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Afin de faire face à l’insécurité liée au terrorisme qui sévit rigoureusement dans notre pays, les autorités ont interdit la circulation des engins à deux roues dans certaines régions. Tout en reconnaissant le bien-fondé de cette mesure, il y a cependant lieu d’en appeler au professionnalisme des forces combattantes sur le terrain. Car, en l’absence d’ambulance dans ces zones à forts défis sécuritaires, on se demande comment les populations procéderont à l’évacuation de leurs patients vers les centres sanitaires urbains. Certes, il est vrai que l’on ne peut pas faire d’omelettes sans casser des œufs, mais si l’on n’y prend garde, on risque, dans le cas d’espèce, de créer plus de problèmes que l’on n’en résoudra.

 

Boundi OUOBA


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