POT POURRI

* Transition au Burkina : le FRC remonté contre Alassane Dramane Ouattara

Ceci est une déclaration du Front de renforcement de la citoyenneté (FRC) sur la récente déclaration du président ivoirien, Alassane Dramane Ouattara, sur le nouveau Code électoral au Burkina qui exclut tous ceux-là qui avaient soutenu la modification de l’article 37 de la Constitution pour permettre à Blaise Compaoré de régner à vie. La déclaration porte la griffe du porte-parole du FRC, Ismaël A. Diallo. Lisez !

« A son retour à Abidjan, le 19 mai 2015 après le sommet de la CEDEAO, le président de la Côte d’Ivoire s’est autorisé à apostropher les Burkinabè pour avoir adopté une loi qui n’est pas à son goût. Cette loi sur le code électoral, adoptée par notre Conseil national de la transition et promulguée par notre chef de l’Etat, « ne sera pas acceptable » pour le président ivoirien. Elle « ne sera pas acceptable », même si elle se fonde sur nos lois et règlements, même si elle est l’expression de la volonté du peuple burkinabè ; elle « ne sera pas acceptable », même en souvenir de nos martyrs. Le président de la Côte d’Ivoire balaie tout cela en peu de mots : « l’exclusion ne sera pas acceptable ». Il s’octroie la liberté de tancer les Burkinabè et d’intimer l’ordre au Burkina Faso de revenir sur la loi sur le code électoral, de la déclarer nulle, de faire comme si les  journées d’octobre 2014, témoins de l’insurrection populaire, n’ont jamais eu lieu et nos morts, un non-événement.
Pourquoi les Burkinabè devraient-ils se soumettre au diktat du président ivoirien? Simplement pour satisfaire sa dette envers une personne : un individu contre plusieurs millions de personnes! Le président de la Côte d’Ivoire nous accuse de pratiquer la politique des vainqueurs. Eh bien! Que Laurent Gbagbo soit le bienvenu au Burkina Faso, libre et maître de son agenda. Que Blé Goudé revienne à Abidjan et retrouve la plénitude de ses activités, sans entrave aucune.
Rappelons au président ivoirien que le peuple burkinabè a vécu 27 ans durant sous la férule d’un despote ; son ami et complice. Il ne s’en est jamais aperçu parce qu’il a toujours bénéficié de l’appui multiforme du despote dont il reste l’obligé zélé.
Pour que la Côte d’Ivoire et le Burkina Faso restent des pays frères et amis, le président de la Côte d’Ivoire ferait mieux de traiter les Burkinabè avec égards et respect. Au demeurant, le Front de Résistance citoyenne du Burkina Faso (FRC) avait, avant l’insurrection, sollicité l’intervention de la Côte d’Ivoire pour prévenir l’irréparable ; nous n’avions pas été entendus.

Quant à la CEDEAO, renvoyons-la à la Charte africaine de la démocratie, des élections et de la gouvernance et au Protocole de la CEDEAO sur la démocratie et la bonne gouvernance ; qu’elle nous dise ce qu’elle a fait en son temps pour prévenir la « haute trahison » perpétrée par le régime despotique. Invitons la CEDEAO à comprendre enfin que sa raison d’être est de servir les peuples de notre communauté, pas d’être une caisse de résonance servile de quelque Chef d’Etat. »

* Attaque terroriste au Nord- Mali : trois soldats burkinabè blessés

Trois casques bleus originaires du Burkina Faso ont été blessés au cours d’une attaque terroriste dans la localité de Tombouctou au Nord-Mali, hier 28 mai 2015. En effet, leur véhicule a sauté sur une mine. Les chefs militaire et de la police de la MINUSMA qui étaient à bord dudit véhicule sont, quant à eux, sortis indemnes. L’attaque n’a pas encore été revendiquée mais elle porte la signature des groupes terroristes qui écument le Nord-Mali et dont l’objectif est de décapiter la chaîne de commandement de la MINUSMA. Rappelons que le convoi onusien, qui a été victime d’attaque à la mine, effectuait une visite de terrain.

* Route de Ouahigouya : un accident de circulation fait 6 morts

Les faits se sont produits hier  jeudi 28 mai 2015 aux environs de 5h du matin, sur la RN2 route de Ouahigouya. Un porte-char en provenance de Ouahigouya pour Ouagadougou, a fauché mortellement six femmes dont une élève de 5^e, toutes sur des vélos, qui se rendaient à la capitale pour leur commerce de foin. Selon des témoignages recueillis sur les lieux, cinq d’entre elles sont mortes sur-le-champ et la dernière victime, transportée à l’hôpital Yalgado, succombera à ses blessures. Selon nos informations, le conducteur du porte-char a pris la poudre d’escampette pour échapper peut-être à la vindicte populaire. Aux dernières nouvelles, l’on apprenait qu’il se serait rendu dans une  gendarmerie à Ouaga.

* Décès de Norbert Michel Tiendrébéogo : Jean-Baptiste Natama regrette un militant convaincu

Ceci est un message de l’ambassadeur Jean-Baptiste Natama sur la mort de Norbert Michel Tiendrébéogo. Il dit regretter un militant « convaincu, déterminé et résolu », toujours engagé pour les « justes luttes ». Le message porte la griffe de Jean-Baptiste Natama.

« Au moment où il est question, afin que justice et vérité soient rétablies, de l’exhumation de celui dont l’idéal, la praxis, l’intégrité et le sens humain ont toujours cultivé en nous les plus grandes espérances quant au bonheur de notre peuple, nous voici soudain le cœur meurtri par une profonde douleur.

Alors même que les premières lueurs du renouveau de cet idéal illuminent notre horizon démocratique, après tant et tant de foi, de combat et d’abnégation, en ce 22 mai 2015, nous a quittés cet illustre camarade dont la disparition représente une perte incommensurable pour notre Nation.

Président du Front des Forces sociales (FFS), parti également d’obédience sankariste, Norbert Michel Tiendrébéogo fut de toutes les luttes qui nous permettent aujourd’hui d’espérer le retour des valeurs qui ont, en son temps, fait la fierté de notre peuple.

Sa disparition nous confère encore plus de devoir et nous oblige à plus d’action dans la défense de la liberté, de la justice et de la démocratie, sans lesquelles aucun développement n’est possible, car nous devons désormais porter l’immense part du combat qui était jusque-là la sienne.

Conscient qu’aucun mot ne saurait être à la hauteur de la peine profonde de ses familles éplorées, tant politique que biologique, je voudrais toutefois saluer la mémoire d’un grand et digne fils de notre Nation, conquérant inlassable de la liberté, de l’intégrité et de la dignité, militant convaincu, constant, déterminé et résolu, acteur majeur de toutes les luttes justes de notre peuple et ce, tout au long de son engagement militant.

A ses familles, ainsi qu’à ses amis et proches et à la Nation tout entière, je présente mes sincères et profondes condoléances. Puisse l’engagement militant de l’illustre disparu inspirer et susciter au sein de notre peuple de nombreuses vocations pour l’avènement d’un Faso de la dignité et de la fierté recouvrées, Faso dont il a rêvé et pour lequel il a lutté, tombant les armes à la main sans jamais faiblir ni renoncer, au moment où la Nation l’appelait sur les chantiers de la refondation !

Puisse la terre libre et hospitalière du Faso, cette terre qu’il a aimée, servie et défendue sans relâche, lui être légère et bienveillante!

Adieu, combattant ! Repose en paix, militant !

Pour toi, nous avancerons et nous vaincrons. »

* APSB/ Comoé : la fête de la secrétaire célébrée en différé

Les secrétaires du Burkina, organisées au sein de l’Association professionnelle des secrétaires du Burkina (APSB), commémorent, chaque 3^e jeudi du mois d’avril, la fête de la secrétaire. Ce cadre d’échanges, de concertation et de formation a été réédité par la section provinciale de la Comoé en différé, le 23 mai 2015. Et c’est autour du traitement du courrier et de la gestion de l’information que les secrétaires venues de Banfora, de Niangoloko, de Mangodara, de Moussodougou, de Sindou et de Tiéfora, ont choisi de mener la réflexion. Pour l’animateur de la formation, Henri Hien, formateur à l’APSB, il s’agit d’un thème important car « qui parle de courrier, parle de courrier arrivée et de courrier départ ». Selon lui, quand une lettre ou un courrier arrive dans une entreprise, la secrétaire doit savoir quel est le circuit que ce courrier doit suivre jusqu’à l’obtention d’une réponse. De même, quand l’entreprise doit envoyer une lettre à l’extérieur, elle doit maîtriser  le circuit que celui-ci doit suivre. Pour ce qui est de la gestion de l’information, Henri Hien s’est voulu on ne peut plus clair. A son avis, lorsqu’un agent ou usager veut une information, la secrétaire doit aller prendre cette information et non aller la chercher. Il s’est agi au cours de la session, de montrer aux secrétaires les attitudes qu’elles doivent avoir de sorte à ce que le patron ait ce dont il a besoin et ce, dans les meilleurs délais. Toute chose qui a fait dire à Sita Chantal Sombié, secrétaire de direction à la retraite, désignée marraine de la formation, que de nos jours, la secrétaire doit constituer un tandem avec ses patrons. Tout en invitant les secrétaires à avoir de la patience, à être courtoises et à avoir la maîtrise de soi, elle a aussi demandé à tous les patrons du Burkina de constituer avec leurs secrétaires une équipe, seule voie pour réussir ensemble la mission de l’entreprise dont ils ont la charge.

Il faut noter que la formation s’est déroulée au moment où l’APSB souffle ses 20 bougies. A cette occasion, les membres de l’APSB du Houet sont venus soutenir leurs collègues de la Comoé.

* Diplomatie : 9 ambassadeurs présentent leurs lettres de créance au Président du Faso

La première à fouler le tapis rouge du palais de Kosyam se nomme Ana Maria Chongo, ambassadeur extraordinaire et plénipotentiaire de la République de Cuba auprès du Burkina Faso, avec   résidence à Ouagadougou. L’entretien avec le Président du Faso, Michel Kafando, a duré 10 minutes. Ensuite, ce fut le tour de Mohamed Ainseur, ambassadeur extraordinaire et plénipotentiaire de la République algérienne démocratique et populaire auprès du Burkina Faso avec résidence à Ouagadougou. Aux environs de 9h30, c’était au tour de José Maria Matres, ambassadeur extraordinaire et plénipotentiaire du Royaume d’Espagne auprès du Burkina Faso, de recevoir les honneurs militaires. Son excellence José Maria Matres a pour résidence Bamako. Après celui-ci, c’était au tour de l’ambassadeur extraordinaire et plénipotentiaire de l’Etat de Palestine auprès du Burkina Faso, Abdal Karim Ewaida. Jusqu’à 10h, le ballet diplomatique n’était pas fini, puisqu’on annonçait Mohamed Ould Mekhalle, ambassadeur extraordinaire et plénipotentiaire de la République islamique de Mauritanie auprès du Burkina Faso, avec résidence à Bamako. Thomas Litscher, ambassadeur extraordinaire et plénipotentiaire de la Confédération suisse est venu aussi présenter ses lettres de créance ; lui résidera à Abidjan. La 7^e personnalité à être reçue au palais de Kosyam le 22 mai dernier est Hong Son Phyo, ambassadeur extraordinaire et plénipotentiaire de la République démocratique de Corée auprès du Burkina Faso avec résidence à Dakar. Après une dizaine de minutes d’entretien avec le Président du Faso, il céda sa place à Ciprian Mihali, ambassadeur extraordinaire et plénipotentiaire de la République de Roumanie. C’est aux environs de 10h 55mn qu’a pris fin le ballet diplomatique avec Hege Hertzberg, ambassadeur extraordinaire et plénipotentiaire du Royaume de Norvège au Burkina Faso. Elle résidera à Accra au Ghana.

* FESTICO 2015 : la 2^e édition se tiendra du 29 au 31 mai

« Après le succès de la 1^re édition du FESTICO en 2014, les initiateurs ont décidé de rebeloter en organisant  la 2^e édition  qui se tiendra du 29 au 31 mai prochain à Ouagadougou. D’énormes innovations sont prévues pour cette édition dont le budget s’élève à 10 millions de F CFA ».  C’est ce qu’ont déclaré les membres du comité d’organisation. Ils ont aussi lancé un appel à toutes les bonnes volontés qui peuvent les aider, à ne pas hésiter. C’était lors de la conférence de presse animée le 23 mai dernier à Ouagadougou. Selon le président du comité d’organisation, le FESTICO vise à valoriser la culture burkinabè et le quartier Ouidi qui est le quartier par excellence de la cavalerie dans le royaume moagha. Donc la particularité majeure de cette 2^e édition, a-t-il dit,  est le cheval, une façon de faire comprendre davantage aux jeunes générations l’importance du cheval. Parmi les autres innovations, selon le président Seydou Ouédraogo, il y a la tenue des soirées culturelles tous les soirs dans le quartier Ouidi, avec des prestations d’artistes ivoiriens et burkinabè. Il a aussi relevé qu’une rue marchande sur l’aire du festival, sera organisée et une course hippique sur l’hippodrome de Hamdalaye sera aussi au rendez-vous. En organisant ce festival, nous voulons, a-t-il indiqué, faire passer un message de solidarité, de paix et de cohésion sociale entre les peuples.

* JCI Burkina : 40 ans, ça se fête

Le Sénat JCI Burkina Faso organise le 30 mai 2015, un gala à Laïco Hôtel, sous le coup de 19h. Ce gala offrira l’opportunité de célébrer le 40e anniversaire de la JCI Burkina Faso, de promouvoir le mouvement et de lever des fonds pour la construction du siège de la JCI Burkina Faso. Rappelons que la JCI Burkina Faso compte plus de 150 sénateurs qui se sont regroupés en association dénommée JCI Burkina Faso. Son objectif est de promouvoir l’amitié, la fraternité, la solidarité entre sénateurs.

* CMA de Réo : l’association Retrouvailles de Réo se mobilise pour sa réfection

Le samedi 30 mai 2015, la ville de Réo sera aux couleurs de l’association « Retrouvailles de Réo » qui  organise à Jeunesse bar, un gala de charité afin de recueillir des fonds au profit du Centre médical (CMA) de Réo. Ce gala fait suite à une activité de l’association qui avait initié une visite au CMA où les membres de « Retrouvailles de Réo » ont constaté la détérioration de certaines salles d’hospitalisation, des toilettes et de bien d’autres lieux. C’est ainsi que l’association a décidé de mener une action en faveur du CMA, en lançant une campagne de souscription, il y a environ six mois. Déjà, les cotisations des membres de « Retrouvailles de Réo » ont atteint près de 1,5 millions de F CFA et il y a des promesses de certaines bonnes volontés de l’intérieur comme de l’extérieur du Burkina. Le gala de charité de ce 30 mai s’inscrit dans le cadre de la mobilisation des fonds pour atteindre la somme de 5 millions de F CFA, pour les besoins de réfection du CMA. Un gala placé sous le patronage du Haut-commissaire de la province du Sanguié et le parrainage du préfet, président de la délégation spéciale de Réo. « Retrouvailles de Réo » a vu le jour en 2010 et rassemble les filles et fils de toutes catégories sociales originaires du Sanguié et organise chaque année une activité phare baptisée d’ailleurs « Retrouvailles de Réo ». A cette occasion, l’association fait des dons, rend visite aux malades, organise un cross populaire, un tournoi maracana, un camp de reboisement, des sessions de formations au bénéfice des jeunes.

BLOC-NOTES

* Les Ecoles internationales de la Jeunesse-Adama Touré, organisent la XXe édition de la distribution des prix aux meilleurs élèves, le 30 mai prochain à partir de 8h dans l’enceinte desdites écoles.

* La coordination nationale des instituteurs principaux du Burkina Faso organise la cérémonie d’ouverture de sa troisième assemblée générale ordinaire placée sous le haut patronage de monsieur le ministre de l’Education nationale et de l’alphabétisation, sous le coup de 9h à l’Atelier théâtre burkinabè, le 29 mai 2015.