HomeA la uneCONFIDENCES DU WEEK- END : De retour au pays, Eddie Komboïgo a été interpellé  

CONFIDENCES DU WEEK- END : De retour au pays, Eddie Komboïgo a été interpellé  


* De retour au pays, Eddie Komboïgo a été interpellé

L’information a été confirmée hier dimanche  24 janvier 2016 dans l’après-midi. Rentré au pays le vendredi 22 janvier, Eddie Komboïgo, président du Congrès pour la démocratie et le progrès (CDP), a été interpellé le lendemain, samedi 23 janvier 2016. En rappel,  Eddie Komboïgo est recherché dans le cadre des enquêtes consécutives au putsch manqué du 16 septembre 2015. Maintenant qu’il est de retour au bercail, le patron de l’ancien parti au pouvoir devra répondre des faits qui lui sont reprochés.

* Attaques terroristes du Cappuccino : le témoignage de Modeste Bationo, rescapé

 « Aux environs de 19h 40, nous avons entendu des coups de feu dehors. Lorsque nous avons essayé d’aller voir ce qui se passait, nous avons vu des hommes qui tiraient de tous les côtés et dans tous les sens. Ils jetaient des grenades partout. Il y avait du feu et de la fumée un peu partout. C’était la panique totale dans le restaurant. Chacun essayait de se chercher une cachette. Quelques personnes et moi sommes allés nous réfugier quelque part pendant des heures. Nous y sommes restés jusqu’au lendemain matin. Toute la nuit, nous  entendions des coups de feu  et des détonations d’armes lourdes.  Nous nous posions la question de savoir si nous allions nous en sortir vivants ou pas. C’est l’Armée française qui est venue nous faire sortir au petit matin. Quand les terroristes nous ont attaqués, dans la fuite, nous ne savions pas qui a pu s’en sortir et qui n’a pas pu le faire ».

 * Gouvernement de la Transition : des marchés publics de près de 72 milliards de F CFA suspectés

 

Lors du dernier Conseil des ministres, le gouvernement de Paul Kaba Thiéba a mis en place un comité interministériel pour se prononcer sur la transparence de 18 contrats passés entre octobre et décembre 2015 par le gouvernement de Transition. Selon un décompte fait par notre confère Jeune Afrique, le montant cumulé des marchés suspectés est de 72, 174 milliards de F CFA. « Les plus emblématiques des contrats en question concernent les travaux de la route Kongoussi-Djibo confiés au groupement GER/Sonaf pour un montant d’environ 20 milliards F CFA ou encore ceux du Centre hospitalier de Ziniaré et du Centre de traitement de déchets octroyés à CGE (Compagnie générale d’entreprise) pour plus de 14 milliards de F CFA. Il y a également l’aménagement du marigot du Mogho Naaba, confié à Cogeb international pour 8, 251 milliards de F CFA. Ces contrats ont été attribués soit sous forme d’appels d’offres internationaux ouverts ou de gré à gré », écrit notre confrère qui a donné d’ailleurs la parole à Rémi Dandjinou, ministre de la Communication et porte-parole du gouvernement. « On peut se demander, à juste titre, comment se fait-il que tous ces marchés aient pu être passés en si peu de temps. Le gouvernement s’inquiète seulement qu’autant de marchés aient pu être octroyés parfois en entente directe sur des montants importants », a répondu ce dernier.  

 * Braquage dans le Sud-Ouest du Burkina : un chauffeur de la SOFITEX a été abattu

 

Selon nos informations, un chauffeur de la Société burkinabè des fibres textiles (SOFITEX) a été abattu dans une opération de braquage le samedi  23 janvier 2016 dans le sud-ouest du Burkina Faso. En plus, des informations font état d’un véhicule de la direction de la Santé de la même région, qui avait été retiré lors d’un premier braquage, qui a été retrouvé à la frontière entre le Burkina Faso et la Côte d’Ivoire.

* Mandat d’Arrêt contre Guillaume Soro : le RAD pour le respect des accords internationaux

Ceci est une déclaration du Réseau d’action pour la démocratie (RAD) sur le mandat d’arrêt international lancé par la Justice burkinabè contre Guillaume Soro. La déclaration porte la griffe du député Casimir W. Réné Sawadogo. Lisez ! 

« Le dossier judiciaire du putsch du 16 septembre 2015 du Général Gilbert Diendéré, a connu un tournant décisif avec le mandat d’arrêt lancé par la Justice burkinabè, en ce mois de janvier, contre le Président de l’Assemblée Nationale (PAN) ivoirienne, Guillaume Soro. Ce mandat d’arrêt, transmis par Interpol Burkina à Interpol Côte d’Ivoire, rencontre des difficultés d’exécution quand on se réfère à la sortie de la présidence et du bureau de l’Assemblée nationale ivoirienne qui disent vouloir régler la question par la voie diplomatique et demandent le retrait du mandat.

Le Réseau d’Action pour la Démocratie (RAD) rappelle que tous les citoyens sont égaux devant la Justice et personne ne saurait s’y soustraire. Le RAD rappelle aussi son attachement à la séparation des pouvoirs entre l’Exécutif et le Judiciaire, qu’on soit en Côte d’Ivoire ou au Burkina Faso. Le RAD est d’autant plus outré que cette façon de faire risque de créer un précédent entre les deux Etats et mettre à mal les relations entre les peuples ivoirien et burkinabè qui attendent que toute la lumière soit faite sur les tenants et les aboutissants, sur les commanditaires et les exécutants, sur les complicités internes et externes de ce coup d’Etat, et que justice soit rendue aux victimes.

Tout président de l’Assemblée nationale qu’il soit, Guillaume Soro a agi malgré son immunité et malgré qu’il soit le garant du temple de la loi ivoirienne. Il ne saurait être soustrait à la Justice. Du reste, le RAD estime que s’il n’a rien à se reprocher, il devrait volontiers se mettre à la disposition de la Justice afin de prouver son innocence. Sinon, toute tentative d’éviter la Justice serait perçue par le RAD comme un aveu de culpabilité.

En outre, les autorités ivoiriennes ne sauraient s’abriter derrière le fallacieux mobile que la Côte d’Ivoire ne transfère pas ses ressortissants vers d’autres pays. Le RAD rappelle que le président Laurent Gbagbo est bel et bien ivoirien, mais qu’il a été transféré à la CPI. Le RAD fait remarquer que le président Halidou Ouédraogo, alors président du Collectif, a répondu devant la Justice ivoirienne sans aucune voie diplomatique pour des accusations portées en son temps contre lui. Même jugé hors de son pays, Halidou Ouédraogo a été blanchi au cours du procès.

Le Burkina Faso et son vaillant peuple ne sauraient accorder une impunité à quelqu’un, fût-il président de l’Assemblée nationale ivoirienne, qui s’arroge le droit de mort des personnalités burkinabè, au motif qu’il rêve de voir réinstaurer le pouvoir dictatorial de son pseudo mentor, Blaise Compaoré.

Dans la même veine, le RAD dénonce la nationalité ivoirienne vite accordée à l’ex-président burkinabè Blaise Compaoré, afin de le soustraire, lui aussi, à la Justice burkinabè. De tout ce qui précède :

– Le RAD condamne les velléités des autorités ivoiriennes de vouloir régler par la voie diplomatique, une affaire qui est purement judiciaire.

– Le RAD invite les autorités burkinabè à ne point se prêter à ce jeu de fourbes.

– Le RAD exige que M. Soro soit mis à la disposition de la Justice burkinabè ; et invite les autorités ivoiriennes à tirer les conséquences des actes qu’il a posés et faire diligence dans ce sens.

– Le RAD invite en outre les autorités ivoiriennes à observer la même diligence dans l’exécution du mandat d’arrêt international lancé contre Blaise Compaoré.

– Le RAD exige des autorités ivoiriennes le respect des accords internationaux en matière judiciaire.

Toute autre posture et toute autre dérobade ne sont que fuite en avant ; et ne sauront détourner le peuple burkinabè de sa quête d’une justice équitable pour tous et le renforcement de sa démocratie. »

* Attaques terroristes au Burkina : la coordination des structures syndicales et associatives des commerçants condamnent

Ceci est une déclaration de la Coordination des structures syndicales et associatives des commerçants sur les attaques terroristes qu’a connues le Burkina, le 15 janvier dernier. La déclaration porte la griffe du Coordonnateur El Hadj Inoussa Kaboré. Lisez !

« C’est avec consternation et désolation que nous apprenons l’attaque de l’hôtel Splendid et du café Cappuccino, le vendredi 15 janvier 2016, aux environs de 19h 30mn. Ces attaques ignobles et barbares nous abasourdissent tous. Ce fut un vendredi noir qui nous enfonça dans l’histoire sombre de notre pays. Ces actes terroristes revendiqués par un commando d’Al-Mourabitoune affilié à Aqmi ont occasionné de nombreuses pertes en vies humaines et des blessés.

Parmi ces victimes, des Burkinabè.

 Nous condamnons avec la dernière énergie cette barbarie des mécréants.

En ces moments douloureux, la coordination adresse sa compassion à toute les familles éplorées, sa solidarité au peuple burkinabè et souhaite un prompt rétablissement aux blessés ; félicite les forces de défense et de sécurité burkinabè, françaises et américaines qui se sont déployées pour sauver les otages.

La Coordination réaffirme son soutien et son encouragement au gouvernement d’aller de l’avant et sa disponibilité à lutter aux côtés de nos autorités contre ces prédateurs troubleurs de l’humanité.

– Propose la création d’un Ministère délégué chargé de la question sécuritaire dont l’ancien ministre Auguste Denise Barry pourrait prendre les commandes.

– Lance un appel aux commerçants de Rood-wooko et des autres marchés et yaars du Burkina, à adhérer aux cellules de veille (CV) qui seront initiées dans les jours à venir par les commerçants eux-mêmes.

Ces cellules de veille auront pour tâche de communiquer, de dénoncer dans les minutes suivantes, tout suspect aux autorités compétentes pour démantèlement.

– Invite tous les Burkinabè à la vigilance.

 Que Dieu bénisse le Burkina Faso. »

* Attaques terroristes au Burkina : le CNAPSS appelle ses corporations à la mobilisation

Ceci est une déclaration du président du Conseil national des Activités privées de sécurité et sûreté, Arouna Nikièma, après les attaques terroristes au Burkina Faso : « C’est avec consternation et amertume que le Conseil national des Activités privées de sécurité et sûreté (CNAPSS) a appris la série d’attaques terroristes dont notre pays a été l’objet, le vendredi  15 janvier 2016 : attaque d’un convoi de la Gendarmerie nationale dans le Nord, attaque armée et prise d’otages à Splendid Hôtel et au café-restaurant Cappuccino à Ouagadougou, enlèvement d’un expatrié australien et de son épouse à Djibo. Le CNAPSS condamne avec la dernière énergie, ces actes barbares et ignobles au lourd bilan humain, revendiqué par l’organisation criminelle Al-Qaïda au Maghreb islamique (AQMI) : 30 morts, 17 blessés civils et militaires.  Il présente ses condoléances aux familles endeuillées, souhaite un prompt rétablissement aux blessés et adresse ses vives félicitations aux forces armées et de défense dont l’action conjuguée avec les forces spéciales françaises et américaines, a permis de venir à bout de ces fanatiques religieux. Compte tenu de l’implantation sur le territoire national de nos différentes corporations, le  CNAPSS en appelle à tous les acteurs privés de sécurité afin qu’ils apportent leur soutien aux valeureuses forces étatiques dans cette lutte ».

* Journée d’hommage aux victimes des attentats terroristes : l’UPC appelle à la mobilisation

Ceci est une déclaration de l’Union pour le progrès et le changement (UPC) sur la journée d’hommage aux victimes des attentats terroristes. Zéphirin Diabré en appelle à la mobilisation. Lisez !

« Le 15 janvier 2016, des attentats terroristes sur le sol burkinabè ont endeuillé plusieurs familles de diverses nationalités. Après le deuil national de 72 heures, les autorités burkinabè ont décidé d’organiser un hommage national aux victimes de ces attentats, le lundi 25 janvier 2016 à 10 heures à la Place de la Révolution.

L’UPC invite ses militants, ses sympathisants et, plus largement, l’ensemble des citoyens burkinabè à prendre massivement part à cet hommage.

 Compatissons à la douleur de toutes les familles éplorées, et réaffirmons notre détermination à lutter farouchement contre le terrorisme, dans l’unité nationale !

Ouagadougou, le 23 janvier 2016 »

* Journée d’hommage aux victimes des attentats terroristes : la NAFA félicite le gouvernement

Ceci est une déclaration de la Nouvelle alliance du Faso (NAFA) sur la journée d’hommage aux victimes des attentats terroristes. Tout en félicitant le gouvernement, le parti en appelle à l’unité nationale. Lisez !

« Les autorités du Burkina Faso ont décidé de rendre un hommage national à toutes les victimes des attentats du 15 janvier 2016 le lundi 25 janvier prochain à  10 heures à la Place de la révolution.

Marquant et réaffirmant son engagement en soutien aux familles des victimes de ces attentats, la Nouvelle alliance du Faso félicite le gouvernement pour cette initiative et appelle tous ses militantes et militants à se joindre à cette manifestation pour s’associer à la douleur des victimes et leurs proches touchés par cette tragédie. La  NAFA profite de l’occasion pour appeler à l’union et à la solidarité nationale pour faire face en ces moments cruciaux que vit le Burkina Faso dans sa quête de paix et de démocratie.

Elle encourage par ailleurs les nouvelles autorités du pays à prendre toutes les mesures qui siéent pour renforcer la sécurité nationale. »

 * Attaques terroristes au Burkina: la communauté musulmane de Tougan  appelle à la préservation de la paix

Suite aux attaques terroristes du 15 janvier 2016 au Burkina, la communauté musulmane de Tougan, en collaboration avec les services de la solidarité nationale et de la famille, a initié une conférence le 23 de ce mois sur le thème : « La coexistence pacifique ». Deux communications étaient au programme. Mais avant l’entame des travaux, le premier responsable de la province, Nouzelé Kafando, a demandé une minute de silence en mémoire des disparus. Ensuite, l’honneur est revenu à Kopiou  Aloua, principal orateur du jour, de présenter le thème. Pour lui, les sources des conflits sont les jalousies, l’injustice, les discriminations, l’orgueil, les divisions, l’envie, etc. Pour les résoudre, il a proposé le pardon, la patience, la bonté et l’amour du prochain. Cheick Mounir Traoré, Président de la communauté musulmane de Tougan, a relevé  que le genre adamique doit rechercher la paix avec Dieu, la paix des cœurs et la paix avec les autres sans lesquelles la coexistence pacifique sera un vain mot. Cette rencontre, élargie à d’autres confessions religieuses, a été saluée à sa juste valeur par le Haut commissaire  de la province pour qui, elle est une manière pour la communauté musulmane de présenter ses condoléances aux familles éplorées et un appel à tous les participants de jouer le rôle de sentinelle pour préserver la paix. Les aeembistes de Tougan ont souhaité que la sensibilisation s’étende aux  lycées car de plus en plus, ils sont indexés comme djihadistes.

* Burkina : les priorités d’Alpha Oumar Dissa, nouveau ministre des Mines et de l’Energie

Baisse des cours de l’or, amélioration des conditions d’exercice de l’orpaillage, préoccupations environnementales, attentes des populations, délestages récurrents… La tâche du nouveau ministre burkinabè ne sera pas de tout repos. Il a dévoilé ses priorités à “Jeune Afrique”.

C’est à un jeune universitaire spécialiste des questions environnementales que le Premier ministre Paul Kaba Thiéba a confié le ministère des Mines, de l’énergie et des carrières. Alpha Oumar Dissa, 37 ans, est maître de conférences à l’université de Ouagadougou. Il est natif de Orodara, dans le Kénédougou à l’Ouest du Burkina. Ses responsabilités au gouvernement s’inscrivent dans le prolongement du travail effectué durant la campagne électorale: il a travaillé sur le volet énergie et mines du programme du nouveau président Roch Marc Christian Kaboré.

Le nouveau ministre déborde d’ambitions pour le secteur minier, premier pourvoyeur de recettes du pays, avec un apport de 168 milliards de F CFA en 2014, soit 12 % des recettes fiscales, pour une production d’or en progression de 32 à 36,5 tonnes entre 2013 et 2014.

« Il y a tellement de problèmes dans ce secteur que je n’ai pas envie de remuer le couteau dans la fourmilière », dit-il à Jeune Afrique, qu’il a reçu à Ouagadougou après sa nomination. Toutefois, Alpha Oumar Dissa compte mettre l’accent sur l’orientation des dépenses des revenus miniers vers les secteurs sociaux. Il n’exclut pas non plus de revenir sur certains aspects du Code minier, modifié en juin dernier.


Comments
  • Voilà un terme que je n’aime pas:”interpeler”. Ca veut dire faire” hey hey” à quelqu’un. Doit-on faire “hey hey” à quelqu’un qui a participé à transformer notre “annus mirabilis” en “annus horribilis” en 2015 et en 2016? Assurément non.Si vous voyez Moktar borgne Moktar leur parrain, est-ce que vous allez lui faire “hey, hey”? Non vous allez lui envoyer un volée de balles et de roquettes.

    25 janvier 2016

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