BONJOUR

Cultiver l’esprit de propreté autour de soi pour un environnement sain et vivable, rien de plus responsable. Pourtant, ce geste paraît un luxe pour nombre de Burkinabè. Les sensibilisations et autres tapages médiatiques faits autour, n’ont pas encore eu raison de ces citoyens qui semblent avoir fait de la propreté le dernier de leurs soucis. Dans les rues de Ouagadougou et d’autres villes du Burkina Faso, tout se jette n’importe où et n’importe comment, surtout les sachets plastiques. Comment peut-on ainsi protéger notre environnement ? En voiture, à moto ou à pied, il n’est pas rare de voir certains individus se débarrasser, qui de leurs peaux de banane, qui de leurs mégots de cigarette ou encore de leurs sachets d’eau ou autres produits, en pleine rue ou en les jetant dans les caniveaux. Et quand survient la saison des pluies, les passages d’eau sont bouchés et bonjour les inondations que l’on peut pourtant éviter, mais hélas ! A quand une prise de conscience ? Quand va-t-on enfin comprendre que personne ne viendra amorcer le changement à notre place ? Vivement que chacun y mette du sien afin que notre environnement soit des plus vivables, même si « les femmes de Simon », pardon de « Béouindé », sont là pour veiller un tant soit peu à rendre la ville propre.

 

Sami Thierry SOU