BONJOUR
La plupart des sociétés minières de la place, pour ne citer que cet exemple, recrutent désormais par le truchement des cabinets autrement appelés des sous-traitants. Cela n’a rien de mauvais en soi. Seulement, l’on fait le constat que les travailleurs font le plus souvent l’objet d’exploitation. Car, ces derniers ne perçoivent que des broutilles par rapport à ce que gagnent les sociétés qui les ont placés. Dès lors, l’on comprend tout le sens de la poussée de fièvre à laquelle on assiste d’année en année. N’y a-t-il pas lieu de rectifier le tir pour éviter à la longue une « crise ouvrière » ?
Boundi OUOBA