HomeA la uneATTENTATS DE OUAGADOUGOU « Si nous ne travaillons pas à accompagner les FDS, nous…», dixit Alassane Sakandé

ATTENTATS DE OUAGADOUGOU « Si nous ne travaillons pas à accompagner les FDS, nous…», dixit Alassane Sakandé


 

 

Les visites de soutien et de solidarité se  poursuivent toujours au QG des armées burkinabè qui a payé le plus lourd tribut lors du double attentat perpétré le 2 mars dernier à Ouagadougou. C’est une délégation composée du bureau de l’Assemblée nationale (AN) conduite par son président, Alassane Bala Sakandé, qui est allée exprimer son soutien aux forces de sécurité nationale le 6 mars 2018.

 

Les membres de l’hémicycle solidaires des FDS. Suite au double attentat perpétré à l’Etat-major général des armées et à l’ambassade de France le 2 mars dernier, une délégation de l’Assemblée nationale s’est rendue au QG des armées pour constater les dégâts et apporter son soutien aux forces de sécurité burkinabè. « Nous sommes venus apporter le soutien de toute l’AN à l’armée nationale. Et je rappelle que nous sommes là avec toutes les composantes de l’AN, l’opposition comme la majorité », a déclaré Alassane Bala Sakandé lors de la visite sur les lieux de l’attentat du 2 mars dernier. Lorsque le pays est attaqué, a-t-il dit, ou lorsque la Nation est confrontée à des problèmes de ce genre, nous nous devons de resserrer les coudes et de montrer notre patriotisme en soutenant cette armée. Je voudrais rassurer, a-t-il poursuivi, le chef d’Etat-major général des armés du soutien et de la disponibilité de l’AN à les accompagner dans leur noble mission et en ce sens l’AN ne ménagera aucun effort lorsqu’il s’agira de mettre en place des textes ou des lois de façon à ce que cette armée puisse continuer à nous défendre. Le président de l’hémicycle a aussi saisi l’occasion pour lancer un appel à la population à toujours collaborer avec les FDS. Car, pour lui,  l’armée a beau être équipée, si elle  n’est pas  renseignée elle ne pourra pas vaincre l’ennemi. « Si nous ne respectons pas, ni ne travaillons pas à accompagner nos FDS, nous ne pourrons pas attendre des résultats de ces dernières. Chaque Burkinabè doit être un agent de renseignement. Que la Nation ait un sursaut patriotique parce que quand la Nation est attaquée il n’y a pas de parti politique ni de religion, de surcroît d’âge, mais c’est le Burkina tout entier qui est attaqué. Donc, j’invite les Burkinabè à pouvoir se ressaisir et à se départir de toute activité politique ou toute combine politique et rester unis et solidaires derrière notre armée de façon à pouvoir  l’accompagner pour qu’elle puisse mener à bien ses activités », a-t-il souhaité. Et le chef d’Etat-major général des armées, Oumarou Sadou, de dire : « Je voulais saluer la solidarité nationale qui s’est manifestée à travers la visite de la délégation de l’Assemblée nationale sur les lieux de l’attentats du 2 mars dernier où on a pu leur faire le point de la situation par rapport à ce qui est arrivé, et aussi par rapport à des mesures prises et aux dispositions relatives aux victimes de cette attaque ».

8 militaires  tués dont  1 officier supérieur, 5 sous-officiers et 2 militaires de rang

Il a aussi noté qu’à travers cette visite, ils sont rassurés que le peuple burkinabè soutient les FDS. Pour ce faire, il a rassuré en disant que tant qu’ils seront à l’Etat-major et tant qu’il y aura un militaire burkinabè sur le sol national ou à l’extérieur ils ne vont jamais faillir. « C’est un coup que nous avons reçu, a-t-il lancé, mais on va se tenir débout parce que tout le peuple est derrière nous ; donc, nous n’avons pas le droit de faillir ». « Mes pensées vont à l’endroit de nos 8 éléments  qui sont tombés lors de cette attaque notamment 1 officier supérieur, 5 sous-officiers et 2 militaires de rang qui seront inhumés ce 7 mars. Je rassure aussi que tous ceux qui ont été abattus le jour de l’attentat à l’intérieur de l’Etat-major étaient tous en  civil, mais tant que l’enquête sera en cours je ne peux pas affirmer que ce sont des complicités internes ou externes, mais je suis désolé que des annonces font cas de 28 morts », a-t-il déploré. Notons qu’avant que la délégation de l’AN ne se déporte sur le lieu de l’attentat, elle a d’abord eu un entretien avec le chef d’Etat-major général des armées et ses collaborateurs au poste de commandement du Groupement central des armées et aussi une visite à l’hôpital militaire du Camp Sangoulé Lamizana où sont internés des blessés de l’attaque.

Valérie TIANHOUN

 

 


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