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« Interdit de vente au Burkina » ; voilà une inscription que l’on retrouve sur les manuels scolaires du primaire et du post- primaire ; ce qui voudrait tout simplement dire que ces manuels sont gratuits. Mais, certaines personnes n’en ont cure. En effet, à tous les coins de rue, où il y a une librairie, on retrouve ces mêmes livres en vente. Pire, certains libraires font de la spéculation autour de ces manuels pour se faire plus de bénéfices. L’on est même tenté de se demander si les livraisons tardives des manuels scolaires dans les différents établissements ne sont pas sciemment faites pour créer la pénurie et alimenter cette spéculation. Face à une telle situation, les parents d’élèves sont, d’une manière ou d’une autre, contraints à acheter ces livres qui devraient être gratuits, pour assurer la bonne éducation de leurs enfants. Les autorités doivent ouvrir l’œil et le bon sur la gestion des manuels scolaires.
Adama SIGUE