HomeA la uneAPPEL A MANIFESTER APRES LA VALIDATION DE LA CANDIDATURE D’ADO : Le recours à la rue n’est pas la solution

APPEL A MANIFESTER APRES LA VALIDATION DE LA CANDIDATURE D’ADO : Le recours à la rue n’est pas la solution


 

La météo politique en Côte d’Ivoire, annonce un grand orage aux grondements de tonnerre terrifiants.  Et les dégâts risquent d’être énormes pour les Ivoiriens si les dieux des lagunes ivoiriennes ne s’y mêlent pas.   De fait, en réaction à la validation, le 9 septembre 2015, de la candidature pour le scrutin présidentiel du 25 octobre prochain,  du président Alassane Dramane Ouattara (ADO), une partie de l’opposition ivoirienne  est vent debout.  Elle a décidé d’organiser des « marches éclatées » sur l’ensemble du territoire national.  Si pour les uns, il s’agit de donner de la voix pour réclamer  la prise en compte de leurs revendications politiques lors de la prochaine élection, pour les autres,  les  plus radicaux,  la raison de leur coup de sang est que ADO devrait purement et simplement être interdit de s’aligner à nouveau sur la ligne de départ pour le scrutin présidentiel d’octobre 2015. Ainsi donc, l’argument éculé et nauséeux reprend ses droits ; celui-là même qui avait été, des années durant, avancé pour écarter cet adversaire redoutable et redouté  qui aspirait à servir la Côte d’Ivoire en tant que chef d’Etat.   Ce brillant technocrate qui, une fois parvenu au pouvoir, s’est mis à changer agréablement le visage d’une Côte d’Ivoire récemment défigurée par la guerre civile, se voit donc à nouveau attaqué sur le terrain boueux de sa supposée nationalité étrangère.   Que c’est regrettable que certains Ivoiriens en manque d’arguments, en soient encore  à ce stade !  Une piteuse stratégie d’attaque dont on voit mal comment elle ferait du bien au pays du Vieux Houphouët.  Il faut, hélas, croire que la seule arme qui reste, pour ces nostalgiques d’un certain passé, est de frapper en dessous de la ceinture.   En tous les cas, ce moyen de combat contre ADO n’est pas sans renfermer les germes du chaos.   Si l’objectif est donc de créer la chienlit en vue d’empêcher la tenue de l’élection du 25 octobre prochain, eh bien qu’ils se ravisent  à temps !  Car, une  Côte d’Ivoire en feu n’épargnera pas non plus les pyromanes.

Que ceux-ci se le tiennent pour dit : une grande partie, sinon l’écrasante majorité des Ivoiriens, ne souhaite pas revivre le drame de la crise postélectorale de 2010-2011, avec son lot de  plus de 3000 morts.  Et si l’Histoire devait repasser les plats, ils en porteraient la plus grande responsabilité. Le recours à la rue n’est pas la solution. Et le combat devrait plutôt être ailleurs : celui de chercher à battre, à la loyale, ADO dans les urnes.

« Le Pays »

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Comments
  • Au lieu d’emmerder le Burkina sur l’inclusion des élections, pourquoi est-ce que ce même Ado ne le ferait-il pas dans son propre pays?

    Vous verrez que l’élection présidentielle en Côte d’Ivoire consacrera Ado comme gagnant dès le premier tour. Parmi les candidats, il y a certains qui jouent le jeu pour Ado, à savoir diviser pour mieux régner. On dira que dans cette élection, l’opposition part de façon dispersée.

    S’il y a un 2ème tour en Côte d’Ivoire, Ado va perdre son portefeuille.

    C’est un peu comme Burkina entre le MPP et l’UPC. Ne croyez pas que c’était des paroles en l’air lorsque Salif Diallo himself a prononcé que le MPP fera un 1/4 de tour. Et c’est en cela qu’il faut vraiment la CENI joue sa partition. Je me réjouis de la décision du gouvernement de doter la CENI de moyens satellitaires et ainsi dès le lendemain, nous aurons les résultats provisoires.

    S’il y a un 2ème tour au Burkina, l’UPC sera au perchoir à coup sûr car le CDP va travailler pour lui.

    Parole de Megd’

    10 septembre 2015

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