HomeA la uneCAN CAMEROUN 2021: Le plus dur est à venir pour les Etalons

CAN CAMEROUN 2021: Le plus dur est à venir pour les Etalons


 

Depuis le 9 janvier dernier, les yeux sont rivés sur ce ballon de football qui court sur les stades du Cameroun. Sur la liste à la succession de l’Algérie, deux fois vainqueur de la CAN, 24 nations nourrissent le secret espoir de monter sur le toit de l’Afrique.  Si le Burkina Faso a affiché la preuve de sa régularité au plus haut niveau, il a clairement perdu de sa superbe depuis le début de cette CAN. Ce qui n’est pas de nature à rassurer ses nombreux supporters.

 

Les Etalons tiennent de nouveau, depuis le lundi 14 janvier dernier, leur qualification pour le second tour de   la plus haute compétition de football en Afrique. Ce qui est bon à prendre. Cependant, faut-il pavoiser suite à une qualification difficilement acquise devant l’Ethiopie et le Cap-Vert après une défaite face au Cameroun ? Absolument pas. Bertrand Traoré (Aston Villa), Fayçal Edmond Tapsoba (Bayer Leverkusen), Steeve Yago (Aris Limassol, Chypre), Cyrille Bayala (Ajaccio, France), sans compter la nouvelle génération prête à prendre le relais, doivent revoir leur copie s’ils veulent aller loin dans la compétition. Il ne suffit pas de disposer d’un effectif aussi riche. Mais il s’agit, ici et maintenant, de tirer les enseignements du premier tour et de relever les insuffisances techniques et tactiques du onze national burkinabè. Objectif : améliorer les acquis en vue d’être plus performants. On ne peut pas être performant dans des championnats en Europe à travers ses internationaux et être une sélection quelconque. Qu’est-ce qui manque donc aux Etalons pour remporter une CAN? D’aucuns diront le fond de jeu.

                                                              Une sélection riche en talents

Si on le concède, c’est qu’il y a un problème de coaching en sélection. Le joueur professionnel notamment, y arrive, non pour apprendre, mais pour apporter le plus d’expérience acquise au haut niveau. Il va sans dire que la sélection peut réussir même sans grand entraîneur, comme le font les camerounais. C’est une question de responsabilité personnelle, de prise de conscience individuelle, de mental et de motivation. Reste que le leader Bertrand Traoré et ses camarades le sachent et se mettent à l’œuvre. Sinon, le Burkina Faso dispose de gros atouts pour réussir là où on ne l’attend pas. Le gouvernement, à travers le ministère des Sports, de l’autonomisation des jeunes et de l’emploi dirigé par Mathias Tankoano, a fait ce qu’il doit faire. Le président de la Fédération burkinabè de football (FBF), Lazare Banssé, a accompli sa part de travail. Les autres compartiments, à savoir le staff technique et les joueurs, devront suivre la cadence imprimée par ceux-ci. Pour tous, le plus dur reste à venir. Car, il ne s’agit plus de simplement figurer.

 

                                            Seydou TRAORE, Envoyé spécial à Yaoundé


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