HomeA la uneBOUREIMA AHIRIKEM, PRESIDENT DU SYNATRIB : « Nous demandons à l’Etat de nous permettre de faire le permis de conduire »  

BOUREIMA AHIRIKEM, PRESIDENT DU SYNATRIB : « Nous demandons à l’Etat de nous permettre de faire le permis de conduire »  


 

Réunis au cours d’une Assemblée générale (AG) le 29 juillet 2017 à la Bourse du travail de Ouagadougou  avec à leurs côtés l’Organisation nationale des syndicats libres du Burkina (ONSL), les membres du Syndicat national des exploitants de tricycles du Burkina (SYNATRIB) ont fait le bilan de leurs activités annuelles. Cette AG avait aussi pour but d’interpeller les autorités burkinabè sur l’obtention de permis de conduire par les conducteurs de tricycle.

 

« Le bilan que nous tirons des un an d’activités de notre syndicat est positif, parce qu’au cours de ces un an, nous avons pu recenser 500 membres ». Ce sont les mots du président du SYNATRIB, Boureima Ahirikem, lors de la 1re AG de son syndicat tenue le 29 juillet dernier à Ouagadougou. Selon lui, en circulation souvent les tricycles font l’objet de toutes les injures possibles dues à leur manière de conduire et de stationner. Mais la faute de tous ces dérapages incombe aux autorités burkinabè en général et au ministère en charge des Transports en particulier. « C’est depuis 2012 que nous avons demandé à ce qu’on permette aux conducteurs de tricycle de faire le permis de conduire pour bien maîtriser le code de la route. Mais depuis lors,  rien n’a été fait », a-t-il déploré. Et l’absence de ce ministère à leur AG bien qu’il ait été invité confirme son manque de volonté à aider les conducteurs de tricycle à avoir leur permis de conduire, a-t-il soutenu.  Les usagers reprochent parfois aux conducteurs de tricycle d’être des mineurs, ce qui cause souvent des accidents. A cette  question, le président a indiqué que ce sont les maires qui ne font pas leur travail à ce niveau. Ces derniers, a-t-il dit, sont chargés de prendre des arrêtés afin de donner quitus à la Police nationale ou à la Police municipale de pouvoir interpeller ces mineurs. Mais s’il n’y a pas d’arrêté, la police qui agit en fonction des textes ne peut rien faire. Depuis l’année 2012, a-t-il poursuivi, il n’y a pas d’arrêté qui signifie cela. Donc pour nous, syndicats, on ne fait que sensibiliser les parents et ces mineurs bien que la responsabilité des maires soit engagée, car c’est à eux de mettre ces questions en pratique. « Nous demandons au président du Faso de booster les différents ministères concernés pour que les choses puissent avancer. Car ce n’est pas la faute à ces jeunes qui conduisent sans permis, mais ce sont les procédures administratives qui bloquent et qui mettent ces conducteurs dans ces situations de désarrois », a-t-il conclu. Le secrétaire général de l’ONSL, Paul Kaboré, a, au cours de cette AG, prodigué des conseils au syndicat tout en souhaitant que celui-ci multiplie les actions de sensibilisation à l’endroit des conducteurs qui sont le plus souvent des mineurs. « Il arrive qu’on aperçoive des conducteurs de tricycles qui, au bord de leur engins, transportent plus de 5 personnes, or la loi interdit cela. Et la majeur des cas se termine par des accidents », a-t-il dit. Dans les jours à venir nous irons déposer une plateforme au niveau du ministère des Transports  pour permettre à ces conducteurs de faire le permis de conduire, afin de maîtriser le code de la route. Notons que cette AG était parrainée par la société en charge de l’huile moteur Super Japon.

Valérie TIANHOUN


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