de la Défense, Jean-Claude Bouda, en octobre dernier. On lit notamment dans le compte rendu d’audience du 24 janvier 2018 de la Chambre de contrôle de l’instruction du Tribunal militaire de Ouagadougou, que « l’arrêt n°70/2017 du 11 octobre 2017 n’est pas pris sur le fondement de l’article 100 du Code de justice militaire » et qu’en « conséquence, ledit arrêt ne nécessitait pas un arrêté d’application ». Il nous est revenu que c’est Kima Florentine, présidente de Chambre à la Cour d’appel de Ouagadougou, qui occupera le poste laissé par Jean Marie Ouattara. En rappel, selon l’arrêté, Djibrill Bassolé « ne peut quitter sa résidence que sur autorisation du président de la Chambre de contrôle de l’instruction du Tribunal militaire et sous escorte de la gendarmerie » et « peut communiquer librement avec un appareil téléphonique n’ayant pas de possibilité d’accès à internet et dont les numéros d’appel doivent être communiqués à la gendarmerie ». « A l’appréciation du président de la Chambre de contrôle de l’instruction, doivent être soumis tous écrits et documents divers envoyés ou reçus » par le Général en liberté provisoire. En ce qui concerne les visites réglementées par le décret : « son épouse est autorisée à résider avec lui en permanence ; les autres membres de la famille et d’autres personnes sont autorisés de visites de 06h à 18h ; son médecin traitant et ses conseils ont un accès permanent à lui ; nul ne peut accéder à l’intérieur de la résidence avec un téléphone portable ou tout autre moyen de communication ; il ne peut être admis plus de deux personnes à la fois ».
* Ecole Wemtenga de Ouaga : la rumeur de l’enlèvement de cinq écoliers démentie !
Vendredi 26 janvier 2018, dame rumeur a fait courir l’information selon laquelle des écoliers auraient été enlevés à l’école primaire publique de Wemtenga, dans la journée du jeudi. Renseignements pris auprès de la direction de ladite école le 27 janvier 2018, il s’est avéré que ce n’était qu’une simple rumeur. Aucun élève de l’école Wemtenga n’a été enlevé, selon la direction qui a fait comprendre, toutefois, qu’elle avait aussi appris la rumeur de l’enlèvement de ses élèves dans la matinée du Vendredi.
* Pagne du 8 Mars : le ministre du Commerce rencontre les tisseuses du Faso Dan Fani aujourd’hui
Le Ministre du Commerce, de l’industrie et de l’artisanat, Stéphane Sanou, va rencontrer ce lundi 29 janvier à 11h, dans l’enceinte dudit ministère, l’Association nationale des tisseuses du Dan Fani. L’objet de la rencontre porte sur les préoccupations et sur la question du pagne tissé du 8 mars.
* Affaire de poupées gonflages au Burkina : Dr Dramane Konaté s’insurge contre « la gadgétisation de la femme »
Ceci est une publication de Dr Dramane Konaté, spécialiste culture et civilisations, sur la question des poupées gonflages et invite le gouvernement à y mettre un terme. Le texte a été publié sur Facebook/
« Nous abordons le sujet sous l’angle civilisationnel, parce que nous sommes avant tout un homme de culture. Comment imaginer de telles absurdités dans la patrie de l’Homme dit intègre ? L’intégrité ne se limite pas à l’absence de toute corruption matérielle ou financière, mais elle se rapporte aussi à la morale, à l’éthique, à la vertu et à la sagesse.
Si le Burkina Faso ne peut permettre la prostitution par racolage ;
Si le Burkina Faso ne peut admettre la pédophilie;
Si le Burkina Faso ne peut tolérer le mariage homosexuel;
Si le Burkina Faso ne peut se complaire dans la fornication bestiale;
Alors, le Burkina Faso ne devrait pas s’accommoder de la gadgétisation de la femme…
La libéralisation sauvage de tous les secteurs d’activités n’est pas synonyme de dépravation des mœurs et d’immoralité. Aimé Césaire disait à juste titre que pour bâtir une nation forte et prospère, il est inadmissible que « les hommes courent toujours la braguette ouverte » (Tragédie du roi Christophe). Aussi, le gouvernement doit-il se montrer ferme sur des sujets de ce genre, et avoir une vision claire sur des principes civilisationnels. Il y va de notre identité culturelle. En attendant, c’est la femme burkinabè célébrant bientôt sa Journée, qui se trouve humiliée parce que rivalisée par de vils gadgets destinés à satisfaire les penchants libidineux de fétichistes de tous bords. Le ministère de la Femme doit prendre ses responsabilités, en faisant mener des enquêtes pour connaître les tenants et les aboutissants de ce commerce amoral et foireux… ».
* Promotion des activités féminines : la 2e édition du FAFEL se tiendra du 23 au 25 février prochain
Du 23 au 25 février prochain se tiendra au Palais de la Jeunesse et de la culture Jean-Pierre Guingané à Ouagadougou, la 2e édition du Forum africain des femmes leaders (FAFEL). Ouvert à toutes les femmes sans distinction, ce forum offre une opportunité aux femmes de présenter leur savoir-faire. Plusieurs activités sont au menu : panels, formations et coaching, rencontres B to B, expositions des activités rémunératrices des femmes. Plus de 1000 femmes sont attendues à cette 2e édition. 15 pays d’Afrique ont déjà confirmé leur participation. Le budget de cette 2e édition du FAFEL est estimé à 37 500 000 F CFA.
* Mondiaux de Birmingham : Hugues Fabrice Zango se qualifie
Le 27 janvier dernier, le triple sauteur burkinabè, Hugues Fabrice Zango, a réalisé un saut de 17m23 au Meeting de Val de Reuil ; battant ainsi le record national et le record d’Afrique en salle de 23 centimètres et est à 13 centimètres du record en plein air. Avec ce résultat, Hugues Fabrice Zango réalise les minimas pour les championnats du monde en salle prévus du 1er au 04 mars 2018 à Birmingham en Angleterre.
* Paris : la première femme burkinabè conductrice de taxi, est décédée
Dans un communiqué, l’ambassade du Burkina Faso à Paris indique que Ramata Zongo/Yaméogo, la première femme burkinabè conductrice de taxi en France, est décédée le 26 janvier 2018. «Établie de longue date en France, Mme Zongo a été la première femme burkinabè conductrice de taxi parisien, activité qu’elle a commencée en 1979», précise le communiqué qui ajoute qu’on « retient d’elle sa générosité, sa sociabilité et surtout, sa disponibilité à aider ses compatriotes dont beaucoup ont embrassé le métier de conducteur de taxi, grâce à ses entregents».