HomeA la uneABLASSE OUEDRAOGO, PRESIDENT DE « LE FASO AUTREMENT » : « Le président Roch est le véritable problème du Burkina »

ABLASSE OUEDRAOGO, PRESIDENT DE « LE FASO AUTREMENT » : « Le président Roch est le véritable problème du Burkina »


Le parti politique, Le Faso autrement, a tenu ses premières universités d’été le samedi 14 juillet 2018, sous le thème de la restauration de la confiance et de l’espoir pour un Burkina Faso autrement.  A cet effet, jeunes, vieux, femmes et hommes militants et sympathisants du parti politique, venus de Ouagadougou et d’autres villes du Burkina, se sont retrouvés pour réfléchir sur le thème et les sous-thèmes, avec en ligne de mire les élections présidentielles de 2020. Mais auparavant, la cérémonie d’ouverture a été présidée par Ablassé Ouédraogo, président du parti Le Faso autrement, qui estime que « le Burkina Faso va mal ».

 

Le Faso autrement, pour ses premières universités d’été, a mobilisé du monde dans la salle de conférences du Centre Cardinal Paul Zoungrana. Une occasion, pour le président Ablassé Ouédraogo, « de faire le bilan objectif du parcours sans complaisance pour ensuite tirer les leçons qui s’imposent et enfin définir et valider la stratégie de conquête du pouvoir en 2020 ». A propos du thème central de ces universités d’été, Ablassé Ouédraogo a déclaré que « nous devons restaurer la confiance et l’espoir parce que le Burkina Faso va mal » parce que suite au slogan du président Roch, qui devait être « la réponse », « la solution »,  le constat est que le Burkina Faso a reculé et « est même à genoux ». Selon  le président de « Le Faso autrement », « le président Roch Marc Christian Kaboré, au lieu d’être la solution, la réponse, est le véritable problème du Burkina Faso ».  Et, dit-il, « les responsables du MPP versent dans la suffisance ou même dans l’insulte, comme mode de communication ». Sur le plan économique, le président de Le Faso autrement fait la remarque que le tableau n’est pas reluisant, puisque « les différents indicateurs de l’économie ne cessent de former des courbes plongeantes ». « Le Burkina Faso  va mal », a-t-il insisté. « Il a mal à sa justice ». Et Ablassé Ouédraogo a dit que « la Justice est devenue  un formidable moyen de pression et parfois d’oppression ». En témoignent les cas du procès du putsch manqué et du procès de Naïm Touré. Pour ce qui est du plan sécuritaire, Ablassé Ouédraogo a décrit un tableau peu reluisant. Avant de clore son propos, le président de Le Faso autrement a fait des propositions pour améliorer la gouvernance actuelle.  La cérémonie d’ouverture a été ponctuée par les interventions des représentants des jeunes, des femmes et des anciens. Tous ont réitéré la volonté d’accompagner le président de Le Faso autrement, pour la conquête du pouvoir en 2020.  Après la cérémonie d’ouverture, les participants, venus d’autres villes du Burkina, ont suivi des communications. Par ailleurs, avant toute chose, les militants et sympathisants du parti ont chanté l’hymne national et l’hymne du parti. Une minute de silence a été observée en hommage aux martyrs.

Françoise DEMBELE

 

 


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