BONJOUR
Après le saccage du véhicule et du bureau du proviseur du Lycée Philippe Zinda Kaboré, on pensait que les élèves se ressaisiraient. Mais que nenni ! Ils se sont, dans d’autres localités du pays, notamment à Koudougou, illustrés de la plus mauvaise des manières en répandant la violence au sein du lycée municipal de la cité du cavalier rouge. Et n’eût été l’intervention des forces de sécurité qui ont réussi à exfiltrer à temps, les professeurs, le pire serait produit. Où allons-nous avec ces violences ? Que font les parents d’élèves ? Car, comme on le dit, l’éducation est d’abord l’affaire des parents avant d’être celle des enseignants. Les élèves ont certes le droit de manifester, mais de là à vouloir s’en prendre aux biens publics et privés, c’est un palier de trop qu’ils doivent se garder de franchir. Le Burkina traverse déjà une crise sécuritaire sans précédent. Et il ne faut pas en rajouter.
Boureima KINDO