NEW YORK:Zéphirin Diabré à bâtons rompus avec la diaspora burkinabè
Le Chef de file de l’opposition, en séjour aux Etats-Unis, est allé à la rencontre de ses compatriotes avec qui il a parlé de la situation nationale, de l’historique de son parti qui a permis une recomposition du paysage politique burkinabè. Lisez !
Le samedi 20 septembre 2014, le président de l’Union pour le progrès et le changement (UPC), par ailleurs Chef de file de l’Opposition politique burkinabè, M. Zéphirin Diabré, a rencontré les Burkinabè vivant à New York.
Les militants et sympathisants de l’UPC, ainsi que des représentants d’autres partis d’opposition et ceux d’organisations de la société civile ont répondu nombreux à l’appel. Ainsi, l’on a noté la présence des représentants de la CENI, du MPP, du Balai Citoyen et de quelques observateurs étrangers.
C’est à cet auditoire que le président Zéphirin Diabré a parlé de la nécessité du changement et de l’alternance au Burkina, dans un style courtois et simple. Dans son développement, les points ci-dessous ont été abordés :
-Un bref aperçu de l’historique de l’UPC, son organisation et les objectifs qu’elle poursuit ;
-La contribution de l’UPC à la reconfiguration de l’Opposition politique burkinabè ;
-Les grandes lignes du projet de société de l’UPC ;
-La lutte que le CFOP mène contre la mise en place du sénat, le référendum et la révision de l’article 37 de la Constitution.
Entre autres, les questions posées par les participants étaient relatives à la justice, la prise en compte des préoccupations de la diaspora, la gestion du pouvoir par les cadres supérieurs des organismes internationaux, l’appréciation de la position de l’ADF-RDA sur l’échiquier politique. Sur tous ces points, des réponses satisfaisantes ont été fournies par le président Diabré.
La rencontre s’est terminée sous une forte acclamation, et le Président Diabré a promis de revenir bientôt à New York, pour une plus grande rencontre avec les Burkinabè vivant dans cet Etat.
New York, le 22 Septembre 2014
Le Secrétariat à l’Information et à la Communication de l’UPC/New York
Aly
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Il y a de cela quelques semaines, je donnais les conseils ci-après au Président Compaoré :
“Au lieu de dépenser tant d’énergie et d’argent pour un référendum qui n’aura pas lieu, ou pour un dauphin qui n’en sera pas, il est préférable de vous engager sérieusement sur la voie de la réconciliation nationale, seule à même de vous garantir une retraite paisible.
Recevez l’opposition, recevez le CDP et son FR, recevez les chefs coutumiers et religieux de tout le pays, recevez les jeunes, recevez les femmes, recevez les syndicats, recevez les organisations de la société civile, recevez les opérateurs économiques, recevez les présidents des institutions de la République, et recevez enfin le Président de l’Assemblée Nationale.
Donnez-leur le message suivant, sans honte, dans la dignité, honnêtement :
« Depuis plus d’une année, notre pays est en ébullition. La tension monte chaque jour d’un cran. Les raisons, vous les connaissez tous. Je n’ai pas besoin de revenir là-dessus.
Aujourd’hui, après avoir constaté cette monté vertigineuse de tension qui menace sérieusement la paix et la cohésion sociale au Burkina, au regard de ce qui se passe autour de nous, je suis convaincu plus que jamais, que la seule voie pour préserver notre pays, c’est le respect de Notre Constitution en ses dispositions actuelles. Aussi, je vous engage tous, en ma qualité de Président de tous les Burkinabè, à dire partout où vous serez, que le Burkina Faso nous est tous cher, e qu’il ne brulera pas par ma faute. En 2015, je remettrai les clefs du Palais Présidentiel de Kosyam à un nouveau Président démocratiquement élu. Je vous donne ma garantie que l’élection du nouveau Président sera transparente et sans interférence aucune ».
En effet, le peuple du Faso veut la paix, les Burkinabè veulent vivre en paix. Nous aussi, nous avons le droit d’être fiers de voir un ancien président de notre pays parcourir le monde pour apaiser les zones de tension et défendre les couleurs du Faso, comme le fait aujourd’hui, Alpha”.
25 septembre 2014Je reste convaincu que la seule issue qui vaille est le respect de l’esprit et de la lettre de la Constitution par Blaise.
J’ajoute à ces conseils, les points suivants :
M. le Président :
– Démissionnez le Gouvernement actuel;
– Nommez un Gouvernement constitué essentiellement de technocrates et de la société civile;
– Nommez 1 Premier Ministre Neutre et Technocrate ;
– Nommez dans ce nouveau gouvernement 1 Ministre de l’Intérieur Neutre, qui n’aura aucune interférence dans la gestion de l’élection présidentielle de 2015;
– Nommez 1 Ministre porte-parole du gouvernement plus humble, plus cultivé, non va-t-en guerre, pacifiste, qui saura porter le message de paix dont les Burkinabè ont aujourd’hui besoins;
– Libérez les journalistes de la presse d’Etat de la Censure et des pressions;
Ce faisant, nombreux sont les Burkinabè qui se battront afin que vous puissiez sortir par la GRANDE PORTE EN 2015, et vivre en paix au Burkina. En effet, ces décisions, s’il vous arrivait de pouvoir vous élever au-dessus de la mêlée pour les prendre, constitueraient le témoignage le plus convaincant de votre engagement pour la Paix et la Cohésion sociale au Burkina.