BONJOUR :
La loi n’est pas rétroactive, dit-on. C’est un sacro-saint principe du droit, connu de tous. Mais, au Burkina Faso, on a l’impression que suivant les intérêts des uns et des autres, la loi ne dispose pas seulement pour l’avenir, mais aussi pour le passé. C’est le cas, par exemple, de l’augmentation des frais d’assurance que certaines banques ont vite fait d’appliquer à des prêts qui avaient déjà été consentis bien même avant l’entrée en vigueur de la mesure. Pourquoi cela ? C’est la question que bien des clients se posent désespérément, en l’absence de toute explication.
Boundi OUOBA