HomeA la une54e ANNIVERSAIRE DE L’INDEPENDANCE DE LA CÔTE D’IVOIRE:Sous le signe de l’excellence des relations entre la Côte d’Ivoire et le Burkina Faso

54e ANNIVERSAIRE DE L’INDEPENDANCE DE LA CÔTE D’IVOIRE:Sous le signe de l’excellence des relations entre la Côte d’Ivoire et le Burkina Faso


La célébration du 54e anniversaire de l’indépendance de la Côte d’Ivoire au Burkina Faso, s’est déroulée le jeudi 8 août dernier. Elle a eu pour cadre, la résidence de l’ambassadeur Abdou Touré. Cette rencontre a réuni autour de l’ambassadeur Abdou Touré, de son épouse et de ses collaborateurs, des officiels burkinabè, des amis de la Côte d’Ivoire et une large frange de la communauté ivoirienne.

 

Après leur avoir souhaité la cordiale bienvenue, l’ambassadeur a demandé d’observer une minute de silence en solidarité avec les familles des disparus du crash de l’avion d’Air Algérie. Il a ensuite poursuivi son propos en disant que « comme le phénix qui renait de ses cendres, la Côte d’Ivoire a retrouvé en l’espace de deux ans, grâce à la politique initiée par le président Alassane Ouattara, la place qui était la sienne dans le concert des nations ». Pour étayer cela, il a salué les résultats probants salués par toute la communauté internationale et relatif à la croissance économique exponentielle qui pourrait atteindre les deux chiffres, l’amélioration de l’indice de sécurité qui, de 3,8 en janvier 2012, est aujourd’hui de 1,6, l’assainissement et la stabilisation du cadre macro-économique et social, les investissements croissants dans les secteurs tels que les mines, l’énergie, l’agro-industrie, les bâtiments et les travaux publics dont on peut citer la construction du pont Henri Konan Bédié et ceux de Bouaflé, de Jacqueville, les échangeurs de la Riviera et de Marcory, l’autoroute Abidjan-Lagos, les barrages de Soubré, etc. C’est fort de ces avancées, selon l’ambassadeur, que le 19 février 2014, les Etats-Unis d’Amérique ont retiré la Côte d’Ivoire de la liste rouge, levant de ce fait les restrictions de voyages de leurs ressortissants. C’est pourquoi également la BAD est revenue à son siège à Abidjan, après une décennie de délocalisation à Tunis. Abordant le volet de la coopération, l’ambassadeur a dit que son pays est redevenu normal avec l’ensemble de la communauté internationale grâce aux nombreux voyages du président Alassane Ouattara qui ont permis à la Côte d’Ivoire de retrouver sa place dans le concert des nations. Pour preuve, de nombreux chefs d’Etat et de gouvernement et autres souverains ont fait le déplacement à Abidjan, en visite officielle ou d’amitié. Abdou Touré a aussi rappelé que depuis son indépendance, la France demeure un partenaire incontournable de la Côte d’Ivoire avec qui, elle entretient d’excellentes relations. La France étant son premier investisseur avec 800 entreprises dont 160 représentants de grands groupes hexagonaux, notamment dans les secteurs bancaires, des BTP ou du transport et qui emploient plus de 110 000 personnes, contribuant ainsi fortement selon le ministre, aux recettes de l’Etat en matière d’impôts sur les bénéfices. Leurs chiffres d’affaires cumulés représentant environ 40 pour cent du Produit intérieur brut (PIB). En ce qui concerne le Burkina Faso, l’ambassadeur dira que le président Blaise Compaoré et son frère Alassane Ouattara façonnent depuis trois ans l’architecture de la coopération entre les deux pays dont l’un des symboles vivants est le Taité d’amitié et de coopération (TAC) dont la 4e conférence au sommet vient de s’achever tout récemment, posant ainsi les bases d’une véritable intégration qui pourrait servir de levier à la politique d’intégration sous-régionale au regard des priorités définies par Ouagadougou et Yamoussoukro dont le volume global des échanges se chiffre à 223 milliards de F CFA.

Les hommes passent et les pays demeurent

Se prononçant enfin sur la situation nationale au Burkina, Abdou Touré dira que malgré les relations plus que, fraternelles qui lient Blaise Compaoré et Alassane Ouattara, ce qui compte le plus, c’est d’abord et avant tout leurs deux pays, unis par la géographie et l’histoire. Car les hommes passent et les pays demeurent. Il a en outre invité la classe politique burkinabè a une catharsis collective et insisté sur l’impérieuse nécessité d’aller au pardon et à la réconciliation nationale.  « Chers frères et sœurs Burkinabè, dialoguez donc, discutez même avec véhémence, mais ayez pour principe d’aboutir à une entente sans que jamais, la violence ne s’énonce ni à travers le verbe, ni par des actes destructeurs ». A-t-il dit. L’ambassadeur a, en outre, insisté sur la nécessité pour tous de rêver d’un Burkina Faso paisible et prospère, un et indivisible, fraternel et fort, pour le bonheur et la prospérité de tous ses enfants. Suite à ce message fort apprécié par l’auditoire, il a été procédé à la cérémonie de coupure et de partage de gâteau suivi d’un banquet composé de différents plats culinaires ivoiriens. Cette cérémonie marquant la fin des festivités des 54 ans d’indépendance de la Côte d’Ivoire s’est terminée par une soirée dansante aux sonorités ivoiriennes et africaines.

Seydou TRAORE

 


No Comments

Leave A Comment