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 Présidence du CDP : le choix de Blaise Compaoré contesté

 Selon des sources bien introduites, lors d’un entretien tenu à Abidjan et ce, en prélude au congrès ordinaire du Congrès pour la démocratie et le progrès (CDP) qui se tient, en principe, ce week-end, Blaise Compaoré, fondateur du parti, a fait la proposition suivante devant Eddie Komboïgo et Boureima Badini : Eddie Komboïgo, président du CDP et Boureima Badini, vice-président. Selon nos informations, cette décision n’a pas trouvé un écho favorable auprès d’une bonne partie des militants à Ouagadougou et ce, pour trois raisons essentielles : Primo, selon la méthode de désignation, le futur président du CDP doit être élu de façon démocratique. Cela a été indiqué dans la note d’information publiée par le CDP: « Pour la désignation du Président du Parti, un collège de désignation est mis en place. Son rôle est d’examiner les dossiers de candidature qui lui sont soumis et choisir le Président du Parti. Le mode de désignation est le consensus, en l’absence de consensus, il sera procédé au vote ».  Secundo, le « fondateur » du parti n’a pas un rôle codifié au point d’imposer, unilatéralement, la conduite au sein du parti. Tertio, le choix du président Blaise Compaoré n’est pas celui de plusieurs cadres du CDP, qui optent pour quelqu’un d’autre qu’Eddie Komboïgo. D’après nos sources, une réunion s’est tenue à Ouagadougou, après l’annonce de la décision de Blaise Compaoré, pour y donner une suite. Il nous est revenu qu’une délégation a été dépêchée, hier jeudi 3 mai en Côte d’Ivoire, pour aller rencontrer l’ancien président. D’après nos informations, cette délégation dans laquelle on compte Issaka Lengani et le député Yaya Zoungrana, est allée récupérer les dernières directives du fondateur à  qui le groupe de candidats à la candidature à la présidence du CDP avait adressé une correspondance le 1er mai dernier. Si le consensus n’est pas trouvé, les congressistes devraient passer au vote pour départager les candidats. Le corps électoral est constitué d’une centaine de personnes venant du Bureau politique national, du Haut conseil et des 18 députés du parti à l’Assemblée nationale. On a dénombré une vingtaine de candidatures. Parmi elles, on peut citer, entre autres, Mahamadi Kouanda, Juliette Bonkoungou, Alpha Yago, Achille Tapsoba, Pr Jean Coulidiatiy, Eddie Komboïgo, Boureima Badini, Daniel Rasmané Sawadogo. Dans ce lot de candidats, et selon nos sources, certains comptent se désister à la dernière minute en faveur d’autres. Tout le monde est-il prêt à accepter les résultats en cas de vote ? La question mérite d’être posée et ce, d’autant qu’il nous revient que certains sont prêts à claquer la porte ou à créer leur propre parti politique au cas où tel ou tel candidat ne serait pas élu ou serait élu à la tête du parti. L’enjeu principal étant le positionnement pour les élections de 2020. En tout cas, un des candidats est prêt à créer son parti politique. D’après nos informations, certains acteurs craignent une implosion du CDP. C’est le cas de certains leaders politiques de partis membres de l’ex-Front Républicain. A travers des initiatives personnelles, ils ont travaillé à rapprocher les différentes positions. La situation est telle qu’ils ont adressé une note à l’ex-président Blaise Compaoré pour lui demander de « parler », notamment aux principaux candidats pour dégager un consensus et éviter une implosion du CDP qui serait « préjudiciable  à l’opposition dans son ensemble ». Une proposition va dans le sens du report du congrès, pour permettre une meilleure concertation. Au moment où nous mettions sous presse, le Bureau politique national se préparait à une réunion cruciale à partir de 20h.

  Insurrection populaire/coup d’Etat manqué : les blessés graves seront opérés demain

 Le Président du Haut conseil pour la réconciliation et l’unité nationale avait annoncé, lors de la conférence de presse du 19 avril dernier, que les blessés graves de l’insurrection populaire d’octobre 2014 et du coup d’Etat manqué de septembre 2015, seraient incessamment opérés. Selon nos informations, ils seront effectivement opérés demain samedi 5 mai à partir de 8h à la clinique Schyphra à Ouagadougou.

 ADF-RDA : pas de démissions au sein du parti

 Ceci est un communiqué signé de Me Bouba Yaguibou, secrétaire général de l’ADF-RDA : « À la suite de la création de nouveaux partis dans l’arène politique burkinabè, il nous a été donné de constater le relais, dans plusieurs organes de presse et sur les réseaux sociaux, d’informations faisant état de dissidents démissionnaires de notre parti, l’Alliance pour la démocratie et la fédération-rassemblement démocratique africain (ADF-RDA) au profit du Front patriotique pour le renouveau (FPR). C’est donc avec un étonnement certain que la Direction du parti a appris ces informations car n’ayant, jusqu’à ces annonces, reçu aucune correspondance faisant cas d’une quelconque démission de nos structures à la base, encore moins au niveau national. Comme pour solliciter le crédit de l’opinion publique, cette information distillée à dessein, sous cette forme de communication politique d’un autre siècle, est incongrue et dénuée de tout fondement. En tout état de cause, nous invitons l’opinion nationale et internationale, et plus particulièrement les militantes, militants et sympathisants de l’ADF-RDA, à ne pas se laisser emporter par cette vague de manipulation circonstanciée.  Nous restons et demeurons un parti fort et uni, pour mener les futures batailles politiques de notre nation ».

 Attaques dans la commune de Barsalogho : le MENA soutient les «  acteurs de l’éducation »

 « Une fois de plus, les ennemis de notre système éducatif, après avoir séquestré le directeur de l’école de Bafina dans la commune de Barsalogho, ont incendié, ce mercredi 2 mai 2018, son logement. Ils ont, par la suite, tiré en l’air dans le marché de Guenbila avant de brûler le siège du groupe d’auto-défense koglwéogo.  J’ai eu le directeur au téléphone pour m’assurer, après certaines rumeurs, qu’il se porte bien. Je tiens à condamner ces attaques et à apporter mon soutien aux acteurs de l’éducation dans ces moments difficiles que nous traversons ensemble. Le combat sera peut être dur et long, mais ensemble nous le gagnerons. Pour notre part, nous voulons vous assurer que le gouvernement poursuivra les efforts sur le terrain, pour que l’éducation puisse subsister partout au Burkina. Vive le Burkina ! Vive l’éducation !». C’est le message adressé par le Pr Stanilas Ouaro, ministre de l’Education nationale et de l’alphabétisation, aux acteurs de l’éducation de la localité victime de l’attaque.

 Léo : un enseignant passe une semaine à la police

 Du 26 avril au 2 mai 2018, c’est le temps passé par l’enseignant Nébié Oudou dans les locaux du commissariat central de police de Léo. Selon les responsables des syndicats des enseignants qui se  mobilisaient pour protester contre cette détention prolongée, “les délais de garde à vue sont largement dépassés”. Pour la famille de la victime, « alors qu’il n’y a pas de plainte formulée ni d’auto saisine du procureur, et malgré le règlement à l’amiable souhaité par les deux familles concernées, la police s’est acharnée contre lui sans motif apparent ». En effet, les faits remontent au 26 avril où à la suite d’une “bagarre” avec son ex-copine qui l’a accusé de vol, il est tombé entre les mains de la police pour le protéger des voisins de quartier accourus avec des armes diverses pour le lyncher. Cette protection s’est transformée en emprisonnement d’une semaine. Ce n’est que le mercredi 2 mai qu’il a été déféré au parquet.

  Barsalogho : de présumés auteurs de l’incendie de l’école sous paillote de Bafina arrêtés par les koglwéogo

 Selon Omega Fm, « trois hommes dont un de nationalité étrangère, soupçonnés d’être derrière l’incendie (mercredi soir) de l’école sous paillote de Bafina (75km de kaya dans la région du Centre Nord) ainsi que du siège du groupe d’autodéfense communément appelés «Koglwéogo», ont été arrêtés la même nuit à Bafina par les Koglwéogo. Ils ont été par la suite transférés au président Koglwéogo de Boulsa ». « Ces trois habitants arrêtés ont été remis à la gendarmerie de Barsalogho, après de longues heures de tractations entre FDS et Koglwéogo », a conclu notre confrère.

 Ouagadougou : le Samande Naaba Boulga de Tamsin est en fête

 Le Samande Naaba Boulga de Tamsin organise le Napoussoum 2018 le samedi 5 mai 2018 dans sa résidence coutumière au secteur 24, dans l’arrondissement 5 de Ouagadougou. Cette fête coutumière coïncide avec la célébration  du 9e anniversaire de l’intronisation du Samande Naaba Boulga de Tamsin.


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