HomeA la uneAFFAIRE KANIS : Inoussa Kanazoé reste serein

AFFAIRE KANIS : Inoussa Kanazoé reste serein


 

Dans le point de vue ci-dessous parvenu à notre rédaction, l’auteur revient sur « l’infirmation du non-lieu » prononcée en faveur de son client. Selon lui, l’espoir est permis de voir la décision de la chambre d’accusation être annulée en cassation. Lisez !

Contrairement à une certaine opinion qui affectionne l’émotionnel et le sensationnel plutôt que la recherche de l’information juste et crédible, nous nous sommes fait le devoir de chercher à comprendre ce qui s’est passé à la Chambre d’accusation de la Cour d’appel de Ouagadougou relativement au dossier de l’ « affaire KANIS ».

A ce propos, la décision du juge d’instruction du Tribunal de grande instance de Ouagadougou qui avait accordé le non-lieu partiel n’a point volé en éclats, car elle n’a pas été annulée mais infirmée et même là aussi, partiellement.

La chambre d’accusation a même élargi le champ de ce non-lieu en le prononçant totalement au profit de la société CIMFASO SA, de la société ADEFA Sarl, et partiellement au profit de Kaboré Inoussa, Kaboré Herman.

A noter qu’au départ, les poursuites ont été fondées sur 7 chefs d’inculpation mais à ce jour, il n’en reste que deux sous réserve de la procédure de cassation en cours.

Du reste, après vérification, un pourvoi en cassation a été immédiatement introduit contre la décision de la chambre d’accusation et il est établi que dans ces circonstances, ladite décision se trouve, dès lors, privée d’effet (exécution suspendue) dans l’attente de la décision de la Cour de cassation.

Aussi, et de sources proches du dossier, il y a une quasi-certitude de voir la décision cassée et annulée par la Cour de cassation au regard des moyens sérieux de cassation à laquelle cette décision s’est exposée.

Au passage, il nous revient qu’après examen du rapport d’expertise qui a servi de base aux poursuites, l’expert a conçu son rapport sur des pièces douteuses sinon fausses obtenues par des méthodes suspectes.

Que dire de l’incapacité à faire une simple addition de nombres comme cela se dégage de l’annexe 1 du rapport d’expertise figurant dans Le journal Reporter N°257 à la page 5 et qu’il est loisible pour toute personne éprise de vérité de le vérifier tant ledit rapport et bien plus sont sur la place publique.

De la première colonne à la dernière colonne en passant par les totaux, tout est carrément faussé à tel point qu’on se demande quel type d’expertise cela vaut-il ? Quoi de plus étonnant encore,  vu que le cabinet en question ayant eu la charge de l’expertise n’est pas assermenté par la Justice ?

Enfin, approchés pour nous enquérir de l’incidence de la décision de la Chambre d’accusation sur le bon fonctionnement de leurs activités, les responsables du « Groupe Kanis » nous ont rassurés être très sereins quant à l’issue heureuse de cette procédure et vaquent paisiblement à leurs occupations quotidiennes pour le bonheur de leurs clients et de l’économie nationale.

Jean CONSEIGA


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