POT-POURRI
Attaque à Nassougou (Est) : un forestier tué, un véhicule incendié
Des individus armés non identifiés ont attaqué hier, jeudi matin aux environs de 4h, le poste des Eaux et forêts de Nassougou situé à une soixantaine de kilomètres de Tanwalbougou (45 kilomètres de Fada N’Gourma dans la région de l’Est). L’information a été rapportée par Radio Oméga. « Aucun bilan ni réaction officiels pour l’instant mais selon nos sources, un forestier a perdu la vie dans les échanges de tirs et un véhicule a été incendié par les assaillants qui ont également emporté des armes dans leur fuite en direction de Naqartougou », précise Omega Fm. C’est la deuxième attaque en moins d’une semaine, du poste des Eaux et forêts de Nassougou, qui, vendredi dernier, avait également essuyé des tirs d’individus non identifiés.
Kamboinsin : deux enfants meurent dans un véhicule lors d’un mariage
Les faits se sont passés il y a de cela quelques semaines, à Kamboinsin, à Ouagadougou. Des enfants (une fille et garçon) âgés d’environ 7 ans ont perdu la vie dans un véhicule au cours d’un mariage. Que s’est-il passé exactement ? Nous n’avons pas encore tous les contours de cette affaire, mais il nous est revenu que les deux enfants ont été retrouvés inertes dans le véhicule dont les portières n’avaient pas été condamnées. Ce véhicule appartenait à une dame venue assister à un mariage dans le quartier suscité. Certains expliquent que les enfants se seraient introduits, par curiosité, dans le véhicule et qu’ils auraient essayé d’en sortir, mais ils n’auraient pas pu ouvrir les portières. Et pour cause, le véhicule avait été recouvert d’une bâche par un parker après que la femme a garé sa voiture qui avait fort malheureusement les vitres fumées. Ils seraient donc morts par asphyxie. La femme, propriétaire du véhicule, consternée par ce drame, a été sérieusement affectée.
Election du président du Conseil national du patronat burkinabè : des tractations en coulisses pour trouver un consensus
Selon nos sources, c’est en juin prochain que doit avoir lieu l’élection du président du Conseil national du patronat burkinabè. Pour le moment, il nous revient que le match va se jouer entre deux candidats de poids. Il s’agit de Appolinaire Compaoré, PDG de Planor Afrique, et de Justin Ouédraogo, PCA de SEMAFO. Comment départager ces deux candidats qui ont, chacun, un réseau important ? Pour le moment, certains se posent la question mais selon nos informations, il y a des tractations en cours, de sorte à ce que la désignation du patron des patrons burkinabè soit opérée de manière consensuelle. Y parviendra-t-on ? Wait and see.
Sécurité : la Police burkinabè dans le top 10 des meilleures polices africaines
Hier, 15 mars, c’était la journée internationale de lutte contre les violences policières. A cette occasion, Africanews a publié le top 10 des meilleures polices et les 10 polices africaines supposées être les plus mauvaises. Ce classement est fait par International Police Search Science Association (IPSA) et l’Institut pour l’économie et la paix (IEP) qui travaillent chaque année à monitorer les actions des polices à travers le monde. Le Botswana occupe la première marche du podium à l’échelle continentale, soit la 47e place sur 127 pays dans le monde. Il est suivi (par ordre de «mérite»), du Rwanda, de l’Algérie, du Sénégal, de la Tunisie, de l’Égypte, du Burkina Faso, du Ghana, de l’Afrique du Sud et du Mali. « Tout porte à croire que dans ces pays, les policiers s’efforcent de n’exécuter que des ordres légaux et légitimes, de manière à jouir d’une certaine estime de la part des populations qui deviennent de facto des partenaires sûrs dans la consolidation de la sécurité intérieure », commente notre confrère. Dans l’autre sens, le top 10 des polices les moins performantes est constitué de : Madagascar (111e), la Zambie (112e), l’Ethiopie (115e), la Sierra Leone (117e), le Cameroun (120e), le Mozambique (122e), l’Ouganda (124e), le Kenya (125e) et la République démocratique du Congo (126e). En rappel, le classement est fait sur la base d’éléments essentiels comme la qualité et la quantité des ressources surtout humaines, l’utilisation optimale de ces ressources, la perception des services de police par les populations ou le domaine de légitimité et l’impact de la police sur la sécurité interne d’un pays.
PITJ : Soumane Touré a 70 ans
Le 17 mars prochain, le Secrétaire général du Parti pour l’indépendance, le travail et la justice (PITJ), Soumane Touré, aura 70 hivernages. Un jubilé de platine, ça se fête avec joie et faste. C’est pourquoi à l’occasion, Soumane Touré organise une réception ce jour-là à son domicile sis à Wemtenga, à Ouagadougou, sous le coup de 20h. Mais avant, une veillée de prière suivie d’une lecture du Saint Coran a été organisée, hier, 15 mars 2018, au domicile de l’intéressé. Joyeux anniversaire au septuagénaire Soumane Touré !
Le Faso Autrement désormais membre du Réseau libéral africain
C’est le président du parti lui-même, Dr Ablassé Ouédraogo, qui publie l’information : le Faso Autrement désormais membre du Réseau libéral africain : « Au cours de sa 14 ème Assemblée Générale tenue à Accra au Ghana du 2 au 5 mars 2018, le Réseau Libéral Africain a admis en son sein le Parti Le Faso Autrement en qualité de membre observateur. Cette admission consacre la reconnaissance du leadership politique qu’incarne le parti Le Faso Autrement sur l’échiquier national. En outre, elle constitue un formidable encouragement au parti à poursuivre ses efforts pour l’implantation d’une véritable démocratie libérale au Burkina Faso. Le Réseau Libéral Africain est la principale organisation africaine des partis prônant une démocratie intégrale et une économie de marché permettant ainsi le meilleur développement des individus et des peuples. Au Burkina Faso, Le Faso Autrement est la troisième formation politique à être admise dans le réseau après l’ADF RDA et l’UPC. Le président du parti, Dr Ablassé OUEDRAOGO, saisit cette occasion pour réitérer aux présidents Gilbert Noel OUEDRAOGO et Zéphirin DIABRE ses sincères remerciements pour leur accompagnement. Il lance un appel à tous les militants, sympathisants, adhérents et amis du parti à rester mobilisés et les invite individuellement et collectivement à faire en sorte que dans leur cadre de vie, la réalisation de la réconciliation nationale devienne une évidence ».
IAMGOLD : le président du Faso ouvre une centrale solaire aujourd’hui
Le ministère de l’Energie procédera aujourd’hui même à l’inauguration de la Centrale de la société minière IAMGOLD Essakane SA d’une puissance de 15 Méga Watt. C’est le président du Faso, Roch Marc Christian Kaboré, qui sera le patron de la cérémonie qui se tiendra sur le site d’Essakane dans la région du Sahel.
La 2e édition de la compétition de football inter- établissements de la ville de Ouagadougou : ce sera du 24 mars au 21 avril 2018
La 2e édition de la compétition de football inter- établissements de la ville de Ouagadougou se déroulera du 24 mars au 21 avril 2018. D’ores et déjà, le comité d’organisation met les petits plats dans les grands pour faire de cette édition un succès, a confié son président, Abdoul Razack Paré. La cérémonie d’ouverture se tiendra au stade municipal Dr Issoufou Joseph Conombo (ex-stade municipal), le 24 mars à partir de 15h30. Quant à la première rencontre, elle opposera le Lycée Bambata au lycée Wend Managda de Ouaga 2000. Pour cette édition, 8 équipes ont été enregistrées. Seuls les joueurs de moins de 17 ans ayant leurs cartes scolaires en cours de validité signées et cachetées par le proviseur ou le directeur des études, peuvent prendre part effectivement à ce rendez-vous du sport scolaire.
Koudougou : les Lions clubs au secours d’orphelins et d’enfants abandonnés
Les Clubs de la ville de Koudougou procéderont, le 17 mars prochain, à une remise de dons aux centres ANADJI et J.B. Oasis. Les cinq cents enfants que prennent en charge ces deux centres, ont besoin d’appui sur les plans alimentaire et sanitaire. Les Lions Clubs de la Cité du Cavalier rouge ont décidé de mutualiser leurs moyens pour venir en aide aux enfants de ces deux centres. En rappel, depuis quinze ans, le centre ANADJI accueille les bébés abandonnés dès leur naissance. Le centre J.B. Oasis est l’initiative d’un couple qui s’est engagé à soutenir les orphelins et les enfants abandonnés.
Cascades de Karfiguela à Banfora : deux jeunes bobolais trouvent la mort par noyade
Le site des cascades de Karfiguela, situé à une dizaine de kilomètres de Banfora, est également un lieu d’attraction pour ceux qui veulent passer du bon temps, tant le micro climat qui y règne et l’eau qui coule à flots sont irrésistibles. Deux jeunes garçons, arrivés de Bobo-Dioulasso pour profiter de ce beau temps, ont malheureusement trouvé la mort par noyade, hier, 15 mars 2018. Après avoir constaté leur absence et doutant fort qu’ils peuvent être restés dans l’eau, les autres campeurs ont vite fait d’appeler les soldats du feu de la 5e compagnie de la brigade nationale des sapeurs-pompiers de Banfora. Ce sont ces hommes qui, arrivés prestement, parviendront à repêcher les deux corps autour de 15h 30. Cette double noyade passe pour être le premier cas depuis le début de l’année 2018. Vivement que les autorités en charge du tourisme trouvent les moyens pour limiter les noyades sur ce site qui est le plus visité de la région mais qui, malheureusement, est celui qui endeuille le plus des familles. En prenant langue avec les dépositaires des traditions du site et les sapeurs-pompiers, on pourrait peut-être trouver la parade pour empêcher que les nageurs s’aventurent au niveau de la zone dangereuse communément appelée « la piscine ».
Coopération Burkina Faso – Fonds monétaire international (FMI) : un nouvel accord triennal de 90 milliards de F CFA approuvé en faveur du Burkina Faso.
Ceci est un communiqué de la Direction de la communication du ministère de l’Economie, des finances et du développement.
« Le Conseil d’administration du Fonds monétaire international (FMI) a approuvé pour le Burkina Faso, ce mercredi 14 mars 2018, un nouveau Programme économique et financier triennal (2018-2020) soutenu par la Facilité élargie de crédit (FEC) d’environ 157,6 millions de dollars (soit environ 90 milliards FCFA). Le nouveau programme vise à maintenir la stabilité macroéconomique tout en créant un espace budgétaire grâce à une mobilisation accrue des recettes intérieures et à une amélioration des dépenses publiques. Il s’inscrit en droite ligne des engagements communautaires pris par le pays, notamment celui de ramener le déficit budgétaire à un niveau compatible, tout en préservant les dépenses critiques en services sociaux et en investissements publics prioritaires. Les administrateurs du FMI ont salué le bilan des Autorités du Burkina Faso et leur appropriation du programme mis en œuvre dans le cadre de l’accord FEC précédent (2014-2016), malgré les importants défis auxquels le pays est confronté en matière de développement, et qui se sont intensifiés au cours de la période récente en raison des chocs sécuritaires et des troubles sociaux. Ils se disent également confiants quant à l’aboutissement du nouveau programme au regard de la dynamique renforcée de croissance économique, l’amélioration de la collecte des recettes et les efforts continus des Autorités burkinabè pour améliorer la sécurité et les conditions de vie des populations dans un contexte de ressources limitées, grâce à la mise en œuvre du Plan national de développement économique et social (PNDES). En outre, les membres du Conseil ont salué l’engagement des Autorités à respecter les critères de convergence de l’Union économique et monétaire ouest-africaine (UEMOA) relatifs au solde budgétaire, à la mobilisation des recettes, à la masse salariale et à la dette et les exhorte à la prise de mesures visant à soutenir le développement du capital humain, à améliorer l’environnement des affaires et à renforcer la gouvernance, notamment en faisant progresser les efforts de lutte contre la corruption. Cette décision du Conseil d’administration du FMI permettra un décaissement immédiat d’environ 26,3 millions de dollars EU (soit 14,3 milliards de F CFA). Les montants restants seront échelonnés sur la durée du programme ».
Burkina Faso : 157,6 millions de dollars du FMI pour réduire les déficits
C’est une information publiée par Jeune Afrique sur son site web : « Si le Burkina Faso affiche ces dernières années un taux de croissance très encourageant, il reste fragilisé par l’ampleur de sa dette publique, alors que son déficit budgétaire et sa balance commerciale se creusent sensiblement. L’enveloppe du FMI devrait permettre au gouvernement de mieux gérer les finances publiques. Le conseil d’administration du Fonds monétaire international (FMI) a approuvé, le mercredi 14 mars, un accord triennal dit « de la facilité élargie de crédit » avec le Burkina Faso. Ce plan comporte un prêt de 157,6 millions de dollars (127,5 millions d’euros). Cette aide surprendra ceux qui voient la croissance du pays accélérer significativement (3,9 % en 2015, 5,9 % en 2016 et 6,5 % en 2017), dans un contexte d’inflation maîtrisée (2 % l’an). En effet, la production agricole, dominée par le coton, et minière (or) tout comme les investissements publics dans les infrastructures, notamment routières et énergétiques, ont dynamisé l’économie burkinabè et cela se sent. En fait, l’appui du FMI est destiné à maîtriser les déficits « jumeaux » qui fragilisent les finances publiques. En 2017, le déficit budgétaire a atteint un pic à 8,2 % du produit intérieur brut (PIB), tout comme le déficit de la balance courante, qui pointe à 8,4 % du PIB. Quant à la dette publique, elle atteindra, elle aussi, un pic à 41 % du PIB cette année, contre 30,4 % en 2014. La situation n’est pas dramatique mais requiert une grande vigilance, car le Burkina Faso est vulnérable à la volatilité des prix de ses importations (pétrole) et de ses exportations (coton et or), ainsi qu’à une pluviosité souvent erratique. Cette poussée des déficits s’explique, bien sûr, par la situation sécuritaire qui oblige l’Etat à des dépenses imprévues et par l’augmentation des importations, conséquence des investissements publics. Le programme mis au point avec le FMI porte donc en priorité sur l’amélioration de la gestion des finances publiques en cherchant à augmenter les recettes de l’Etat. Cela suppose une plus grande efficacité des administrations des douanes et des impôts. Il ne sera pas inutile que les grands projets d’infrastructures fassent l’objet d’une analyse plus rigoureuse et que le gouvernement ne lance que les plus aboutis et les plus profitables pour la croissance. Objectif n°1 : ramener le déficit budgétaire à 3 % du PIB à partir de 2019 et faire décroître le poids de la dette à partir de 2020 ».