LISTE D’ATTENTE DES CONCOURS DIRECTS DE LA FONCTION PUBLIQUE : Une gestion qui ne laisse plus la place au désordre
Après l’administration des concours directs de la Fonction publique, session 2025, l’heure était au bilan. Face aux hommes et femmes de médias, les premiers responsables du département en charge de la fonction publique ont dressé un bilan positif. Tout ou presque s’est déroulé sans couac ni anicroche. Naturellement, comme il s’agit d’une compétition où l’on recherche les meilleurs, on a enregistré des heureux et des malheureux. Les heureux sont ceux-là qui ont été déclarés admis. Et les malheureux sont ceux-là qui ont été ajournés et qui doivent encore prendre leur mal en patience. C’est la règle du jeu. Cela dit, ce qu’il faut aussi relever, c’est que les résultats de tous les concours ont été rendus publics au plus tard en fin septembre dernier. Toute chose qui, faut-il le relever, est à mettre à l’actif des organisateurs. Car, il y a des années en arrière, la pratique était tout autre. Les résultats des concours ne tombaient pas au même moment. On notait même parfois des décalages qui pouvaient atteindre un mois voire plus. Si fait qu’il était difficile d’harmoniser les rentrées au niveau des établissements de formation professionnelle. Et du coup, la gestion des listes d’attente devenait problématique. Car, l’on a vu des gens admis à un concours et qui sont allés commencer la formation dans une école professionnelle pendant plus d’un mois, pour finir par rejoindre une autre école parce que déclarés admis à un autre concours qu’ils préfèrent le plus.
Il faut que les uns et les autres comprennent que seul le travail paie
Franchement, la pagaille était à son comble tant et si bien que l’on n’y comprenait rien. Heureusement que les choses ont changé avec beaucoup d’innovations enregistrées de session en session. C’est tout à l’honneur des organisateurs. Car, telles que les choses se font désormais, chaque candidat doit pouvoir opérer son choix avant même le début des cours dans les écoles professionnelles. Il faut donc travailler à maintenir le cap en vue d’éviter tout dysfonctionnement de nature à donner l’impression aux uns et aux autres que l’organisation des concours directs de la Fonction publique est le lieu, par excellence, de la pagaille. Ce temps-là a peut-être existé, mais aujourd’hui, il n’est plus d’actualité. Mieux d’année en année, des fraudeurs sont démasqués, alpagués, jugés et jetés en prison. Même pour la dernière session, des organisateurs parlent d’une trentaine de petits malins qui, voulant emprunter la courte échelle, ont été pris la main dans le sac. Ils sont entre les mains des autorités compétentes et attendent, d’un moment à l’autre, d’être situés sur leur sort. Il faudra que leur soit opposée la loi dans toute sa rigueur afin que cela serve de leçons aux autres apprentis sorciers tapis dans l’ombre. Il faut que les uns et les autres comprennent que seul le travail paie. La paresse et la fainéantise n’ont pas leur place dans notre cité. En tout cas, celui qui compte sur la fraude pour réussir à un concours, est un potentiel prisonnier qui s’ignore. C’est un chemin qu’il faut abandonner le plus vite possible.
Sidzabda
