BONJOUR


Au lendemain du coup d’Etat du 24 janvier dernier, les conseils municipaux ont été dissous. Et dans la foulée, bien des préfets de départements ont été relevés et remplacés par de nouveaux qui, du coup, ont pris la tête des délégations spéciales. Mais le constat est que bien d’entre eux, depuis leur nomination, n’ont pas pu mettre pied dans leur département. Ils ne connaissent ni le personnel de la préfecture ni celui de la mairie, et cela à cause de l’insécurité liée au terrorisme. Finalement, on se demande si, à défaut de garder les maires sortants à leurs postes respectifs, il n’aurait pas fallu laisser « gérer » les anciens préfets qui, au moins, avaient l’avantage d’avoir des attaches sur le terrain. En tout cas, à l’analyse, tout porte à croire qu’il y a eu des erreurs d’appréciation.

 

Boundi OUOBA


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