HomeA la uneCONSEIL SUPERIEUR DE LA COMMUNICATION:Béatrice Damiba passe le témoin à Nathalie Somé

CONSEIL SUPERIEUR DE LA COMMUNICATION:Béatrice Damiba passe le témoin à Nathalie Somé


Ini Nathalie Edwige Somé a été installée dans ses fonctions de présidente du Conseil supérieur de la communication (CSC) par le Premier ministre, Luc Adolphe Tiao, le 12 septembre 2014 à Ouagadougou, au cours d’une cérémonie de passation de service. Elle a remplacé à ce poste, Béatrice Damiba, admise à la retraite. C’était en présence d’autorités politiques, de parents, amis et professionnels des médias burkinabè.

Elue par ses pairs, comme le veut la nouvelle loi organique, le 1er septembre dernier, Nathalie Ini Edwige Somé / Hien a été installée dans ses fonctions de nouvelle patronne de l’organe suprême de régulation des médias au Burkina Faso par le Premier ministre, Beyon Luc Adolphe Tiao, le 12 septembre dernier. Allocutions et signature de procès-verbal ont ponctué la cérémonie de passation de service. Avant de passer le témoin à son successeur, «Tantie Béa», comme l’appellent affectueusement les hommes de médias, a d’abord félicité la présidente entrante pour son élection. Elle n’a pas manqué de rappeler les acquis que son équipe a pu engranger au cours des 6 années passées au CSC, soit de 2008 à 2014. Il s’agit, entre autres, de l’avènement de la carte de presse en 2009, de la création du prix spécial CSC au FESPACO, de la promotion de la presse en langue nationale. Faisant désormais partie des doyens du domaine de la communication au Burkina Faso, elle   n’a pas manqué de souligner les défis que ses successeurs doivent relever. Au titre de ces défis s’inscrivent la dépénalisation des délits de presse, l’application de la Convention collective par tous les organes de presse privée du Burkina Faso et l’avènement de la Télévision numérique de terre (TNT). Pour sa part, Nathalie Somé a d’abord remercié les autorités pour le choix porté sur sa modeste personne. Journaliste de formation, elle a félicité ses prédécesseurs pour les multiples efforts consentis pour l’essor du domaine de la communication. Consciente des défis qui se présentent à elle, Mme Somé a rassuré les hommes de médias de sa disponibilité à œuvrer dans une synergie d’action pour la promotion d’une presse plus indépendante et professionnelle au Burkina Faso. «Nous allons travailler à consolider les acquis et chercher à nous inscrire dans la dynamique de l’innovation», a-t-elle soutenu. Après leurs allocutions respectives, Béatrice Damiba et Nathalie Somé ont procédé à la signature du procès-verbal de passation de service. La cérémonie s’est achevée en apothéose avec l’allocution du Premier ministre, Luc Adolphe Tiao, qui a félicité la présidente sortante, Béatrice Damiba et son équipe pour le travail abattu, avant de souhaiter à sa collaboratrice d’antan une paisible retraite. A la présidente entrante, il l’a exhortée à suivre les pas de ses prédécesseurs, en vue de faire respecter l’éthique et la déontologie du métier de la communication par les professionnels de médias.

Mamouda TANKOANO et Romial TOE (stagiaire)


Comments
  • Je ne suis pas journaliste mais je crains fort que Nathalie SOME ne fasse du CSC un instrument au service du pouvoir actuel. En effet, Nathalie SOME pendant qu’elle était chargée de communication à l’université polytechnique de Bobo aux côtés du Professeur Akry COULIBALY avait posé un acte que je ne peux jamais oublier. En mars 2004, l’UPB traversait une crise née à la suite de coupures de bourse des étudiants CICI de l’ESI. La situation était difficile au point que Laya Sawadogo MESSRS à l’époque était descendu sur le terrain. Il avait initiée une rencontre improvisée avec les acteurs de l’éducation des Hauts-Bassins. Au cous de cette rencontre, le ministre intima l’ordre à l’ANEB de ramener les étudiants en classe avant que toute discussion ne soit envisagée. Cela avait indigné les étudiants qui avaient boycotté la rencontre et continué leur mouvement. C’est là que Nathalie SOME avait rédigé un communiqué de presse dans lequel, elle ne s’était pas montré du tout professionnelle. Non seulement, elle avait déformé les faits mais aussi elle avait pris position pour charger les étudiants. Si COULIBALY Akry, simple recteur l’avait faire écrire du n’importe quoi, que fera-t-elle quand ce sera le Président du Faso? C’est d’ailleurs lui le Président qui l’a proposé à ce poste.

    15 septembre 2014

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