BONJOUR


A la nuit tombée, on constate de plus en plus que des enfants en bas âge, compris entre 8 et 15 ans, passent leur temps à sillonner les maquis et les restaurants de la place. En  effet, un jour pendant que nous partagions une bouteille, à une heure très avancée de la nuit, avec quelques amis dans un maquis de la place, un enfant se présenta à nous. « Tontons, juste 100 F CFA pour manger », nous a-t-il lancé. Quelque temps après, se présenta un autre, pratiquement de même âge, qui s’adressa à nous en ces termes :  « tonton, je peux ramasser l’assiette ? ». Toute de suite, nous nous sommes posé la question : où sont les parents de ces enfants ? La vie est certes dure à Ouagadougou, mais cela ne saurait justifier la démission de certains parents de leurs obligations vis-à-vis de leur progéniture. En tout cas,  les  parents sont interpellés car rien n’est plus précieux dans ce monde que  d’avoir un enfant et l’éduquer dans le droit chemin, avec les moyens que l’on a.

Mamouda TANKOANO


Comments
  • J’ai l’impression que certains pensent qu’il faut faire autant d’enfants et laisser d’autres s’occuper de leur éducation. Quelle insouciance! Ensuite on pense qu’on a droit à tout.

    21 juin 2016
  • C’est l’esprit du gain facile; la fuite de responsabilité. Solution: ramasser ces enfants; arrêter les parents et les soumettre aux travaux forcés pendant quelques jours avant de les libérer gratuit. On n’est pas obligé de procréer quand on ne peut pas gérer.

    23 juin 2016

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