HomeA la uneALAIN BEDOUMA YODA A PROPOS DES RUMEURS SUR SA MORT : « Je suis bien vivant et je me porte bien »

ALAIN BEDOUMA YODA A PROPOS DES RUMEURS SUR SA MORT : « Je suis bien vivant et je me porte bien »


Des rumeurs le donnaient pour mort ces derniers jours. Lui, c’est Alain Bédouma Yoda que nous avons joint au téléphone hier 20 octobre 2014. Le Président du groupe parlementaire du Congrès pour la démocratie et le progrès (CDP), qui a infirmé ces rumeurs, a accepté d’échanger avec nous sur la  modification de l’article 37. Lisez !

Le pays : Les rumeurs vous donnent pour mort ; comment réagissez-vous à cela ?

Alain Yoda : Heureusement que ce sont des rumeurs et que ce n’est pas  Dieu notre créateur. Si c’était Lui,  l’affaire serait close. Mais vous constatez que je suis bien vivant et que je me porte bien,  puisque je vous réponds au téléphone. Je suis bien Alain Bedouma Yoda,  député à l’Assemblée nationale et président du groupe parlementaire du CDP.

Selon vous, qu’est-ce qui justifie ces rumeurs ?

Je n’en sais rien. Ce que je peux dire, c’est que ceux qui sont derrière cela doivent savoir que Dieu n’aime pas cela. En plus, ce ne sont pas des créateurs ; j’ignore qui sont ces personnes.  Si ces derniers se mettent à la place de Dieu pour me rappeler à celui-ci, évidemment Dieu devra s’occuper d’eux dans les plus brefs délais.

Qui, selon vous, a intérêt à propager de telles rumeurs ?

Je n’en sais rien, mais je suppose que ce sont des gens qui ne m’aiment pas ou bien qui n’aiment pas le travail que je fais. Mais une chose est sûre et certaine, s’il plaît à Dieu, ces personnes m’auront sur le dos  pendant longtemps encore.

Il semble que c’est la voie parlementaire que le CDP a choisie pour la révision de l’article 37 ; est-ce à dire que l’ADF/RDA a changé de position en votre faveur ?

 Pour réviser la Constitution, il n’y a que 3 voies : soit la pétition populaire, soit l’Assemblée nationale par une proposition de loi, soit la saisine par le président du Faso. Les deux premières hypothèses ne sont pas, à mon avis, jusqu’à présent envisagées, mais en ce qui nous concerne, nous n’avons, jusqu’à présent, choisi aucun projet de loi. Notre position est connue, c’est-à-dire que nous sommes pour la révision de l’article 37, mais nous attendons que le gouvernement choisisse la voie qu’il préfère ; soit la voie référendaire directe par l’article 49 de la Constitution, soit la voie prévue par la Constitution pour la procédure de révision qui va de l’article 161 à l’article suivant. Donc, quand nous aurons le projet de loi, je pourrai vous situer. En tout état de cause, pour réviser la Constitution selon les 3 voies, il faut l’avis de l’Assemblée nationale.  Quelle que soit la voie qui sera choisie, nous sommes prêts. Je suis du CDP et non de l’ADF/RDA. Si le projet de loi arrive et que l’ADF/RDA le vote, nous aurons constaté que l’ADF/RDA est pour la révision de l’article 37. Mais comme  je ne suis pas de l’ADF/RDA et le projet de loi n’étant pas arrivé, je ne peux vous apporter de précision.

Propos recueillis et retranscris par Valérie TIANHOUN et Issa SIGUIRE


Comments
  • Nous avons plein de cercueils pour vous y accueillir au cas où vous persistez dans votre folie meurtrière de vouloir modifier notre constitution.Cette fois-ci votre braquage en plein jour sera déjoué par le peuple qui en a trop marre marre marre de vous.ces sinistres ne se rendent même pas comptent qu’ils sont vomis par le peuple.On vous attend.Tchurrrrrrrrr

    21 octobre 2014
  • Dans le milieu politique au Burkina, certains individus resteront de piètres acteurs de la politique. Pour eux, la politique, c’est l’art de nouer des intrigues, de semer la zizanie et faire des règlements de comptes. Ce sont des individus éhontés de ce genre qui ont entrepris ces derniers temps de véhiculer des rumeurs macabres sur François Compaoré et Alain Yoda. Ces deux personnalités ont démenti ces rumeurs en s’exprimant par voie de presse. Ceux qui ont inventé ces ragots doivent savoir qu’ils se discréditent ainsi auprès des nombreuses personnes qu’ils ont voulues induire en erreur. Que ces politiciens vulgaires ne s’étonnent pas de voir les gens se méfier et se départir d’eux à l’avenir. Ils auront ainsi récolté les fruits de leur malhonnêteté absurde.

    21 octobre 2014
  • Ainsi au Faso, quand une personnalité est absente de la scène médiatique ou du pays pour un temps donné, des fabricants utopistes de la mort se précipitent pour décréter son décès ! Quelle infamie ! Il faut savoir que plusieurs personnalités burkinabè lors de leurs missions à l’étranger, mettent à profit leur séjour pour faire des contrôles et bilans de santé. En septembre par exemple, Alain YODA était hors du pays pour des obsèques d’un proche. Récemment en Octobre, il était en mission en Europe.

    21 octobre 2014

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