POT-POURRI
* Lutte contre le banditisme : le ministre Barry promet une prime allant de 150 000 à 250 000 F CFA pour tout auteur de dénonciation
Le ministre de l’Administration territoriale, de la décentralisation et de la sécurité, Auguste Denise Barry, a annoncé au cours d’une conférence de presse qu’il a animée hier 16 avril 2015, que des sommes d’argent seront désormais versées à toute personne qui fournirait des informations sur des personnes qualifiées ou soupçonnées d’être des « bandits ». « Des têtes seront désormais mises à prix. Une somme allant de 150 000 à 250 000 F CFA sera donnée à toute personne qui pourrait nous fournir des informations sur certaines personnes. Cette somme pourrait évoluer en fonction de la teneur de l’information », a-t-il affirmé. Cela traduit la volonté des autorités de la Transition de lutter contre le phénomène de l’insécurité qui prend de plus en plus de l’ampleur au Burkina Faso, pays des Hommes intègres.
* Relecture du Code électoral : l’association des dockers et manœuvres du Burkina s’en félicite
Ceci est une déclaration de l’Association des dockers et manœuvres du Burkina (ADMB) sur la vie sociopolitique nationale. Elle se félicite de la révision du Code électoral qui exclut tous ceux qui avaient soutenu la modification de l’article 37 de la Constitution. La déclaration porte la griffe de Morou Bouda. Lisez !
« Dans sa réunion mensuelle du 11/04/2015 l’Association des dockers et manœuvres du Burkina s’est penchée sur trois volets à savoir :
– la vie et le fonctionnement de l’association ;
– les élections couplées de 2015 ;
– et la récente adoption du Code électoral.
Parlant du 1er volet, le bureau a souligné des insuffisances et des imperfections dans la vie et le fonctionnement de l’association, dues aux difficultés financières. Raison de plus pour nous de demander aux partenaires et aux bonnes volontés de se manifester à notre égard.
Le 2e volet concerne les élections couplées de 2015 (présidentielle et législatives). Une formation sur la citoyenneté est prévue pour tous les membres de l’association qui, à leur tour, mèneront une campagne de sensibilisation dans ce sens, afin que les élections se déroulent bien, sans incidence majeure. Après la proclamation des résultats, notre souhait est que le candidat perdant ait le courage d’accepter le résultat en allant féliciter le candidat gagnant, dans un comportement de bon citoyen en lui offrant dans un fair-play un pot de fleurs.
Enfin, le 3e volet, c’est notre message de félicitations à l’endroit du président du CNT et du Président de la transition pour l’adoption du projet de loi sur le Code électoral et sa promulgation. L’ADMB saisit l’occasion aussi pour donner à la transition, l’assurance de son soutien accru tout en lui demandant d’autres nouvelles mesures pour ramener à l’ordre les inconditionnels du pouvoir déçu, pour que la transition soit réussie. L’ADMB demande que toute la lumière soit faite sur la mal gouvernance et la mauvaise gestion du bien public. Vive la transition, vive le peuple burkinabè, que Dieu bénisse le Burkina Faso !
* 8-Mars des femmes de l’UPC de Wapassi : des doléances soumises à Mme Diabré
« Je demande à tous les militants de l’Union pour le progrès et le changement (UPC) et surtout à tous les Burkinabè, de se faire enrôler, afin de pouvoir voter le candidat qu’ils choisiront pour diriger notre pays. Ce n’est ni dans le mensonge ni dans la haine que nous pourrons développer notre pays. Je suis du genre à ne pas faire de promesses, de peur d’être une fausse personne aux yeux des gens ; donc tout ce que je peux dire est que les Burkinabè votent l’UPC, car il verront le changement et les doléances faites par les femmes seront transmises à qui de droit ». C’est ce qu’a déclaré l’épouse de Zéphirin Diabré, Odile Diabré/ Ouédraogo, marraine de la cérémonie, à l’occasion de la célébration en différé du 8-Mars des femmes de l’UPC du quartier Wapassi dans l’arrondissement 7 de Ouagadougou, le 12 avril dernier. Pour elle, c’est une satisfaction de se retrouver avec les militants et militantes de l’UPC pour fêter le 8 mars. Elle a invité toutes les femmes à se faire enrôler afin de pouvoir s’exprimer dans les urnes le jour des élections, car, pour elle, c’est le seul moyen d’apporter le changement dans leur vie et dans celle de tous les Burkinabè. Les différentes associations de femmes ont défilé et ont aussi rassuré le parti de leur vote afin que la victoire soit du côté de l’UPC, le soir du 11 octobre. Par ailleurs, elles ont soulevé le manque d’eau dans les différents secteurs de l’arrondissement ainsi que le manque d’emploi et de financement de leurs activités. Pour le coordonnateur adjoint de l’arrondissement 7, Achille Ouédraogo, au-delà du caractère festif du 8-mars, c’est aussi une grosse opportunité pour rendre hommage à la femme burkinabè dont la souffrance n’est plus à démontrer, dans sa quête quotidienne d’un mieux-être.
* Affaire de rejets d’orpaillage de Fandiora : l’avocat d’Aristide Boudo donne sa version des faits
Issif Sawadogo, avocat à la Cour d’appel de Bobo et conseiller d’Aristide Boudo, a animé, le dimanche 12 avril 2015 à son cabinet, un point de presse pour donner sa version des faits, par rapport à la sortie de Salimata Maïga et sa suite sur les différends qui les opposent à la société minière d’Aristide Boudo à Fandiora. En tout et pour tout, Me Issif Sawadogo a qualifié les propos de dame Maïga d’allégations mensongères visant à salir son client.
Selon lui, les faits remontent à 2003 où un permis d’exploitation a été délivré à son client. Des femmes sont venues s’installer pour vendre, au départ, de l’eau et de la nourriture aux orpailleurs. C’est par la suite qu’elles se seraient reconverties dans la recherche de l’or à travers les rejets en 2006, puisque le nommé Aristide étant exploitant semi-mécanisé, travaillait avec des machines. De la convention, il découlait que ces dernières exploiteraient l’or pour revendre le minerai trouvé à Aristide qui a désormais le titre minier de la zone. Et c’est contre toute disposition du code minier que dame Salimata Maïga et ses camarades ont revendiqué la propriété des ces rejets, et ont décidé de les revendre à un autre exploitant. Face au refus d’Aristide Boudo, plusieurs procédures judiciaires ont été formulées, et Salimata Maïga a perdu les procès dont le dernier en 2013 au Tribunal de grande instance de Banfora.
* Dédougou : 4 boutiques cambriolées en une nuit
Quatre boutiques à savoir : l’alimentation Doubassin située côté ouest du marché central, la Maison Samsung, l’ex-magasin CORAM et une autre alimentation du secteur 5 ont été cambriolées dans la nuit du 14 au 15 avril 2015. Le ou les auteurs de ces vols ont utilisé le même mode opératoire. Ils se sont introduits dans les différents magasins par la toiture dont une partie de la tôle et du plafond ont été coupées pour servir d’accès. Selon les victimes, ce sont de petites sommes d’argent, des liqueurs, un téléphone portable et quelques marchandises qui ont été emportés. Les cambrioleurs auraient coupé les fils d’une caméra de surveillance dans une des boutiques cambriolées, avant d’opérer. Il est à noter que 2 des 4 boutiques avaient été victimes de vols similaires en novembre 2014.
* Confédération syndicale burkinabè : les jeunes à l’école de la politique
Outiller les membres du Comité jeunes et les formateurs de la CSB sur la sociale démocratie syndicale, en vue de leur permettre de contribuer à l’éveil des consciences des militants ; voilà l’objectif de la session de formation initiée par la Confédération syndicale burkinabè (CSB). Une activité qui fait partie des activités régaliennes de la CSB, selon Olivier Guy Ouédraogo, Secrétaire général de ladite structure. Pour lui, quand on ne veut pas partager l’avoir dans un pays et que l’on pense avoir la paix, on se trompe. A l’en croire, la CSB a toujours été à l’avant-garde du combat du peuple burkinabè. C’est pourquoi, a-t-il justifié, elle ne peut pas rester en retrait. Mais il a précisé que cela ne voulait pas dire que la CSB devient un parti politique, mais elle veut outiller ses leaders pour qu’ils puissent lire les différents programmes politiques en vue d’influer sur certains choix, surtout le choix de la bonne démocratie, le choix dans le social pour le Burkina. Pour Nouphé Bamogo, secrétaire confédéral à la jeunesse de la CSB, les connaissances acquises au cours de la formation seront mises à la disposition des autres militants dans les 13 régions du Burkina. Toute chose qui permettra, selon lui, de former 350 jeunes répartis sur le territoire national.
*10 ans de carrière d’Alif Naaba : deux concerts géants à Ouaga et Bobo
10 ans de carrière musicale, ça se fête, et ce n’est pas Alif Naaba, le prince aux pieds nus, qui dira le contraire. En effet, l’un des plus grands artistes musiciens burkinabè qui a fait le tour du monde en concerts, et en festivals, donne rendez-vous aux mélomanes pour souffler les 10 ans de sa brillante carrière. Cet événement est placé sous le parrainage d’A’Salfo du groupe Magic System, avec comme invité d’honneur Youssou N’Dour du Sénégal qui seront physiquement présents aux deux grands concerts que la cour du Naaba organise ce vendredi 17 avril 2015 à 20h à la Maison du Peuple de Ouagadougou et le samedi 18 avril 2015 à 20h au Théâtre de l’amitié de Bobo Dioulasso. Le comité d’organisation a animé un point de presse le lundi 13 avril 2015 au restaurant Eau Vive de Ouagadougou, pour donner les points chauds de cet anniversaire. Joyeux anniversaire !
* Culture : il faut sauver le soldat Faso ambiance
Sawadogo Noufou Jean Paul, alias Faso ambiance, promoteur d’artistes, est alité depuis septembre 2014. Victime d’une fracture à la hanche, ce défenseur de la culture de la Volta noire aujourd’hui Boucle du Mouhoun, est malheureusement réduit pour l’instant au silence. Son absence fort remarquée depuis 7 mois, se ressent lors des différentes manifestations dans la cité de Bankuy. Initiateur de la journée de la parenté à plaisanterie entre Mossé et Sana, Faso ambiance a produit une vingtaine d’artistes parmi lesquels Solo Dja Kabako, Dembélé Ouétien dit Bébé, Alphonse Bazi le paysan noir, feu Aboubacar Soaré le diamant. Il a reçu plusieurs distinctions honorifiques et remporté un kundé. Malgré son état actuel, Jean Paul Sawadogo n’entend guère baisser les bras. Des actions de solidarité de toutes natures que ce soit, pourraient aider à sauver ce soldat de la culture.
BLOC-NOTES
* Jama’at islamique Ahmadiyya organise une conférence régionale dénommée (JALSA SALANA) les 18 et 19 avril prochains, dans l’enceinte de sa mission centrale sise à Somgandé, à Ouagadougou.
* Le Programme des Nations unies pour le développement (PNUD) a organisé le jeudi 16 avril 2015 à 16h00, dans la salle de conférence de l’immeuble des Nations unies, une cérémonie de remise du Prix Equateur 2014 à l’association Zoram Naagtaaba qui a été primée, pour récompenser ses efforts dans le volet « Gestion durable des Terres ».
forever
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pas mal que les first acteurs de la transition trouvent a punir les fautifs de malgestions .hélas pendant combien de temps encore les mcd, dr financiers et autres mauvais exemple du secteur de la santé vont continuer a narguer ceux qu ils ont rendus aigres par vols tortures privations et autres abus de pouvoir.au fait j sais pas pourquoi entre temps 2 échellons de bonus furent accorder au medecins comme s ils sont les seuls agents de santé , encore que vu le taux élevé de mortalité dans leur entourage immédiat j trouve que leur cursus n est fait que de fraude et j suis a ce titre pret a témoigner parceque la nation est en danger.Eux qui ont d ailleurs trahi Dabo Boukary.
17 avril 2015