SITUATION NATIONALE : L’Opposition politique et l’UPC contre la transition militaire
L’Union pour le progrès et le changement (UPC) a animé une conférence de presse le samedi 1er novembre 2014 à Ouagadougou. Elle voulait à travers cette conférence, montrer son opposition sur le fait que la transition soit assurée par un militaire.
« Toute transition politique doit être conçue, organisée et mise en œuvre autour des forces politiques, de la société civile, des organisations syndicales, des forces de défenses et de sécurité ; en un mot, de toutes les composantes de la société » tels sont les propos du Secrétaire général national de l’Union pour le progrès et le changement (UPC), Adama Sosso lors de la conférence de presse animée par son parti le 1er novembre 2014. Selon ce dernier, l’UPC n’acceptera aucune récupération de la lutte historique du Peuple par quelques forces ou mains invisibles que ce soit. Dans leur déclaration, les responsables du parti du Lion ont également appelé toutes les forces vives de la Nation y compris les patriotes de l’armée et des forces de défense et de sécurité à s’asseoir sur la même table pour définir les contours de la transition. Avant de clore ses propos, Adama Sosso a, au nom de son parti présenté ses sincères condoléances aux familles des martyrs tombés sous les balles assassines du clan Compaoré et souhaité prompt rétablissement aux blessés. C’est à la suite de cette conférence de presse que l’opposition politique à invité la presse au siège du Chef de file de l’opposition politique (CFOP) pour une déclaration. Signée par les partis de l’opposition et les organisations de la société civile (OSC), la déclaration souligne que, « l’Opposition politique et les OSC ont réaffirmé que la victoire issue de l’insurrection populaire appartient au peuple et par conséquent, la gestion de la transition lui revient légitimement et ne saurait être en aucun cas confisquée par l’armée ». Après avoir réaffirmé le caractère démocratique et civil que doit avoir cette transition, l’opposition politique a alors appelé à un meeting le 2 novembre où elle a insisté une fois de plus sur sa position.
A B