APRES LE MATCH ETALONS/ LIONS DU SENEGAL : Quelques enseignements à tirer
Les Etalons ont livré une prestation héroïque face aux Lions de la Teranga à l’occasion du match retour comptant pour les éliminatoires de la coupe du monde Russie 2018. Un match plein au cours duquel le public qui a répondu massivement à l’appel de l’Union nationale des supporters des Etalons (UNSE) a soufflé le chaud et le froid. La bande à Aliou Cissé qui était venue au stade du 4-Août avec la ferme volonté de laver l’affront du match aller, a été encore contrainte au nul par une équipe burkinabè bien en place. En dépit d’un potentiel que nul ne lui conteste, l’équipe du Sénégal est encore trop inconstante comme l’avait d’ailleurs déjà démontré sa défaite en Afrique du Sud (1-2) et le nul ramené du Burkina Faso (2-2). Avant les échéances cruciales du mois d’octobre prochain face au Cap vert, une remise en question ne sera pas de trop pour cette sélection sénégalaise en manque de repère. Histoire de s’éviter une grosse déconvenue à l’issue incertaine. Quant aux Etalons du Burkina Faso, ce nul concédé face au Sénégal devra leur rappeler que la qualification pour un tournoi majeur comme la coupe du monde ne sera sûrement pas un long fleuve tranquille. Ce match Etalons/Lions du Sénégal a été aussi l’occasion pour la presse sportive burkinabè de crier son ras-le-bol face au mauvais traitement dont elle fait l’objet lorsque les Etalons jouent à domicile. Cela a encore été malheureusement le cas le mardi 5 septembre dernier, après le match contre les Lions du Sénégal. Les journalistes qui s’apprêtaient à prendre part à la conférence de presse se sont vus stopper net par les forces de l’ordre au motif qu’elles n’avaient pas reçu l’ordre de leur permettre l’accès à la salle. Pendant ce temps, les supporters, eux, avec une facilité déconcertante n’avaient aucune peine à franchir le cordon de sécurité pour s’adonner à des séances de « selfies » avec les joueurs. Une attitude qui relance le débat sur la nécessité d’assainir la Fédération burkinabè de football (FBF) en se débarrassant de tous ceux qui rôdent autour du football juste pour leurs intérêts personnels. Car la cacophonie et l’improvisation qui entourent le football burkinabè font déborder le vase. Et, en dehors des journalistes, nombreux sont les observateurs et autres acteurs de la discipline qui, fatigués de la mauvaise organisation et gestion des affaires, poussent ce cri de détresse.
Très sportivement
Seydou TRAORE
Made
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Le 19 novembre 2013. Burkina-Algérie, éliminatoire mondial 2014. L’arbitre invalide le but indiscutable de Charles Kaboré. En plus, le défenseur algérien Madjid qui avait écopé de deux cartons jaune au cours des rencontres précédentes a eu à disputer ce match, injustement, frauduleusement, sans que la FIFA ne déclare le match forfait en faveur du Burkina comme le statue son règlement dans ce genre de litige. ( Par ailleurs c’est ce défenseur en question qui a inscrit le but du 1-0 face au Burkina ).
A la CAN 2013 en Afrique du sud, demi-finale scandaleux Burkina-Ghana, l’arbitre offre un penalty imaginaire aux blacks stars et en plus de cette bourde, brandit un carton rouge factice à Pitroipa pour ne pas avoir à accorder notre penalty indiscutable ! Sur toute la rencontre, tant d’injustices subies par les étalons ! Nous aurions pu perdre sans notre mental de fer, et le match n’aurait pas été remis. Puis un but claire de Nacoulma, et refusé!
8 septembre 2017