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Les pétards, parlons-en. En effet, la frayeur s’était emparée de tout un quartier de la capitale quand ont commencé des détonations qui rappelaient la période de braise que notre pays a connue en mi-septembre dernier. Certaines femmes du quartier avaient même commencé à pousser des cris de détresse, croyant que c’est le pire qui leur arrivait. Il a fallu quelques instants plus tard pour que les uns et les autres se rendent compte qu’il s’agissait de pétards qui retentissaient comme des armes lourdes. Dans un contexte d’insécurité où les gens vivent, la peur au ventre, il faut arrêter une telle incurie qui en rajoute à la psychose des populations. Et pour cela, il faut que l’autorité se montre intransigeante. Car il y a fort à parier qu’avec cette période de fin d’année, les pétards nous crèveront les tympans, sans compter les autres dégâts collatéraux comme les incendies qu’ils occasionnent chaque année.

Boundi OUOBA


Comments
  • Parfait Mr OUOBA. vous êtes certainement de la même zone que moi. Dassasgho sect 21-22. Le Burkinabè appartient à une horde d’insoumis, et avec regrets je le dis, pour le géré il faut le cravacher de la même manière qu’il martyrise l’âne qui l’aide à porter ses charges. Comment comprendre que peu de temps au sortir de cet enfer, de parvenus ou petits riches osent mimer le scénario concocté par l’ex rsp. Face à ce genre de situation, il faut qu’on en vienne à des expéditions punitives ou cdr.

    18 novembre 2015
  • Autant l’autorité est ferme sur la question des véhicules aux vitres teintées, autant elle doit l’être pour es pétards. Il faut d’ores et déjà prévenir les commerçants. Tout importateur de pétards tout comme vendeur de pétards (ambulants ou boutiques) sera puni. Il devrait y avoir un contrôle très stricte en la matière dès le 11 Décembre.

    18 novembre 2015

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