HomeOmbre et lumièreUNIVERSITES PUBLIQUES DU BURKINA : L’UNEF pour l’amélioration des conditions de vie des étudiants

UNIVERSITES PUBLIQUES DU BURKINA : L’UNEF pour l’amélioration des conditions de vie des étudiants


 

 

L’Union nationale des étudiants du Faso (UNEF) a animé une conférence de presse le 13 avril 2018, à Ouagadougou,  pour se prononcer sur la situation non reluisante des conditions d’études et de vie dans les universités publiques burkinabè. Face aux Hommes de médias, les premiers responsables de l’union ont dressé un tableau sombre et invité les autorités à se pencher sur la question.

 Dégradation de la qualité de l’enseignement supérieur, absentéisme de certains  enseignants et sabotage de la formation des étudiants par ces derniers, non-respect du calendrier universitaire, insuffisance d’enseignants, répartition non maîtrisée des salles de cours, non-informatisation des données universitaires qui bloquent la sortie des procès-verbaux, etc. C’est le triste constat dressé par l’UNEF, de la situation des universités publiques. Selon le président du comité exécutif national de l’UNEF, Moumouni Ouédraogo, la désolation est totale,  car trop de problèmes minent ces universités publiques qui  s’assombrissent  à chaque nouvelle année académique. «Nous avons fait un constant général dans  les universités publiques et cela a révélé qu’à chaque année académique, les problèmes sont toujours les mêmes. Nous sommes dans la plus grande désolation de voir que rien ne va dans l’évolution des choses », a regretté le président Moumouni Ouédraogo qui a également énuméré  les problèmes d’électrification, de l’insécurité  grandissante sur les campus, de la non-opérationnalisation  du site de l’Université Ouaga 2. A l’en croire, c’est depuis 2007  que les constructions ont commencé sur ledit site  mais jusqu’à présent, les étudiants n’y ont pas encore commencé les cours. « Nous avons demandé une ambulance dans toutes les universités publiques, car le constat est que des enseignants ont souvent été contraints  d’interrompre leur cours du fait du malaise d’un étudiant,  afin d’évacuer ce dernier vers le centre de santé le plus proche avec leur véhicule », a-t-il ajouté. Par ailleurs, Moumouni Ouédraogo et ses camarades ont réitéré leur volonté de voir l’aide et le prêt FONER augmenter. A leur avis, la vie est devenue de plus en plus chère pour tous, y compris les étudiants. A ce titre, le FONER et l’aide qui leur sont octroyés, doivent aller  de pair avec cette réalité des choses. Au regard  de tous les problèmes évoqués, ils ont appelé les autorités à se pencher sur la question de l’enseignement supérieur, car,  ont-ils soutenu,  aucun pays ne peut se développer sans l’éducation, laquelle doit être une priorité. En tout état de cause, ils disent être résolument engagés pour l’amélioration des conditions d’études et de vie des étudiants, et invitent  ces derniers à « ne pas se soustraire des luttes authentiques et nobles » qu’ils viendraient à mener.

Colette DRABO

 

 

 


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