BONJOUR
Un de mes amis a pris part, la semaine dernière, au baptême de l’enfant de sa tante. Je devais l’y accompagner mais, pour des raisons indépendantes de ma volonté, je n’ai pas pu le faire. Lorsqu’il est revenu du baptême dans la soirée, je me suis empressé de lui demander comment ça s’est passé. « Le baptême s’est très bien passé. Il y a eu du monde. Nous avons bien mangé, bien bu et bien dansé. C’était super », m’a-t-il répondu. Quel nom a-t-on donné à l’enfant ? A cette question, mon ami est resté bouche bée. Il n’a pas pris la peine de demander le nom du nouveau-né. A y voir de près, il a été plus intéressé par la nourriture et la danse que par le nom du nouveau-né. A l’instar de mon ami, ils sont nombreux, ceux-là qui prennent part aux baptêmes sans pour autant s’intéresser au nom des baptisés. Un peu de sérieux quand même ! Il « faut quitter dans ça » comme aiment à le dire les Ivoiriens.
Frédéric TIANHOUN (Collaborateur)