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Un “burkinabè”, les “Burkinabès”. Ce sont entre autres fautes que vous avez certainement aperçues sur des affiches, banderoles, dans des articles, etc. Tant que ce sont des citoyens lambda qui commettent ces fautes, cela n’est pas normal mais peut être pardonnable. Mais ce qui choque, c’est lorsque des articles ou autres documents officiels, écrits par des services de communication de ministères, par exemple, sont publiés sur les réseaux sociaux avec ces fautes graves. Cela est tout simplement impardonnable. C’est le lieu d’interpeller surtout les agents de l’Administration publique, à plus de rigueur dans la rédaction de documents devant se retrouver sur la place publique. Peut-être que l’on gagnerait, au primaire, à apprendre aux élèves à bien écrire un ou le Burkinabè ou encore les Burkinabè. Car il n’y a rien de plus vilain que quelqu’un qui ne sache pas écrire sa propre nationalité.

 

Anyi YELE


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