JOURNEES DU BURKINA FASO A PARIS « Nous repartons satisfaits », dixit Lucien Marie Noël Bembamba, ministre burkinabè de l’Economie et des finances

Mieux faire connaître l’économie du Burkina Faso, ses atouts, ses potentialités et les opportunités d’affaires à des entreprises françaises. Lucien Marie Noël Bembamba, ministre burkinabè de l’Economie et des finances, s’est prêté à l’exercice, le 5 juin dernier, devant un parterre de chefs d’entreprises de France, à l’occasion de la «Journée du Burkina Faso » à Paris. Lucien Marie Noël Bembamba avait à ses côtés Gilles Thibault, ambassadeur de France au Burkina Faso, initiateur de ladite journée et Eric Tiaré, ambassadeur du Burkina Faso en France, qui aura été un artisan de la mobilisation de ces Hommes d’affaires français. Présidée par Patrick Lucas, président du Comité Afrique de Medef (Mouvement des entreprises de France) International, la rencontre aura connu la participation d’une trentaine d’entreprises françaises. C’était le 5 juin dernier au siège du Medef sis 55 avenue Bosquet-Paris 7eme. Côté burkinabè, aucune présence de chefs d’entreprises burkinabè. C’était compte tenu « du format de la Journée. Nous avions même souhaité qu’ils fussent là. Mais ce n’était pas l’objectif de la réunion. Les chefs d’entreprises de France souhaitaient s’entretenir avec le gouvernement burkinabè à travers son ministère de l’Economie et des finances », a justifié Lucien Marie Noël Bembamba dans une conférence de presse qu’il a organisée dans la soirée du 5 juin, à son hôtel. Rappelons toutefois (voir article paru dans notre édition du jeudi 5 juin 2014^, à la page 13) qu’il a conduit une délégation constituée de ses proches collaborateurs, en l’occurrence Paul P. Nikiéma, Directeur général des Impôts ; K. Sylvestre Sam, Directeur général des Douanes ; Hippolyte Dah, Directeur général de la Promotion de l’entreprise ; Inoussa Ouiminga, Directeur général de l’Economie et de la planification ; Adelaïde Marie Eudoxie Naré /Diamougou, conseiller technique du ministre, etc. Le ministre burkinabè de l’Economie et des finances a eu un huis clos avec ces chefs d’entreprises – les affaires n’aiment pas le bruit, à ce qu’on dit. Un huis clos suivi d’échanges individuels avec ces investisseurs français.

Le sentiment général qui se dégage de la Journée, des côtés burkinabè et français, c’est la satisfaction. «Nous repartons satisfaits parce que nous avons eu la forte impression que le message est passé. Nous avons atteint notre objectif. Nous sommes également satisfaits parce que de bonnes perspectives se dégagent », a dit le ministre burkinabè à l’entame de sa conférence de presse.   Impressions similaires de M. Patrick Lucas, président du Comité Afrique de Medef International, pour qui « ça été une réunion que je qualifierais de très fructueuse dans la mesure où elle nous a permis d’identifier bien des domaines que nous connaissions plus ou moins ». La suite dans nos prochaines éditions.