BONJOUR
«Nous implorons l’aide de la BCEAO ». Cette supplique vient d’une vieille vendeuse que nous avons rencontrée au marché. Mais de quoi se plaint-elle? Elle se plaint de l’état des billets de cinq cents (500) francs CFA. En effet, si beaucoup avaient poussé un ouf de soulagement après le retour des billets de 500 F CFA sur le marché, aujourd’hui ces mêmes billets semblent poser plus de problèmes aux consommateurs. En fait, ces billets ne tardent pas a se dégrader mettant ainsi leurs détenteurs dans des difficultés. Car il n’est pas rare de voir un boutiquier ou une vendeuse les rejeter sous prétexte qu’ils sont déchirés alors que ces billets en eux-mêmes sont déjà fragiles. Pour éviter ces situations désagréables, il serait judicieux donc que la Banque centrale des Etats de l’Afrique de l’Ouest (BCEAO) mette en place un mécanisme de retrait des billets querellés.
Hama Hamidou DICKO (Correspondant)