LUTTE CONTRE LE VIRUS EBOLA:Le Burkina à la recherche de plus de 10 milliards de F CFA
Le Comité national de gestion des épidémies s’est réuni, le 19 août 2014, dans la salle de réunion du Programme d’appui au développement sanitaire (PADS), sous la présidence du ministre de la Santé, Léné Sebgo. Elargie aux Partenaires techniques et financiers (PTF), la rencontre visait à informer les uns et les autres sur les actions entreprises par le Burkina Faso dans le cadre de la lutte contre la maladie à virus Ebola, et à recueillir les suggestions afin d’améliorer le plan de riposte au mal.
Le plan de préparation et de riposte à une éventuelle épidémie de maladie à virus Ebola au Burkina Faso, les actions entreprises dans ce sens et les perspectives à envisager, ce sont les thèmes qui ont été présentés lors de la réunion du comité national de gestion des épidémies, élargie aux partenaires techniques et financiers (PTF) du département de la Santé, tenue le 19 août dernier à Ouagadougou. Selon le ministre de la Santé, Léné Sebgo, il s’agissait non seulement d’une réunion de routine pour informer les membres du comité de ce qui est fait, mais également pour entendre leurs suggestions. « Nous avons tenu à élargir la réunion à nos partenaires techniques et financiers, les ambassades, les organisations non gouvernementales, afin de les tenir informés de ce que le Burkina est en train d’entreprendre comme mesures préventives de lutte contre la maladie à virus Ebola », a-t-il ajouté. Après la présentation des différents exposés par la Direction générale de la Santé, les PTF présents, notamment l’Union européenne, l’OMS et l’UNICEF, ont fait des recommandations. Ce sont, entre autres, le renforcement des actions de communication sur la fièvre hémorragique Ebola, le renforcement des capacités du personnel de santé et le renforcement de la collaboration entre les acteurs des postes frontaliers.
Il est à noter que le ministère de la Santé dispose de 1,2 milliard de F CFA pour le plan de préparation et de riposte à une éventuelle épidémie de maladie à virus Ebola, sur un coût estimé à plus de 12 milliards de F CFA. Un manque important à gagner que le gouvernement compte combler avec l’appui de ses partenaires techniques et financiers. « L’Union européenne est en train d’apporter, dans des pays qui sont déjà ciblés, des moyens financiers pour prévenir ou enrayer l’épidémie. En ce qui concerne les PTF, il est clair que dans ce genre de situation, c’est la communauté internationale qui est partie prenante », a confié Alain Holleville, ambassadeur de l’Union européenne et chef de file des PTF. Et de préciser que le but de la réunion était de les informer et de recueillir leurs suggestions. « Il y aura des réunions régulières parce que les deux mots clés de cette lutte sont la coordination et la communication », a-t-il ajouté. Et de réitérer la disponibilité des partenaires techniques et financiers à accompagner le gouvernement burkinabè, en fonction des attentes qu’il va exprimer.
Pour sa part, l’OMS, représentée par Dr Jean- Baptiste Roungou, s’est dit satisfaite de la rencontre. « Il était important que le gouvernement ait un plan de riposte et ce plan vient d’être partagé avec les partenaires. Il était important que le gouvernement coordonne avec tous les partenaires, qu’il communique sur les préparatifs, ce qui vient également d’être fait. En ce qui nous concerne, les directives éditées par l’OMS sont très bien suivies et le gouvernement n’a pas attendu qu’il y ait un cas pour entreprendre des actions. Et nous en sommes satisfaits », a-t-il dit.
Selon le ministre de la Santé, Léné Sebgo, le constat qui se dégage de la réunion du comité national de gestion des épidémies est la satisfaction des PTF quant à la manière dont le gouvernement burkinabè conduit les activités de prévention contre la maladie à virus Ebola. Les recommandations faites par ces derniers, a-t-il rassuré, seront prises en compte afin d’améliorer le plan initié par son département.
Par ailleurs, a poursuivi Léné Sebgo, des missions sur toute l’étendue du territoire sont prévues dans les prochains jours, pour avoir des rencontres avec les personnels de santé afin qu’ils soient avisés, informés et aient les meilleurs comportements qui soient, face à d’éventuels cas suspects de maladie à fièvre Ebola. Aussi, une ligne verte a été mise à disposition de la population pour, d’une part, s’informer sur la maladie à virus Ebola et, d’autre part, alerter les autorités sanitaires si elle estime certains cas de maladie suspects : le 80 00 11 20.
Thierry Sami SOU
Mafoi
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Ces délinquants sont prêts à tout.Prenez les 40 milliards pour fichu et inutile référendum et le tour est joué.En plus vous dites qu’il n’y a pas ébola au Faso,alors pourquoi cherchez vous tous ces milliards?Hahahahahahahaha encore une duperie pour prendre l’argent chez ces partenaires naifs ou complices c’est selon,pour ensuite aller corrompre ces villageois pour votre référendum.Si ébola pouvait venir décimer tous ces vautours suceurs de sang du peuple burkinabè,j’aurai dit vive Ebola.tchurrrrrrrrrrrrr
20 août 2014matyp & K'Emp
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Et dire que certains ont gaspillé le peu qu’il restait d’argent dans les tournées qu’ils ont organisé dans nos campagnes pour le référendum. On n’est vraiment pas sorti de l’auberge.
20 août 2014Snowden
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Le Monsieur à gauche de l’image avec un large sourire doit certainement être quelqu’un qui garde la clef du coffre. Il a fini de tout repartir la cagnotte si d’aventure, elle arrivait.
20 août 2014Vous n’aurez rien comme fric. Tchrrrrrrrr