ECHAUFFOUREES ENTRE ELEVES ET FORCES DE L’ORDRE A KOUDOUGOU : A qui la faute ?
Les élèves, dans un mouvement de soutien à la grève des enseignants, ont marché sur le gouvernorat de la région du Centre-Ouest, à Koudougou, le 16 janvier 2017. Cela a entraîné des débordements, obligeant les Forces de l’ordre à intervenir. Hier, encore, au moment où nous tracions ses lignes, c’était une course –poursuite entre forces de l’ordre et élèves.
Depuis la journée du 16 janvier dernier, la grève des enseignants a pris une autre tournure dans la cité du Cavalier rouge. En effet, les élèves, dans leur engagement et détermination pour soutenir leurs enseignants, observent un mot d’ordre de grève dans cette partie du pays au moment même où la Coordination nationale des syndicats de l’Education est en pourparlers avec le chef du gouvernement. Conséquence, cette marche sur le gouvernorat a entraîné des débordements. Madame le Gouverneur explique: « Quand ils sont arrivés, je suis descendue avec mon staff pour les écouter. Ils ont pris le temps de scander des slogans ; je me suis rendu compte qu’ils avaient mis le drapeau en berne et ils ont frayé un chemin parmi tout ce monde, tout en m’invitant à me rendre sous le drapeau afin de le remonter avec eux. Je leur ai dit que je resterai sur la terrasse pour assister à la montée des couleurs avec eux. Ils se sont opposés à cela. J’ai donc décidé de concert avec la sécurité de me retirer le temps qu’ils soient favorables que je vienne écouter leur message. Juste après mon départ la situation s’est dégradée». Avec ce débordement créant des dégâts, les Forces de l’ordre qui, depuis le début de la manifestation, ne se sont jamais interposées, ont dû intervenir. Et c’était le sauve qui peut. Du côté des élèves, on dénombre trois blessés. Selon les responsables des élèves, ils ne se reconnaissent pas dans cette situation dégénérée car, confient-ils, avant l’arrivée de la sécurité, ils avaient calmé leurs camarades. Comme il fallait s’y attendre, hier 17 janvier, les élèves se sont donné rendez-vous à la Place de la Nation. De là, mobilisés, ils ont décidé de marcher, une fois de plus sur le gouvernorat, mais ils se sont heurtés à un cordon de sécurité. Jetant les premiers les coups de pierre, les forces de l’ordre vont riposter par le jet de gaz lacrymogènes. Comme la veille, élèves et forces de sécurité se pourchasseront dans la ville. Au moment où nous tracions ses lignes, les élèves repoussés, avaient barré la route au niveau de la Place de la Nation, mais la situation était sous contrôle. Cette situation, qui n’est pas du goût de certains acteurs de la lutte, vient une fois de plus, témoigner les maux de l’éducation burkinabè et interpelle chacun quant à son rôle dans la résolution de la crise.
Modeste BATIONO
(Correspondant)
Bala
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Chers enseigants quand vous aurez fini de de reclamer vos indemnités une fois de retour en classe il fa valloir aussi voir la manière dont vous eduquer les enfants. de la manière dont les greves de soutien qui se font par ci et par là n’est pas a votre honneur. Mettre un drapeau en berne ou bloquer un convoi militaire, c’st simplement abérant. et dans ce cas on ne peut pas dire que vous n’etes pas responsables d’une manière ou d’une autre de cette situation.
18 janvier 2018Anonyme
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c’est leur droit de grèvé. Soutenir les ensignants c’est même leur devoir. Si les eleves se sont comporté ainsi, et on ne le dira pas assez c’est par mla faute des gouvernants. Ce n’est ni plus ni moins que la reponse du berger à la bergère. Pour paraphraser l’humouriste ivoirien zongo je dirai comportement de mouton, réaction de berger.
18 janvier 2018Amis des enseignants
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Ces enfants la ne suivent même pas l’actualité. ils passent leur temps a surfer sur les réseaux sociaux et à rires de tout et de rien sur toutes les vidéos qui s’y trouve. Sinon, tout le monde sait que le gouvernement et les enseignants sont sur le point de trouver un acord. alors pourquoi recouri à la vilonce mainteantn. avec cette situation, je commence a croire que cette histoire de greve des enfants est politisée.
18 janvier 2018Anonyme
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Tant que la victoire n’est pas sous controle les lancée des flèches ne peuvent cessé parce que la situation pourrait se renverser en faveur de l’ennemi.il faut aller jusqu’a lextermination totale.l’école xè l point sensible de toute nation!
18 janvier 2018Dieudonné
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Mais Je Pense Qu’a Cela N’oublier Pa Aussi De Regarde Les Temps Restant. Et Prennons Les Consequences Qui Serrons Subire Aux Eleves.Croiyez Vous Que Ça Peus Aller? Pour Une De Premiere Qui ne Fini Pas Leurs Programme.Comment Il Pourrons Se Debourier En Terminalle?
18 janvier 2018