BONJOUR :
Il est désormais admis dans l’opinion commune, l’idée selon laquelle les ralentisseurs seraient la solution toute faite aux accidents de la circulation. Pour ce faire, l’on assiste, par endroits, à l’érection tous azimuts et sans le respect d’aucune norme de ces « gendarmes couchés ». Sur certaines routes nationales, des ralentisseurs ne font pas l’objet de signalisation, occasionnant, au lieu de les limiter, des accidents de la route. Face à cette triste réalité, il est temps que les autorités communales prennent l’initiative de l’érection des ralentisseurs, dans le respect des normes en la matière. Sinon, ce serait ni plus ni moins que déshabiller Pierre pour habiller Paul.
Ousmane TIENDREBEOGO
Claude
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Le phénomène se développe à tel point que c’est c’est devenu un moyen de dégradation des infrastructures qu’autre chose. Emprunter certaines routes nationales (Ouaga Kongoussi par exemple) vous verrez que les riverains ont poussé le culot jusqu’à ériger des obstacles (ce ne sont pas des ralentisseurs) en terre battue sur le goudron qui entravent dangereusement la circulation. Ce phénomène est en train d’attaquer les autres axes (les riverains de l’axe Ouaga Kaya a emprunté le même comportement) et personne ne dit rien (ni les Maires des communes concernées encore moins les Ministères des Transports, de la Sécurité voire des Finances). Ces riverains s’imaginent-ils combien coûte un ml de goudron. Combien de séances de négociations nos autorités ont eu avec les bailleurs de fonds pour obtenir le bitumage de ces voies. J’en appelle à un rétablissement de l’ordre républicain dans ce pays sinon il y’a trop de laisser aller dans notre pays. Au vu des dégâts causés par ces gendarmes couchés d’un autre genre (accidents graves parfois mortels, pannes de véhicules…) j’ai toujours pensé que les gendarmes couchés qui devraient être des ralentisseurs et non des obstacles ne sont pas une solution pour la sécurité routière mais tout à fait le contraire. S’il vous plait vous plait faite un battage autour de ce fléau pour qu’il prenne fin.
22 septembre 2017