HomeA la uneATTACHEMENT A LA DEMOCRATIE : Chapeau bas à Mahamadou Issoufou !

ATTACHEMENT A LA DEMOCRATIE : Chapeau bas à Mahamadou Issoufou !


Il le jure la main sur le cœur ;  il ne tripatouillera pas la Constitution pour solliciter un troisième  mandat  à la tête du Niger, comme c’est très souvent la pratique chez bien de ses pairs africains.  Dès son accession au pouvoir par les urnes, en 2011, il avait  soutenu être un démocrate dans l’âme, qui s’interdirait par conséquent de s’accrocher au pouvoir.  Et il l’a répété encore récemment,  plus d’une année après l’entame de son deuxième et dernier bail à la tête de l’Etat nigérien.  Comment ne pas croire le président nigérien, Mahamadou Issoufou, qu’on soupçonnerait difficilement  de vouloir ruser avec son peuple, avant de lui planter un poignard dans le dos à la dernière minute ?  Oui, on a envie d’accorder sans trop d’hésitations, le bénéfice de la bonne foi à « Zaki », quand  il réitère son intention de céder le fauteuil présidentiel à la fin de son dernier mandat. D’autant qu’il semble à mille lieues  de souffrir du syndrome d’hubris, cette tare propre à bien des dirigeants africains, qui les rend égoïstes, égotistes, narcissiques et autistes, au point de ne jamais se rassasier du pouvoir et de ne pas penser à passer la main.

Plaise au Ciel que l’Afrique tourne au plus vite la page de ses « hommes forts »

Et pourtant, il y a bel et bien une vie après le pouvoir  et c’est tout à l’honneur de Mahamadou Issoufou de l’assener aux dictateurs africains qui se plaisent à se faire passer pour des messies,  alors que les peuples africains de plus en plus instruits et critiques, savent que « le cimetière est rempli de gens indispensables ». Chapeau bas  donc à Mahamadou Issoufou !  Respect !             Pour sûr, si l’Afrique, dans sa grande majorité, avait de tels dirigeants,  elle aurait fait l’économie de bien de ses malheurs qui plombent grandement sa marche vers le progrès et le développement.  Et l’image que le continent noir aurait renvoyée au reste du monde, sans aucun doute, aurait été tout autre !  Plaise au Ciel que l’Afrique tourne au plus vite la page de ses dinosaures et autres timoniers; ces « hommes forts » qui n’en finissent pas d’étaler leur indigence d’esprit et qui continuent à se complaire dans leurs oripeaux de « grands enfants » qui refusent de grandir.  Les peuples d’Afrique ont soif de démocratie. Et ramer à contre-courant de leurs aspirations à la démocratie, c’est s’exposer au courant impétueux d’une colère populaire appelée à exploser tôt au tard.

Cheick Beldh’or SIGUE


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